Actualités du 30 juin au 3 juillet 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

#SoignantsTrahis : les libéraux manifestent à Paris le 1er juillet 2025

Pharmaciens, kinés, infirmiers, médecins, dentistes, sages-femmes, orthophonistes exerçant en libéral se sont mobilisés malgré la canicule pour protester contre « le blocage » de la revalorisation de leurs tarifs et autres mesures d’économies face au dérapage budgétaire de l’Assurance maladie. Plus de 2 000 professionnels de santé ont ainsi manifesté à Paris. Federgy était évidemment présent pour cette manifestation pour s’opposer au décret du gouvernement visant à réduire les remises que les laboratoires accordent sur les médicaments génériques. L’arrêté du 6 mai dernier visant à maintenir le plafond des remises génériques à 40% a été prolongé jusqu’au 1er août 2025. Le combat continue…

Lien vers le JO :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051836445

Lien vers quelques articles de presse et vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=17qT5hVm3xw

https://uspo.fr/arrete-de-prolongation-du-plafond-des-remises-generiques-quand-le-gouvernement-continue-de-pietiner-lofficine/

https://www.fspf.fr/menace-sur-les-remises-applicables-aux-medicaments-generiques-la-fspf-appelle-a-poursuivre-le-combat/#:~:text=%5BCommuniqu%C3%A9%20de%20presse%2002%2F07,du%20Gouvernement%20envers%20les%20soignants.

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/235065/manifestation-du-1er-juillet-le-mepris-du-gouvernement-amplifie-la-colere-des-soignantstrahis-dont-le-combat-continue-communique/

https://uspo.fr/pharmacies-en-danger-pharmaciens-engages/

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/au-coeur-du-village-des-trahis-la-colere-des-pharmaciens

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-pharmaciens-dans-la-rue-pour-defendre-leconomie-de-lofficine

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/le-maillage-officinal-se-fragilise-de-mois-en-mois

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/medecins-dentistes-kine-pharmaciens-les-professionnels-de-sante-liberaux-dans-la-rue-contre-les-economies-imposees-5104353

https://information.tv5monde.com/science/la-sante-liberale-dans-la-rue-pour-reclamer-des-tarifs-decents-2779007

https://www.liberation.fr/societe/sante/soignantstrahis-les-liberaux-manifestent-a-paris-contre-le-gel-de-leurs-revalorisations-20250701_Z5YEI2YIAFAFZOUG2PU2A2AIIA/

https://www.latribune.fr/economie/france/manifestation-des-professions-liberales-les-raisons-de-la-colere-1028625.html

https://france3-regions.franceinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/c-est-du-bricolage-qu-on-fait-aujourd-hui-la-penurie-de-medicaments-empoisonne-la-vie-des-patients-et-des-pharmaciens-3180687.html

https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal-soins-de-ville/assurance-maladie/linflation-nous-ecrase-le-gouvernement-nous-enterre-des-centaines-de-liberaux-trahis-dans-la-rue

 

Pharmaciens en colère : une mobilisation inédite à Marseille et à Nice

À Marseille et à Nice, la mobilisation contre l’abaissement du plafond des remises sur les génériques a pris une ampleur inédite le 1er juillet. En colère et déterminés à se faire entendre, près d’une centaine de pharmaciens marseillais ont manifesté le 1er juillet devant les grilles fermées de la CPAM des Bouches-du-Rhône. Tous les pharmaciens portaient des gilets vert fluo tirant sur le jaune, comme symbole de leur ras-le-bol. « Le gilet, c’est pour montrer que la coupe est pleine », explique Katia Belaroussi, pharmacienne dans le 3e arrondissement de Marseille et vice-présidente de la FSPF des Bouches-du-Rhône. C’est aussi un avertissement : « Nous sommes prêts à aller plus loin, jusqu’à une grève illimitée en journée. » À Nice, la mobilisation s’est traduite par des actions d’une intensité inédite. D’après Cyril Colombani, président de l’USPO 06, entre 40 et 50 pharmaciens ont participé à une opération escargot dans le centre-ville, à bord d’une trentaine de voitures. Devant la caisse départementale, les manifestants ont déversé, à l’aide d’un camion-benne, des dizaines de tiroirs en provenance d’une officine ayant fermé plus tôt dans la journée, faute de repreneur. Des fumigènes ont également été lancés devant le bâtiment. « 100 % des pharmacies de garde du département sont en grève depuis ce mardi », précise Cyril Colombani.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Non à la destruction du maillage officinal : l’UNPF se mobilise contre toute baisse des remises

La baisse drastique des remises sur les génériques, telle qu’envisagée par le Gouvernement, priverait le réseau officinal de ressources vitales pour assurer ses missions et préserver le maillage.

