ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
PLFSS 2025/Les députés échouent à voter le budget de la Sécu dans les temps : le Gouvernement présentera sa version du texte au Sénat
Les députés avaient jusqu’à mardi 5 novembre, minuit, pour voter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Mais ils ne sont pas parvenus à achever l’examen du texte dans les temps. Le Gouvernement pourrait cependant retenir certains des amendements votés nous concernant :
- Alignement des remises commerciales des biosimilaires sur celles des génériques
Les amendements ayant été adoptés avec avis favorable du Gouvernement, il est tout à fait probable qu’ils soient introduits dans le PLFSS que le Gouvernement va proposer au Sénat. A suivre, mais ça s’annonce bien.
- Suppression de la prise en charge Sécu des tests de dépistage Covid réalisés sans prescription médicale : l’amendement du groupe EPR adopté avec demande de retrait du Gouvernement. Malgré son adoption, l’on peut penser que le Gouvernement ne va pas intégrer cet amendement dans le texte soumis au Sénat. La ministre Geneviève Darrieussecq a donné un avis défavorable à cet amendement précisant que « les services du ministère sont en train de rédiger un arrêté à ce sujet ».
- L’amendement de Cyrille Isaac-Sibille visant à interdire les groupements de pharmacies ayant été déclaré irrecevable et n’ayant pas été débattu ne peut pas être introduit dans le texte. Le député nous a par ailleurs indiqué lors de notre échange qu’il retirait cette demande dans le PLFSS.
Parution au JO de l’extension de la liste des biosimilaires substituables à l’officine
Suite à l’avis de l’ANSM le 16 septembre dernier sur les conditions de mise en œuvre de la substitution pour les groupes Ranibizumab et Aflibercept. Le Journal Officiel vient de publier l’élargissement de la liste des biosimilaires substituables au Ranibizumab. Cela fait donc 3 groupes de biosimilaires substituables : Filgrastim, Pegfilgrastim, Ranibizumab.
Lien vers le texte :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050429728
«Laissons les bacheliers intégrer directement les études de pharmacie», plaide le doyen de la faculté de Paris
Le doyen de la faculté de pharmacie de Paris, Jean-Louis Beaudeux, plaide pour une réforme immédiate du système PASS/LAS, qui, selon lui, nuit à l’attractivité des études de pharmacie. Il souhaite que « les bacheliers qui se destinent à la pharmacie [puissent] accéder prioritairement aux études de pharmacie », sans passer par une année commune, pour attirer davantage de futurs professionnels et « sauver le fonctionnement de notre système de santé français ».
Source : le Figaro.
Les pharmaciens renforcent la lutte contre les dérives sectaires
L’Ordre national des pharmaciens et la Miviludes ont signé, le 7 novembre, une convention pour renforcer leur partenariat déjà existant. L’objectif est de donner aux pharmaciens les clés pour prévenir les dérives sectaires en santé et aider les patients qui y sont confrontés. La convention entre l’Ordre et de la Miviludes vient renforcer la collaboration autour de 4 axes :
- Renforcer les échanges d’informations sur des situations à risque reçues à la fois par l’Ordre des pharmaciens et par la Miviludes portant sur des dérives sectaires dans le domaine de la santé ;
- Élaborer ensemble des messages d’information et de sensibilisation aux risques de dérives sectaires en santé, destinés aux pharmaciens ;
- Proposer et diffuser auprès des pharmaciens des supports informatifs élaborés par la Miviludes ;
- Élaborer conjointement une fiche d’aide au repérage des risques d’emprise sectaire chez les patients, à destination des pharmaciens.
Source : le quotidien du pharmacien.
