Actualités du 5 au 9 février 2024

GOUVERNEMENT ET PARLEMENT

 

Frédéric Valletoux nommé ministre délégué à la Santé

Frédéric Valletoux a été nommé ce jeudi 8 février ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, sous la tutelle de Catherine Vautrin. Régulièrement pressenti à ce poste ces dernières années, le député Horizons (Seine-et-Marne) de 57 ans fait enfin son apparition au gouvernement de Gabriel Attal, qui a mis un mois pour être constitué. “Sa nomination est un signe envoyé à l’hôpital. Il y a énormément de travail à faire pour le monde de la santé: lui apporter beaucoup d’apaisement et lui donner des perspectives d’avenir, mais il est capable de relever le gant”, salue François Braun, titulaire du poste de 2021 à 2022. Autre nomination à Ségur : Fadila Khattabi, qui conserve son poste de ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, auquel elle se voit ajouter les Personnes âgées. Lien vers le portrait du nouveau ministre : https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/remaniement/qui-est-frederic-valletoux-le-nouveau-ministre-delegue-en-charge-de-la-sante-4e9b21b6-c6af-11ee-8011-b976796527e7

 

Le gouvernement veut des Services d’accès aux soins dans tous les départements d’ici à cet été

Lors de la séance de questions au gouvernement tenue ce 7 février à l’Assemblée nationale, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a fait le point sur les services d’accès aux soins (SAS). En affichant un objectif clair : que chaque département en dispose d’au moins un d’ici à cet été.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Après l’Assemblée nationale, le Sénat vote l’interdiction des Puffs

Si l’Assemblée nationale a voté l’interdiction de la cigarette électronique jetable Puff en décembre dernier, le Sénat a fait de même, ce mercredi 7 février, avec un léger durcissement du texte. Les élus de la chambre haute ont, en effet, précisé que l’interdiction concerne “la fabrication, la mise en vente, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit”. Une infraction à cette loi sera sanctionnée par une amende de 100 000 euros. Source : egora.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Pharmacie d’officine : l’UNPF réagit au piétinement des négociations économiques

L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) réagit au piétinement des négociations en cours sur l’avenant économique à la convention pharmaceutique, dont il ne ressort pour le moment « aucune avancée ». « Le ras-le-bol et le désarroi des titulaires et de leurs équipes se muent à présent en colère », estime l’UNPF. « Les pharmaciens ne se contenteront pas d’un statu quo. Sortir de la prochaine réunion plénière, prévue avec l’Assurance maladie début mars, sans proposition concrète et significative de revalorisation représenterait une catastrophe pour le réseau. Faute de signaux positifs d’ici ce rendez-vous majeur, nous n’hésiterons pas à provoquer le destin, en appelant à une mobilisation unie de toutes les forces vives qui veulent préserver l’accès des Français à une pharmacie de qualité et proche de chez eux »

Lien vers la position de l’UNPF : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/negociations-economiques-sans-hausser-le-ton-nous-naurons-rien

 

Les URPS pharmaciens dans le viseur de la Cour des comptes

Actives en ce qui concerne la mise en place d’expérimentations, mais peuvent mieux faire sur certains volets de leur gestion financière : c’est le verdict émis par le rapport de la Cour des comptes sur le bilan des URPS pharmaciens, douze ans après leur création. Étudiant une éventuelle refonte du système de financement, la Cour s’est penchée sur les comptes des URPS, financées par les contributions des professionnels de santé à hauteur de 0,1 % à 0,5 % de leur chiffre d’affaires, et pour certaines d’entre elles par le fonds d’intervention régional (FIR). Selon le rapport, une majorité d’URPS sont inactives et thésaurisent de manière anormale les ressources publiques, certaines allant jusqu’à opérer des placements financiers risqués (produits obligataires), quand ce ne sont pas des dépenses discutables.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-urps-pharmaciens-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240206%5D&utm_content=20240206&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Ordonnance numérique : on n’est qu’au début et déjà des bugs

L’ordonnance numérique, qui est censée améliorer la prise en charge des patients et la lutte contre la fraude, doit être généralisée au 31 décembre 2024. « Le dispositif est d’ores et déjà opérationnel dans toutes les pharmacies équipées d’un logiciel de gestion d’officine (LGO) avec une version Ségur. Il suffit de scanner le QR Code en bas de l’ordonnance pour la voir s’afficher sur l’écran au comptoir. A condition toutefois d’avoir au préalable qualifié l’INS du patient », a indiqué Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). « Nous allons commencer à voir arriver dans nos officines des ordonnances numériques au cours de l’année 2024. Certains en ont peut-être déjà reçu. », a-t-il ajouté avant de confier qu’un travail allait être mené pour régler les bugs inhérents au démarrage.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Fausses ordonnances : quand l’Assurance maladie préfère faire payer les pharmaciens