L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) appelle à amplifier la mobilisation des pharmaciens, dans le prolongement de la manifestation intersyndicale d’hier. Il s’agit de dire « stop » à ce projet dévastateur pour l’accès des patients aux soins de proximité :

  • Par l’envoi massif de courriers aux députés et sénateurs de toutes les régions
  • Par la grève des gardes de nuit et de week-end et le passage en “mode dégradé” avec la CPAM.

Source : UNPF.

 

La Pharmacie encore prise comme variable d’ajustement de la défaillance budgétaire

Face à l’incompréhension totale des besoins de notre profession et une telle déconsidération de notre maillage par le gouvernement, l’USPO réaffirme que la mobilisation générale de toute la profession est vitale. Le syndicat s’interroge : « Jusqu’à quand allons-nous tolérer cette injustice flagrante orchestrée par l’État en connivence avec des industriels délocalisés pour la plupart ? »

Lien vers l’article : https://uspo.fr/la-pharmacie-encore-prise-comme-variable-dajustement-de-la-defaillance-budgetaire/

 

L’Ordre des pharmaciens en Bourgogne – Franche-Comté soutient le mouvement de grève

Le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens exprime sa vive inquiétude face au projet de réduction des remises autorisées sur les médicaments génériques, remises initialement mises en place pour compenser la perte de marge engendrée par la substitution. Le Conseil de l’Ordre soutient les actions syndicales qui visent à préserver le maillage territorial et l’accès aux soins pour tous. Afin de ne pas pénaliser les patients et de garantir une continuité des soins, les pharmaciens qui choisiront de faire grève devront se déclarer auprès de l’ARS Bourgogne – Franche-Comté, qui peut demander aux préfets la réquisition de certains d’entre eux.

 

Baisse des remises sur les génériques : Ospharm outille les pharmaciens pour évaluer l’impact

Dans un contexte économique tendu pour les officines, Ospharm propose un outil d’analyse inédit pour simuler les effets d’un plafonnement des remises génériques, basé sur les données réelles de chaque pharmacie. Un levier stratégique pour anticiper et piloter. Sur la base du chiffre d’affaires de vente de génériques de la pharmacie mais aussi des conditions générales de vente (CGV) des laboratoires génériqueurs, Ospharm calcule la volumétrie de remises plafonnées selon trois hypothèses : plafond abaissé à 2,5 %, à 20 % ou à 25 %. « C’est notre façon de prendre part à la forte mobilisation de la profession contre une approche étatique qui nous semble incohérente et peu soucieuse des incidences de ses décisions sur l’économie officinale », explique Romain Borios, directeur général d’Ospharm. Lancé le 1er juillet, l’outil est accessible depuis la page d’accueil du Datastat d’Ospharm et peut d’ores et déjà être utilisé par les quelque 12 000 pharmaciens coopérateurs. Outre le simulateur adressé aux pharmaciens, Ospharm travaille à l’élaboration d’« outils agglomérés à destination de ses groupements partenaires », ajoute le directeur général d’Ospharm. Des discussions sont également menées avec les syndicats « auxquels nous souhaitons fournir des données d’analyse et de lecture clairs, précis et pertinents. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Carine Wolf-Thal réélue présidente de l’Ordre

Carine Wolf-Thal vient d’être élue pour la quatrième fois présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Sa vice-présidente est une pharmacienne hospitalière, Maryse Camus-Piszez.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le communiqué de presse de l’Ordre :

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/communiques-de-presse/cp_elections-ordinales-2025_elections-du-bureau-du-conseil-national-de-l-ordre-des-pharmaciens_300625

 

Les pharmaciens entrent dans la course de la santé préventive

Si les médecins peuvent prescrire une activité physique adaptée, les pharmaciens ont également la possibilité d’aborder cette question lors des bilans de prévention. Réalisés aux âges clés de la vie, ils ont été généralisés en janvier 2024. « Il est important que l’activité physique soit abordée lors des bilans de prévention et que les professionnels de santé qui les réalisent puissent orienter vers des maisons de Sport-Santé », estime Alexis Ridde. Lors de ces bilans, les pharmaciens ont la possibilité de repérer les risques individuels et de fournir des conseils d’hygiène, avec une activité adaptée selon l’âge, les besoins et l’état de santé de la personne. « Il est essentiel d’avoir des connaissances médicales pour pouvoir fournir les bons conseils. Le sport, réalisé de façon trop intense, pourrait, par exemple, ne pas être adapté à certains patients », met en garde Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Arrêt de commercialisation de Vitamine A Dulcis (pommade ophtalmique) : recommandations et alternatives

Depuis plusieurs semaines, l’ANSM est très fortement mobilisée, en lien avec les représentants d’associations de patients et les professionnels de santé, pour identifier des alternatives immédiates et à plus long terme afin de permettre aux patients pour lesquels ce médicament est indispensable d’y avoir accès.