Nouveau service numérique – devenez bêta-testeurs pour l’ANSM
L’ANSM développe un service numérique d’informations sur les médicaments : infomedicament.gouv.fr. Destiné à remplacer la Base de données publique des médicaments, cet outil vise à fournir aux patients et professionnels de santé des informations claires et précises pour promouvoir le bon usage des médicaments. Avant le lancement en 2025, l’ANSM recherche des pharmaciens pour tester la version bêta du site. Pendant deux mois, à partir de novembre, vous pourrez participer à l’amélioration de l’outil en consacrant 30 minutes à 1 heure par semaine à naviguer sur le site et répondre à des questionnaires en ligne.
Pour en savoir plus :
https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/index.php
Programme national de dépistage néonatal : détecter et prendre en charge précocement 13 maladies graves de l’enfant
Le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins présente le programme national de dépistage néonatal. Il concerne tous les nouveau-nés qui naissent en France et vise à détecter des maladies rares, sévères et le plus souvent génétiques ainsi que la surdité. Le but est de prévenir la survenue de manifestations et de complications graves dues aux 13 maladies dépistées, a minima d’en limiter la gravité. Parce qu’il existe des moyens thérapeutiques préventifs, le dépistage précoce apporte un véritable bénéfice aux nouveau-nés.
Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens :
Pour en savoir plus :
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dnn_depliant_octobre_2024_web.pdf
CHIFFRES
Un arrêté publié au Journal Officiel du 6 novembre inscrit XIMLUCI 10 mg/ml (ranibizumab) (Laboratoire EG Labo) sur la liste des médicaments remboursables à 100% par l’Assurance maladie, dans les mêmes indications que Lucentis et les biosimilaires Ranivisio, Byooviz et Rimmyrah.
Après deux années de hausse (2021 et 2022) liée à la pandémie, la consommation d’antibiotiques en ville suit de nouveau une trajectoire à la baisse. Selon les données publiées hier par Santé publique France, la consommation d’antibiotiques (calculée en doses définies journalières) a en effet baissé de 3,3% en l’espace d’un an. Cette baisse pourrait aussi s’expliquer « par une moindre incidence des infections hivernales », précise SPF, qui note de fortes disparités selon les âges et les régions. Les prescriptions d’antibiotiques ont par exemple diminué chez les enfants de moins de 5 ans, mais, dans le même temps, la consommation de ces médicaments a, elle, augmenté chez les plus de 65 ans. Source : Le Quotidien du Pharmacien.
Huit pharmacies du Morbihan ont été cambriolées dans la nuit du 4 au 5 novembre 2024, relate Le Télégramme. La semaine précédente, six pharmacies avaient déjà fait l’objet de cambriolages du même type dans le Finistère. Les voleurs sont repartis avec des fonds de caisse.
Un nouveau décret, publié au Journal officiel du 31 octobre, a pour objectif de renforcer le bon usage et la juste prescription de certains médicaments présentant des risques de mésusage. Théoriquement entré en vigueur au 1er novembre, ce décret est tout simplement inapplicable à ce jour. « Il était à priori prévu que cette nouvelle disposition concerne, dans un premier temps, les médicaments de la classe des analogues du GLP1 » informe la FSPF qui a interrogé la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) afin d’obtenir les éléments indispensables à la bonne application des consignes par les pharmaciens d’officine, notamment la catégorie des produits concernés par cette nouvelle disposition. La Fédération a aussi demandé que soit communiqué le formulaire dédié que les patients devront présenter en officine. Source : pharm-enews.fr
Dans un communiqué publié le 4 novembre, l’ANSM confirme que les tensions d’approvisionnement en vitamine B12 ampoules vont perdurer jusqu’au début d’année 2025. Dans ce contexte, l’Agence rappelle les règles de prescription et de délivrance. Lien vers la lettre : https://ansm.sante.fr/uploads/2024/11/04/20241104-rs-b12-delagrange-dhpc.pdf
5.370 pharmacies étaient équipées d’un dispositif de téléconsultation au premier semestre 2024, contre 21 en 2019, selon l’Assurance-maladie. Cette croissance devrait se poursuivre, avec près de 7.000 pharmacies concernées en fin d’année, soit plus d’une sur trois.