Cinquième opus des réunions conventionnelles et toujours autant de tensions. Ce matin, mercredi 7 février, c’est la problématique de la fraude qui a été abordée entre les syndicats représentatifs de la profession et l’Assurance maladie. Nombreuses sont les pharmacies, essentiellement en Ile-de-France, victimes de fausses ordonnances. Résultat, la caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) récupère les indus, parfois en mettant en péril la viabilité de l’officine.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/fausses-ordonnances-pourquoi-les-pharmaciens-sont-ils-les-seuls-a-lutter-contre-les-fraudes.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Harcèlement administratif : l’USPO dénonce les méthodes abusives de certaines CPAM

Une campagne de récupération massive d’indus est menée par certaines CPAM depuis plusieurs mois. Cette stratégie administrative cible aveuglement les pharmacies en contradiction totale avec l’accès aux traitements des patients. L’USPO s’oppose fortement à ces méthodes injustes et incompréhensibles pour les pharmaciens mais également pour les patients et demande à l’assurance maladie d’y mettre fin immédiatement. Un travail de simplification des règles de prescription et de dispensation doit être engagé immédiatement.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/harcelement-administratif-luspo-denonce-les-methodes-abusives-de-certaines-cpam/

 

Pub interdite pour l’ibuprofène 400 mg

L’ANSM interdit toute promotion de l’ibuprofène 400 mg à partir du 2 avril. Cela concerne notamment l’Advil®, le Nurofen®, le Spedifen® et les génériques, tous vendus sans ordonnance. En cause, les signalements de graves effets indésirables graves comme des hémorragies gastrodigestives et des atteintes rénales, qui “ont augmenté parallèlement au nombre de publicités auprès du grand public en faveur de l’ibuprofène 400 mg et aux ventes de ces médicaments”, justifie l’ANSM. Le traitement peut aussi empêcher de détecter une infection, potentiellement lourde, et donc provoquer des complications.

Sources : le Parisien, le quotidien du pharmacien.

 

Produits de contraste : les stocks ne seront pas repris par les laboratoires

Alors que les produits de contraste ne seront prochainement commandés que par les cabinets de radiologie et non plus par les officines (sauf quelques exceptions), la question de la reprise des stocks des officines restait en suspens. Les laboratoires viennent d’indiquer que ces produits issus du circuit officinal ne seraient pas repris. Alors que les stocks des grossistes-répartiteurs, eux, le seront. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) recommande donc aux pharmaciens de “retourner dès à présent et avant le 1er mars 2024 tous les produits concernés par cette mesure à leur grossiste”, et de “commander les produits au fil de l’eau afin de ne pas se retrouver avec des produits invendables par la suite”.

Sources : le moniteur des pharmacies et  le quotidien du pharmacien.

 

La Cnam accepte de revaloriser le tarif de la consultation des médecins à 30 euros… mais quand?

Lors de la troisième séance “multilatérale” de négociations conventionnelles, le jeudi 8 février en début d’après-midi, la Caisse nationale de l’Assurance (Cnam) s’est montrée prête à financer une revalorisation de la consultation du médecin généraliste traitant à 30 euros. Le directeur général de la Cnam Thomas Fatôme réclame toutefois des contreparties “pour améliorer l’accès aux soins, la qualité et la pertinence des actes”. Il rappelle ainsi qu’un généraliste prescrit en moyenne, chaque année, pour 700.000 € d’examens biologiques, arrêts maladie, médicaments, transports sanitaires, etc. Et réclame des engagements collectifs, “par exemple diminuer de 90% certains examens biologiques inutiles et de 25% les prescriptions d’antibiotiques à l’horizon 2027”. Au total, une quinzaine d’objectifs et de leviers d’action dédiés ont ainsi été identifiés. Reste à négocier “le calendrier de montée en charge”…

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/assurance-maladie-mutuelles/84151-la-cnam-accepte-de-revaloriser-le-tarif-de-la

 

Non au dépistage systématique de l’infection à cytomégalovirus

Faut-il mettre en place un dépistage sanguin systématique de l’infection à cytomégalovirus pendant la grossesse afin de prévenir la transmission de ce virus de la mère à l’enfant ? C’est à cette question que vient de répondre, par la négative, le Haut Conseil de la santé publique.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/infectiologie/non-au-depistage-systematique-de-linfection-cytomegalovirus?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240205%5D&utm_content=20240205&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Exercice illégal de la profession : une double condamnation inédite

En février 2023, l’Ordre national des pharmaciens déposait une plainte pénale à l’encontre d’un naturopathe, dans un contexte de charlatanisme, au double motif d’exercice illégal de la pharmacie et de la biologie médicale. La décision le condamnant ainsi que son associé est désormais définitive. Début 2023, l’Ordre avait été fortuitement destinataire d’un e-mail de ce naturopathe dont l’association proposait :

  • d’entrer dans un protocole de recherche nécessitant des examens sanguins ;
  • des produits répondant à la définition de médicament par présentation (« traitement contre la maladie de Lyme » par exemple), et des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro plus particulièrement des autotests relevant du monopole pharmaceutique.