Lien vers l’article : 

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/arret-de-commercialisation-de-vitamine-a-dulcis-pommade-ophtalmique-recommandations-et-alternatives

 

Refus de soins discriminatoire : quels sont les droits du patient ?

Dans le cadre de la prévention des discriminations dans l’accès aux soins, une plaquette d’information, destinée aux patients, a été élaborée par le ministère chargé de la Santé. Les pharmaciens sont invités à diffuser largement ce document, disponible sur le site du Cespharm, afin de sensibiliser chacun à ses droits en matière d’accès aux soins.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/refus-de-soins-discriminatoire-quels-sont-les-droits-du-patient

 

L’Académie de médecine veut assouplir les accès directs à certains spécialistes pour réduire les délais

Dans un rapport sur les pénuries de spécialistes (hors médecine générale), l’Académie estime que le système du médecin traitant mériterait d’être réformé pour « assouplir » l’accès direct à certaines spécialités en grande tension, comme la dermatologie ou la rhumatologie.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal-soins-de-ville/lacademie-de-medecine-veut-assouplir-les-acces-directs-certains-specialistes-pour-reduire-les-delais#:~:text=Dans%20un%20rapport%20sur%20les,la%20dermatologie%20ou%20la%20rhumatologie.

 

Biosimilaires : les pharmaciens prêts à prendre la main, sous conditions

Substitution officinale, formation, confiance des patients et logistique : lors des Amphis de l’officine organisés le 1er juillet à Paris, pharmaciens, industriels et représentants de patients ont échangé sur les freins et leviers du développement des biosimilaires à l’officine. Un exercice de pédagogie, mais aussi un signal politique pour accélérer le déploiement d’un marché encore trop peu mature.

Lien vers l’article : 

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/medicaments/mieux-delivrer/biosimilaires-les-pharmaciens-prets-a-prendre-la-main-sous-conditions?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_02_07_2025&utm_medium=email

 

“Vous attendez quoi ? Qu’on crève ?” : confrontée au manque de moyens des hôpitaux, une mère de famille crie sa colère

Dans un post Instagram largement partagé, une maman raconte la difficile prise en charge de sa fille de 6 ans, victime d’un choc anaphylactique le jour de la Fête de la musique, et critique les orientations politiques qui en sont responsables. L’hôpital, de son côté, réfute tout manquement et explique la situation à laquelle il fait face. 

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/vous-attendez-quoi-quon-creve-confrontee-au-manque-de-moyens-des-hopitaux

 

CHIFFRES

 

Si 52 % des Français estiment qu’il faut faire des réformes pour réduire les dépenses de l’Assurance Maladie, 46 % jugent que le navire amiral de la Sécurité sociale peut continuer à fonctionner à l’avenir avec le même niveau de prise en charge des frais de santé et des arrêts de travail. Une division des Français qui montre que le gouvernement de François Bayrou, déjà très fragile compte tenu de son absence de majorité à l’Assemblée, a beaucoup de chemin à faire pour convaincre les citoyens de la nécessité de s’attaquer aux dépenses de santé. « Alors que, globalement, les deux tiers des Français savent que le régime des retraites n’est pas pérenne, sur l’Assurance Maladie, on n’en est pas encore au même constat, c’est plutôt moitié-moitié », décrypte Vincent Thibault, directeur conseil opinion chez Elabe. Un décalage qui interpelle sachant que le déficit de l’Assurance Maladie, attendu à 16 milliards d’euros cette année, est près de trois fois supérieur à celui du système de retraites (prévu à 5,2 milliards en 2025). Ces dernières années, les rapports d’experts alertant sur un dérapage incontrôlé des finances du système de santé se sont d’ailleurs empilés. Source : les échos.

 

« 800 pharmacies menacées », alertent les syndicats de la profession lors de la manifestation parisienne des professionnels de santé, le 1er juillet. Des statistiques diffusées par le cabinet de conseil La Longue Vue confirment ces craintes émises sur la pérennité du réseau officinal, avec 22 fermetures sèches en mai dernier, ce qui ramène le nombre total d’officines à 20 168 sur l’ensemble du territoire français.