Au journal officiel du 31 octobre 2024, plusieurs décisions et avis du CEPS ont été publiées actant deux baisses des pansements hydrocellulaires au 15 novembre 2024 et au 15 novembre 2025. Les pansements concernés sont les hydrocellulaires inscrits en lignes génériques (cliquez-ici), les SUPRASORB® (cliquez-ici), les URGOTUL® (cliquez-ici) ainsi que les URGOSTART® (cliquez-ici).
29 % des Français jugent que la santé ou la recherche médicale est la cause la plus susceptible de recevoir un legs. Viennent ensuite la protection de l’enfance et l’éducation (16%), la protection des animaux (15%), puis la solidarité (11%), et enfin le handicap (9%), selon la première édition du baromètre OpinionWay–Testament solidaire, rapportée par La Croix.
La Croix s’interroge sur l’attachement des Français au Doliprane® (paracétamol). « Le Doliprane®, c’est un peu la panacée. Antidouleur, antifièvre, anti-inflammatoire, tout cela avec peu ou pas d’effet secondaire, si ce n’est sa toxicité pour le foie », rappelle Fabien Dutet, pharmacien en Mayenne, qui en vend environ 2.500 boîtes chaque mois. Le surdosage de paracétamol peut, en effet, entraîner une insuffisance hépatique. Or, selon une étude publiée en 2021 par l’Observatoire français des médicaments antalgiques, 10% des Français pensent que la surconsommation de Doliprane® n’a aucune conséquence.
Des référendums en faveur du droit à l’avortement, organisés en parallèle de l’élection présidentielle américaine, l’ont emporté dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs États, dont l’Arizona et le Missouri, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays. 57% des électeurs de Floride ont voté en faveur de la protection du droit à l’avortement dans cet État. Un résultat en deçà des 60% nécessaires pour l’inscrire dans la constitution de l’état.
55 % des entreprises pharmaceutiques utilisent l’IA pour la conception de produits et de services, selon le rapport Ascendant Digital Maturity du cabinet Minsait. La gestion des risques et la cybersécurité sont en tête des applications (45%), devant le marketing et les ventes (36%).
Dans une tribune au Monde, le professeur de médecine Rémy Boussageon, appelle à une réévaluation des médicaments remboursés à 15% (SMR faible) et 30% (SMR modéré), en particulier des plus anciens. « Leur AMM a été délivrée sur des critères anciens. Pour la plupart des AMM des médicaments à visée symptomatique (douleurs, toux, etc.), il est nécessaire que soit démontrée leur efficacité clinique, c’est-à-dire que leur efficacité perçue par les patients n’est pas simplement liée à une évolution spontanée du symptôme ou à l’effet placebo », indique-t-il, en estimant que pour un médecin, « prescrire des traitements n’ayant pas démontré leur efficacité clinique pose des problèmes éthiques, écologiques et économiques ».
Dès le 1er décembre, les médicaments contenant du tramadol ou de la codéine devront bientôt être prescrits sur ordonnance sécurisée. Dans le même mouvement, la durée maximale de prescription de la codéine également réduite, comme pour le tramadol, à 12 semaines. Une mesure, prise par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), que la plupart des professionnels de santé appellent de leurs vœux mais qui est jugée difficile à mettre en œuvre dans les délais. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a demandé un moratoire. Source : le quotidien du pharmacien.
La dégradation du déficit de la Sécurité sociale attendu en 2024, évalué à 18 Md€ selon le projet de loi de financement (PLFSS) pour 2025, branche vieillesse et branche maladie confondues, « est d’une ampleur inédite hors contexte de crise », explique froidement la Cour des comptes dans un rapport sur la situation financière de la Sécurité sociale rendu public le 6 novembre.
« Ne faire que de l’ordonnance, ce n’est plus viable » : les petites pharmacies contraintes de se diversifier. Entre 200 et 400 pharmacies ferment tous les ans en France depuis une dizaine d’années. En cause, une marge qui se contracte alors que l’État réduit de plus en plus le prix des médicaments. Source : Le Parisien.