À partir du mardi 1er juillet, les femmes entre 18 et 25 ans pourront commander gratuitement un kit de dépistage des infections à Chlamydia ou gonocoques. Ce nouveau moyen vise à faciliter l’accès au dépistage des IST bactériennes, dont l’incidence croît depuis le début des années 2000. Les hommes bénéficieront de ce dispositif au cours du second semestre 2025. La commande se fera après un court questionnaire à compléter sur le site ameli.fr. Dix questions permettront de vérifier si la personne remplit les critères (âge, sexe, sexuellement active dans les 12 derniers mois, numéro de Sécurité sociale) pour en bénéficier. Les patientes reçoivent ensuite le kit sous 7 jours ouvrés dans une enveloppe neutre, avec des instructions « simples et claires », explique l’organisme payeur. Source : le quotidien du pharmacien.

Dès septembre 2025, les médecins libéraux seront tenus d’assurer un à deux jours de consultation par mois dans 151 intercommunalités en extrême fragilité démographique. Pharmaciens, vous êtes déjà présents sur ces territoires : cette nouvelle cartographie redessine les priorités de l’offre de soins primaires. Pour en savoir plus : https://francais.medscape.com/voirarticle/3613067

« En ce début d’année, les entretiens de prévention peinent à se réenclencher », confirme David Syr, directeur général de Gers Data. Alors que fin 2024, un peu moins d’une pharmacie sur deux réalisait au moins un entretien par an, « sur le premier trimestre 2025, seule une sur quatre continuait sur cette voie », précise David Syr. Avant d’ajouter : « Cela montre qu’il est difficile de l’intégrer dans le quotidien de la pharmacie, même s’il y a des mois où l’accent est mis sur la prévention – cancer colorectal, cancer du sein, etc. » Pour lui, tout l’enjeu est de faire perdurer ces missions dans le temps, et de gérer l’offre de services tout au long de l’année. « Les nouvelles missions représentent un relais de croissance et de pérennisation pour les pharmacies », rappelle-t-il.

L’application mobile ChatGPT atteint désormais près de 20 minutes d’utilisation quotidienne par utilisateur. En mars 2025, ChatGPT est devenue l’application la plus téléchargée au monde, surpassant Instagram et TikTok avec 46 millions de téléchargements. Source : Alain Goudey.

La revue « 60 millions de consommateurs » a testé huit produits de haute protection solaire proposés par La Rosée, SVR, La Roche-Posay, Avène, Garnier, Nivea, Bioderma et Mixa. Avec une nette préférence pour les produits vendus en pharmacie. Au final, « 60 millions de consommateurs » met à l’honneur des produits disponibles en pharmacie et décerne la meilleure note au Lait solaire à l’huile d’abricot bio de La Rosée (17/20). Il combine une excellente protection UV et un bon profil santé/environnement (Cosmétoscore A). Suivent le Lait Sun Secure SVR (12,8/20), Anthelios fluide invisible UVmune 400 de La Roche-Posay (11,2/20), la Crème minérale très haute protection Avène (10,1/20), qui ont une bonne protection UVA et UVB, mais un Cosmétoscore moindre. Enfin, avec des notes en dessous de la moyenne : Ambre solaire Sensitive Expert + Céramide Protect de Garnier (9,2/20), Spray solaire Sensitive protection immédiate Nivea Sun (9/20), Photoderm spray de Bioderma (8,8/20) et Dermo Protect anti sel, sable, chlore, hydratation 24 heures de Mixa solaire (8,5/20). Source : le quotidien du pharmacien.

L’ANSM le rappelle aux prescripteurs : le traitement de l’insomnie par benzodiazépines doit être le plus court possible. Pour cela, il existe des petits conditionnements, à dispenser en priorité. Selon l’ANSM, 40 % des prescriptions sont non conformes aux recommandations en termes de durée de traitement, ce qui représente 3,6 millions de patients. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/medicaments-de-linsomnie-des-boites-de-zopiclone-zolpidem-et-nitrazepam-avec-moins-de-comprimes-pour-un-meilleur-usage

14 millions de Français bénéficient du dispositif d’affection de longue durée (ALD), qui permet la prise en charge à 100% des soins liés à des pathologies graves ou chroniques. Face au déficit de la Sécurité sociale, le gouvernement envisage de le restreindre, notamment pour les patients « en situation de guérison ou de rémission ». Cette annonce suscite l’inquiétude des patients: « On met sur le même plan la santé des gens et l’économie. On n’a qu’une vie, et elle n’a pas de prix », s’indigne Yannick, 55 ans, en rémission d’un lymphome.