Après cinq jours de campagne cette année, le nombre de Français à s’être fait vacciner contre la grippe était le plus bas depuis six ans. Selon les données de GERS Data, un recul de précisément 20 % du nombre de vaccinations par rapport aux cinq premiers jours de la campagne 2023. Les chiffres donnés par IQVIA vont dans le même sens. Après quinze jours de campagne, soit au 30 octobre, le nombre de doses délivrées par les pharmaciens en 2024 (environ 3,1 millions) est inférieur de 16 % par rapport au total enregistré en 2023 à la même période. Une baisse qui représente tout de même 600 000 doses en moins. Point positif, le nombre d’injections réalisées par les officinaux, lui, diminue beaucoup moins fortement (-4 % par rapport aux quinze premiers jours de 2023).
La Commission européenne a infligé, le 31 octobre, une amende de 462,6 millions d’euros au groupe pharmaceutique israélien Teva, lui reprochant un « abus de position dominante » pour son médicament contre la sclérose en plaques, Copaxone (acétate de glatiramère). Ces faits lui ont été reprochés en Belgique, en Tchéquie, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne et en Espagne, sur des durées allant de 4 à 9 ans. Source : le quotidien du pharmacien.
Les statistiques diffusées par le cabinet d’études « La longue vue » sont édifiantes : près de 14 % des pharmaciens de plus de 62 ans sont installés dans un désert médical. De quoi craindre pour la cession de leur officine et la continuité des soins dans ces territoires fragiles.
Fixé à 85,1 %, le taux de pénétration mensuel des génériques en ville est en légère progression. Depuis 2023, 11 nouvelles molécules ont été inscrites au Répertoire. Quant au taux de pénétration des biosimilaires, il atteint 34,1 % et progresse de 3 points par an. Source : gers data.
Du 28 octobre au 3 novembre, 1 740 enfants de moins de deux ans ont été hospitalisés pour bronchiolite majoritairement des nourrissons de moins d’un an. Une augmentation significative par rapport à la semaine précédente, témoignant d’une intensification de l’épidémie au début de l’automne. Source : le quotidien du pharmacien.
GROUPEMENTS
Téléconsultation : interview d’une pharmacie Lafayette à Douai, pour le JT de 13h du Groupe TF1
Afin de permettre à ses clients-patients d’accéder facilement à un médecin, Marion Bonafos a choisi d’installer une cabine de téléconsultation MEDADOM au sein de son officine.
Un service santé qui offre plusieurs avantages pour sa patientèle :
- Un accès à un médecin 6j/7 sur un créneau horaire élargi ;
- La possibilité de consulter facilement et rapidement un médecin pour les maux du quotidien ;
- Obtenir une ordonnance à la suite de sa consultation pour se soigner sans délai.
Chez Pharmacie Lafayette, ce sont 60% des officines qui sont équipées en téléconsultation, soit 2 fois plus que le marché.
Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/posts/pharmacie-lafayette_lasantepourtous-pharmacie-teleconsultation-activity-7255546297816956928-Ae5s
Promos, produits de beauté, drive-in… les recettes du succès des pharmacies XXL
Reportage sur une pharmacie Pharmabest à Marseille qui ressemble à un « supermarché ». Ces pharmacies XL peuvent proposer jusqu’à 30 000 produits, sans compter les médicaments. Dans la pharmacie à Marseille, certains salariés travaillent pour le compte des laboratoires et peuvent obtenir des primes…
Lien vers la vidéo : https://www.tf1info.fr/sante/videos/video-promos-produits-de-beaute-drive-in-les-recettes-du-succes-des-pharmacies-xxl-1670-2332538.html
Nouvelle gamme DIY (« do it yourself ») de Leadersanté : Apothicare Les Ingrédients !
La collection Mix & Match d’Apothicare Les Ingrédients propose une sélection d’ingrédients de haute qualité pour créer vos propres soins personnalisés et sur mesure : gommages, baumes à lèvres, déodorants, soins pour le visage, et bien plus encore.
Pour en savoir plus : https://apothicarelesingredients.fr/
500 000 clients encartés dans le programme de fidélité MyBoticinal !
Ce programme apporte des avantages concrets pour la croissance de la pharmacie Boticinal en renforçant la fidélisation de ses clients/patients. Pour les patients : des offres attractives, une cagnotte qui cumule 2% de la valeur des achats, disponible à tout moment et une carte digitalisée pour une accessibilité optimale. Un vrai atout pour fidéliser ! Les pharmaciens partenaires voient une augmentation de plus de 10% du panier moyen de ses clients encartés et de plus de 40% lors du décagnottage.
Source : Linkedin.
EUROPE
Les pharmacies en ligne lancent une campagne pour inciter l’UE à passer au numérique
Le secteur des pharmacies en ligne s’organise à Bruxelles pour pousser la Commission européenne à autoriser l’accès en ligne aux médicaments sur ordonnance. Le lobby des pharmacies en ligne veut donc influencer la révision en cours de la législation pharmaceutique de l’UE. Il propose un amendement à l’article 172 de la directive instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, qui définit les exigences applicables à la vente à distance au public. La bataille s’annonce difficile, car plusieurs pays, dont la France, se sont montrés réticents à l’égard de cette question, notamment en raison des investissements considérables réalisés pour renforcer les infrastructures physiques à la suite de la pandémie de Covid-19.
Lien vers l’article : https://www.euractiv.fr/section/pharma/news/les-pharmacies-en-ligne-lancent-une-campagne-pour-inciter-lue-a-passer-au-numerique/
Allemagne : outre-Rhin, les « pharmacies light » assombrissent l’avenir de la profession
Alors que les fermetures d’officines n’ont jamais été aussi nombreuses, le ministre allemand de la santé Karl Lauterbach persiste dans sa volonté de créer des « officines sans pharmaciens », qui seraient reliées aux officines principales par des équipements de télépharmacie. Au cours de leur congrès annuel, qui s’est ouvert en octobre à Munich, les pharmaciens ont rappelé que ce projet « met en danger la chaîne de distribution du médicament et la santé des patients ». Pour les pharmaciens, l’avenir ne passe pas par les « pharmacies light », mais par un renforcement des fonctions et des missions des officines, y compris pour compenser la baisse du nombre de médecins à travers le pays en assurant certains actes de prévention, de dépistage et de diagnostic. Cela passe toutefois, selon l’ABDA, la fédération professionnelle des pharmaciens, par une nette revalorisation de l’honoraire de délivrance, bloqué depuis 2013 à 8,35 euros par boîte. Face à la hausse de leurs coûts et charges, les pharmaciens réclament un honoraire de 12 euros, auquel le ministre a opposé une fin de non-recevoir. Il leur promet néanmoins une revalorisation progressive à compter de 2026, couplée à une évolution du financement de leurs actes…
Source : le quotidien du pharmacien.
La « Nuit de la vaccination » séduit les Allemands
« Il y a la nuit des musées, la nuit des églises… pourquoi ne pas faire une nuit des vaccinations à l’officine ? » C’est lors d’une promenade à bicyclette qu’Heike Gnekow, titulaire à Hambourg, a eu l’idée d’adapter la formule des « nuits » à la vaccination en pharmacie. Après une première expérience en 2023, l’édition 2024, le soir du 1er octobre, a confirmé l’intérêt des Allemands pour cette formule, en passe d’être pérennisée. « Nous démontrons une nouvelle fois les avantages des officines de proximité », concluent les pharmaciens : « plutôt que de réduire le nombre et les missions des pharmacies, comme l’envisage le gouvernement, le succès de cette nuit des vaccinations montre qu’il est de l’intérêt de tous de renforcer encore notre rôle en santé publique. »
Source : le quotidien du pharmacien.