Dès septembre, trois nouvelles maladies rejoindront le programme national de dépistage néonatal, dont l’amyotrophie spinale infantile (SMA), première pathologie à bénéficier d’un dépistage génétique systématique, rapporte Le Monde.

L’Institut Curie rappelle que 90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce au dépistage et à la vaccination anti-HPV pour tous jusqu’à 26 ans.

Plus de 10 millions de Français vivent avec une maladie respiratoire chronique, mais la prévention reste « insuffisante » et les parcours de soins « mal coordonnés », alerte le Collectif droit à respirer dans Le Monde. L’association demande un plan national santé respiratoire ambitieux d’ici 2030 pour contrer cette « urgence de santé publique », alors que la pollution et le vieillissement aggravent la prévalence. Elle appelle à « une prévention active et concrète », dès le plus jeune âge, pour réduire les risques et les inégalités.

240 : C’est le nombre de consultations liées à la canicule réalisées par SOS Médecins le 30 juin, soit 2% de l’activité totale. Cette hausse s’inscrit dans un contexte de vigilance rouge dans 16 départements et d’augmentation des passages aux urgences pour hyperthermie, touchant aussi les moins de 44 ans, qui comptent pour deux tiers de ces passages depuis le début de l’épisode.

Le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a réuni un Comité stratégique exceptionnel le 1er juillet 2025 pour annoncer le lancement de la stratégie nationale 2025-2028 « Intelligence artificielle et données de santé ». Elle est consacrée plus précisément à l’utilisation secondaire des données de santé et au recours à l’IA en santé. Le premier volet poursuit un double objectif: offrir aux détenteurs et utilisateurs de données « un cadre clair, simplifié et soutenu pour faciliter la réutilisation des données » et préparer l’entrée en vigueur du règlement sur l’espace européen des données de santé. L’essentiel des dispositions du règlement portant sur l’usage secondaire des données entrera en application le 26 mars 2029, précise L’Usine Digitale.

A quelques jours de la présentation par François Bayrou d’une feuille de route pour trouver 40 milliards d’€ d’économies dans le prochain budget, la ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin a de nouveau lancé le sujet des arrêts maladie, en hausse de plus de 6% depuis le début d’année. « Quand les jeunes augmentent leurs arrêts maladie de 40% en cinq ans, je ne pense pas qu’ils soient 40% plus malades », a-t-elle indiqué, en pointant « des questions de conditions de travail », mais aussi des « abus », face à la délivrance de l’arrêt de travail à distance. Exprimant « de gros doutes » sur ce type de prescription, Amélie de Montchalin veut donc remettre la question sur la table lors des textes budgétaires de l’automne.

Face à l’explosion des faux arrêts de travail, l’Assurance maladie impose, depuis le 1er juillet 2025, un nouveau formulaire Cerfa papier, renforcé par sept dispositifs de sécurité. Objectif : endiguer un phénomène de fraude dont le coût a quadruplé en un an. Un nouveau formulaire Cerfa (du centre d’enregistrement et de révision des formulaires administratifs) sécurisé est obligatoire depuis le 1er juillet 2025, pour les avis d’arrêt de travail au format papier. Celui-ci est doté de sept dispositifs d’authentification (étiquette holographique, encre magnétique, identification précise du prescripteur et d’autres éléments de sécurité confidentiels). Tout autre format (scan, photocopie) est désormais systématiquement rejeté et considéré comme un faux et à partir du 1er septembre 2025, l’Assurance maladie ne prendra plus en charge les avis d’arrêt de travail en format papier non sécurisé.

Face à la crise silencieuse des déserts médicaux, Jeremy Renard, directeur du Centre de Spécialités Médicales Odon Vallet, plaide dans Les Echos pour une mobilisation des médecins retraités. « L’emploi des médecins retraités est la seule ressource disponible à court terme », affirme-t-il, dénonçant un système où « l’offre diminue » alors que « la demande augmente et évolue ». Avec 77% des Français peinant à obtenir un rendez-vous chez un spécialiste et 8 millions renonçant aux soins en 2023, la médecine devient « un luxe inaccessible ».

Sur TikTok, le message alarmiste de l’influenceuse française Lenna Vivas, qui annonce que l’OMS a reconnu la pilule contraceptive comme « aussi nocive, aussi cancérigène que le tabac, l’alcool et l’amiante », a été vu 6,8 millions de fois. Si cette dernière est depuis revenue sur ses propos, d’autres lui ont emboîté le pas, provoquant un véritable mouvement de panique. Pourtant, l’information n’est pas nouvelle. C’est en 2008 que l’OMS a classé les pilules oestro-progestatives comme des substances cancérigènes pour l’être humain. Quant aux pilules microdosées (progestatives), celles qui sont le plus prescrites, elles n’avaient été jugées que « possiblement cancérigènes ». Une nouvelle évaluation doit toutefois avoir lieu d’ici 2029. Source : le Figaro.

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, annonce la publication de l’arrêté interdisant l’exposition aux écrans des enfants de 0 à 3 ans dans les lieux d’accueil du jeune enfant. Pour accompagner cette interdiction, la Caisse nationale de l’Assurance maladie adressera aux parents d’enfants de moins de 3 ans une information pédagogique pour rappeler l’interdiction d’exposition aux écrans dans les lieux d’accueil et proposera des repères clairs sur l’usage des écrans selon les âges, à savoir : avant 3 ans : aucun écran – même allumé en fond sonore. Entre 3 et 6 ans : très occasionnellement, avec un adulte, et pour des contenus adaptés. À tout âge : jamais d’écran pendant les repas, avant de dormir ou pour calmer un enfant. Donner l’exemple : en présence de votre enfant, réduisez aussi votre propre temps d’écran.

Lors de son intervention au cours de la seconde table ronde qui marquait le programme des Amphis de l’officine, le 1er juillet à Paris, Antoine Collet, directeur des panels IQVIA, a présenté quelques chiffres clé arrêtés à fin mai 2025, à la fois sur le marché des biosimilaires et des génériques. Au cumul mobile à fin mai (sur un an), le CA PFHT des médicaments biosimilaires s’élève à 1,748 Mds d’euros (+8,7%) pour 16,4 M d’unités délivrées (-1,3% : -9,8% pour les référents et +13,4% pour les biosimilaires). A titre de comparaison, le CA PFHT des génériques atteint 6,075 Mds d’euros (+3,2%) sur la même période pour 1 309 M d’unités délivrées (+1,5% : -8,3% pour les référents et +3,5% pour les génériques). Pour conclure sur une question qui fâche, Antoine Collet évalue à 522 M d’euros la perte immédiate de CA due à une réduction à 20% des remises sur les génériques et une remise sur les biosimilaires limitée à 15%, comme le prévoit le gouvernement. Source : pharm-enews.fr

1,7 milliard d’euros. C’est le montant remboursé par l’Assurance-maladie en France pour la télémédecine depuis 2020. En cinq ans, près de 69 millions de téléconsultations ont été réalisées, faisant de cette pratique une ligne budgétaire désormais stratégique. Alors que les Assises de la télémédecine se tiennent pour en définir l’avenir, l’État veut poser un cadre « clair, équilibré et durable » pour consolider la qualité des soins et mieux maîtriser la dépense.

628 millions d’euros. C’est le montant record des fraudes détectées et stoppées par l’Assurance maladie en 2024, en hausse de 34% sur un an. Face à ce préjudice financier historique, la Cnam propose de relancer le partage d’informations avec les complémentaires santé, malgré la censure du Conseil constitutionnel, pour renforcer la lutte contre ces fraudes.

Sanofi poursuit la restructuration de ses activités en France. Après l’annonce, au mois de mars, du projet de cession de son site d’Amilly (Loiret), qui fabrique notamment ses produits à base d’aspirine, Aspégic® et Kardegic®, le laboratoire s’apprête à céder son usine de Maisons-Alfort, située dans le Val-de-Marne, qui emploie près de 600 personnes.

En plus des 19,5 milliards d’€ d’économies préconisées dans son dernier rapport « charges et produits », l’Assurance-maladie plaide pour un transfert de 3 milliards de dépenses vers les mutuelles et les patients d’ici cinq ans, rapportent Les Echos.

Les négociations sur la réévaluation du prix de Praluent (430 euros) sont tendues entre les pouvoirs publics et Sanofi. Le laboratoire envisage même de demander le déremboursement de sa spécialité, la situation actuelle n’étant plus « économiquement viable ». Source : le quotidien du pharmacien.

Les tarifs des bandages herniaires, des orthèses élastiques de contention des membres, des ceintures médico-chirurgicales et des corsets orthopédiques en tissu armé changent à compter du 15 juillet 2025. Une autre baisse est prévue un an plus tard. Leurs codes de facturation, ainsi que ceux des appareils générateurs d’aérosols, sont modifiés à la même date. Des baisses de tarifs (autour de -2 %) seront appliquées à partir du 15 juillet sur les bandages herniaires et leurs accessoires, les orthèses élastiques de contention des membres (bas, collants, chaussettes, genouillères, chevillères…) et les ceintures médico-chirurgicales (soutien lombaire, soutien abdominal…), ainsi que sur les corsets orthopédiques en tissu armé, selon un avis publié au « Journal officiel » du 1er juillet. Une autre baisse (autour de 2 %) est prévue le 15 juillet 2026. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/dispositifs-medicaux/bas-de-compression-ceintures-lombaires-nouveaux-codes-nouveaux-tarifs?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250701%5D&utm_content=20250701&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Au lieu du vaccin anti-VRS Abrysvo, une femme enceinte qui s’était rendue en pharmacie a reçu par erreur la spécialité Vabysmo, normalement indiquée dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge par injection intra-vitréenne. Pour rappel, les commandes du vaccin Abrysvo sont déjà ouvertes pour préparer la campagne d’immunisation contre le VRS qui commence le 1er septembre en métropole. Abrysvo est indiqué chez les femmes enceintes entre la 32e et 36e semaine d’aménorrhée, à compter de la date de début de cette campagne. Source : le quotidien du pharmacien.

Il va falloir désormais compter sur le vaccin, son injection bien sûr, mais aussi sa prescription. Car ce segment de l’activité officinal, s’il reste balbutiant à 2,3 % du chiffre d’affaires, n’en constitue par moins un moteur de croissance. En hausse de 64,6 %, l’activité vaccins a été au cours des cinq premiers mois de cette année l’un des piliers de l’évolution de l’économie officinale. Pesant pour 0,5 milliard d’euros, le vaccin contribue pour un tiers à la hausse globale de l’activité officinale, (3,8 % par rapport à la période de référence 2024). « Le traitement préventif se démarque très nettement avec la montée en charge de vaccins comme Shingrix, contre le zona, ou encore de Prevenar 20 », analyse David Syr, directeur général de GERS Data. Les vaccins viraux croissent ainsi de 124 %, soit 121 millions d’euros supplémentaires, tandis que les vaccins bactériens connaissent une hausse de 66 %, soit 76 millions d’euros supplémentaires.

En deux semaines, deux rapports censés « éclairer les discussions » du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 ont proposé de dérembourser les médicaments, soins et arrêts maladie prescrits par les médecins de secteur 3.  Source : egora.

Une simulation réalisée par l’URPS-ML d’Ile-de-France, et présentée lundi 30 juin lors d’un séminaire au Sénat, montre que, pour compenser les départs des généralistes franciliens, il faudrait ouvrir 1182 postes d’internat dans la spécialité chaque année. Plus du double de ce qui est proposé aujourd’hui aux étudiants en médecine à l’issue de leur 6e année. Source : egora.

Le chikungunya n’en finit pas de faire parler de lui. Santé publique France fait état du premier cas autochtone du chikungunya en région Grand Est, survenu fin juin. De son côté, l’ANSM publie les premières analyses de l’enquête de pharmacovigilance sur les effets indésirables du vaccin Ixchiq. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/vigilances/chikungunya-premier-cas-en-grand-est-et-bilan-sur-la-securite-du-vaccin-ixchiq?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_03_07_2025&utm_medium=email

 

GROUPEMENTS

 

Remises sur les génériques : Federgy accuse les industriels d’entrave à la substitution

Dans une lettre ouverte adressée à la Direction de la sécurité sociale (DSS), à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), à la Direction générale des entreprises (DGE) et au ministère de la Santé, la fédération de groupements Federgy dénonce une offensive orchestrée contre leur rôle dans la politique de substitution. Federgy rappelle que les groupements sont un levier central de la substitution en officine, à travers l’optimisation des référencements et l’accompagnement des patients. Selon la fédération, plus de 90 % des pharmaciens leur font confiance pour soutenir cette pratique au quotidien.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers la lettre ouverte : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/06/250628-FEDERGY-projet-lettre-ouverte.pdf

 

Baisse des remises sur les génériques : la contre-attaque d’un groupement

ÉvoluPharm monte au front contre le projet de plafonnement à 20-25 % des remises commerciales sur les génériques. Son directeur général, François Douere, alerte sur une décision brutale, mal calibrée et potentiellement dévastatrice pour les officines. François Douere dénonce une réforme à la fois injuste et inefficace. « Le système de vases communicants annoncé en novembre, moins de remise sur les génériques, mais plus sur les biosimilaires est déséquilibré. Le générique, c’est une masse. Le biosimilaire, un volume marginal. Ce 30-30 ne satisfaisait déjà personne, mais là, passer à 20 %, c’est le choc. » François Douere insiste enfin sur un point trop souvent éludé : « le médicament, et surtout le générique, est le véritable moteur de la rentabilité officinale. Ce n’est ni la parapharmacie, ni la cosmétique. » Quant aux missions, elles restent « utiles pour fidéliser », mais « économiquement anecdotiques ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Nouvelles missions en officine : la démarche de Wellpharma

Le groupement Wellpharma accompagne la transformation du métier de pharmacien avec des outils innovants, des formations ciblées et un plaidoyer pour la reconnaissance des nouvelles missions officinales. Sa démarche vise l’optimisation du temps, de la rentabilité et l’amélioration du parcours patient. Pour faciliter l’adoption de ces dernières, Wellpharma mise sur l’optimisation du temps, la mutualisation des commandes, la délégation au sein des équipes, mais aussi sur des solutions développées avec Pharmagest, précise Ludovic Rivière, directeur opérationnel, « comme id. vocal+, un outil d’intelligence artificielle qui restructure automatiquement les entretiens pharmaceutiques. Cette technologie permet d’intégrer facilement les comptes rendus dans le dossier médical du patient, tout en faisant gagner un temps précieux.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’IA PharmIAge détecte les erreurs de prescription

Une équipe de chercheurs marseillais développe actuellement un système d’intelligence artificielle permettant de repérer automatiquement les complications iatrogènes dans les prescriptions, principalement chez la personne âgée. Un outil prometteur dont l’utilisation en pharmacie d’officine pourrait permettre de limiter les risques et gagner du temps. L’outil est actuellement capable de détecter automatiquement si un médicament est surdosé ou sous-dosé dans une ordonnance, en fonction des données disponibles sur le patient. L’étape suivante sera notamment de lui apprendre la notion de temporalité, c’est-à-dire de tenir compte du moment où les médicaments sont pris. Les premiers essais de l’algorithme en conditions réelles sont prévus pour 2026. Avant d’envisager une mise sur le marché, PharmIAge devra encore franchir la rigoureuse étape de l’évaluation clinique qui nécessitera l’obtention de nouveaux financements. En attendant, l’outil semble montrer un réel potentiel.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

L’intelligence artificielle en pharmacie : les associations internationales prennent position

Lors de son assemblée générale à Dublin les 10 et 11 juin 2025, le groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE, qui représente les pharmacies d’officine à Bruxelles) a adopté une prise de position sur l’intelligence artificielle (IA) à laquelle l’Ordre national des pharmaciens a contribué. Cette position affiche la volonté partagée de la profession de garantir un cadre éthique, sécurisé et utile pour l’exercice officinal. Elle fait écho au guide pratique sur l’IA en pharmacie publié en mars par la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), qui s’apprête à adopter une déclaration politique sur l’IA lors de son prochain congrès en septembre.

Pour en savoir plus : https://www.pgeu.eu/wp-content/uploads/2025/06/Prise-de-position-du-GPUE-sur-lintelligence-artificielle.pdf

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/l-intelligence-artificielle-en-pharmacie-les-associations-internationales-prennent-position

 

Bulgarie : le gouvernement veut limiter l’accès aux médicaments des plus jeunes

En cause, un « paracétamol challenge » qui sévissait sur TikTok, même si la tendance reste peu documentée. Mais les autorités ont bien constaté des « abus récents de médicaments en vente libre par des mineurs ». « Le principal objectif de ces changements est de réduire les risques de surdosage, d’effets indésirables et de mauvais usage des médicaments », précise le ministère de la Santé. Les nouvelles règles visent à réduire la gamme de médicaments disponibles dans les distributeurs automatiques, et certains produits ne seront vendus que dans les plus petits conditionnements possibles. Des limitations de plusieurs autres médicaments sont aussi prévues, dont les analgésiques, les antipyrétiques, les antiacides, les digestifs, ou les antihistaminiques. Source : EurActiv.

 

Aux États-Unis, Amazon Pharmacy muscle son offre santé pour les seniors

Amazon Pharmacy lance deux services pour simplifier la gestion des médicaments : soutien aux proches aidants et accès élargi à PillPack pour les patients sous Medicare. Un pas de plus vers des soins à domicile facilités.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/international/aux-etats-unis-amazon-pharmacy-muscle-son-offre-sante-pour-les-seniors?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_03_07_2025&utm_medium=email