Tous deux ont été reconnus coupables des infractions d’exercice illégal de la pharmacie et de la biologie médicale, ainsi que d’avoir effectué de la publicité comportant de fausses allégations. Le naturopathe a par ailleurs été reconnu coupable de l’infraction d’exercice illégal de la médecine.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/exercice-illegal-de-la-profession-une-double-condamnation-inedite

 

La DNS communique pour une utilisation éthique du numérique en santé

Pour mettre en avant les bénéfices du numérique en santé dans le respect des droits des usagers et des bonnes pratiques des professionnels, la Délégation au numérique en santé (DNS) du Ministère de la santé diffuse une campagne nationale intitulée “Pour ma santé, je dis oui au numérique”.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/la-dns-communique-pour-une-utilisation-ethique-du-numerique-en-sante

 

Fauteuils roulants en officine : menace sur la délivrance au 1er juillet 2024

Accompagnant les doutes du député #SébastienPeytavie, exprimées à l’Assemblée nationale sur la faisabilité de la réforme des V.P.H. sans concertation, les officines s’interrogent sur la poursuite de l’offre locative de fauteuils en pharmacie pour des dizaines de milliers de patients en perte d’autonomie, à partir du 1er juillet 2024. Federgy a signé un courrier avec les syndicats de pharmaciens, l’UDGPO et l’UFAT (Union des Fabricants d’Aides Techniques) sur ce sujet à destination du président de la République, Emmanuel Macron.

Sources : Le Pharmacien de France, Federgy.

 

CHIFFRES

 

« Aujourd’hui, avec 10 € en poche, vous pouvez acheter 10 pharmacies d’officine. » Ce vendredi 9 février, lors du point hebdomadaire avec ses adhérents, Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), s’est ému d’une problématique qui est en train de devenir, selon lui, majeure. « Il suffit de se balader sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que le phénomène des pharmacies à vendre pour 1 € a pris une ampleur insoupçonnée. Des confrères qui ne veulent pas abandonner leur village et leurs patients, mais qui souhaitent partir à la retraite, ne trouvent pas de repreneur, même à 1 €. Le réseau est en train d’exploser. Or, si nous perdons la proximité, le maillage et la ruralité, nous perdrons notre rôle dans la société française », a alerté le président de la FSPF en rappelant son désaccord sur les pistes envisagées pour enrayer le phénomène. « Les solutions que l’on nous propose, autoriser les succursales ou permettre de nouvelles ouvertures dans les communes de 2 500 habitants, sont des leurres, a-t-il estimé. Source : le moniteur des pharmacies.

Aujourd’hui 90% des Français ont déjà eu recours à au moins un outil /service numérique en santé. 78 % des Français utilisent des services de rendez-vous en ligne, selon une vaste enquête menée par la Délégation au numérique en santé (DNS) avec Verian et Harris Interractive. 67% recourent en outre à un service de récupération d’examens, 31% pratiquent la téléconsultation et 26% disposent d’un objet connecté qui collecte leurs données de santé. Sources : le Figaro, le ministère de la santé. Lien vers la synthèse : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/20240205_synthese-numerique-sante.pdf

Aujourd’hui, avec le Ségur du numérique en santé, 98 % des pharmacies sont en capacité technique de lire les ordonnances numériques. « Nous avons pu la tester, cela faisait partie des critères qu’il y ait au moins une tentative de connexion au serveur de l’assurance maladie », explique Xavier Vitry, membre de la délégation qui travaille à la mise en œuvre de la feuille de route du Numérique en santé.

Poursuivis pour avoir généré et revendu des milliers de faux pass sanitaires entre juillet 2021 et janvier 2022, treize prévenus ont été condamnés mardi à Paris à des peines de prison allant de six mois à deux ans de prison ferme et à des amendes allant de 8000 à 50 000 euros. Plus d’une trentaine de « professionnels de santé impactés », « plus de 121 000 » faux pass, et des « profits estimés à 22 millions d’euros » a résumé la présidente du tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de treize prévenus âgés de 21 à 34 ans. Source : pharm-enews.fr

« Aujourd’hui, les étudiants en 6e année touchent 550 euros. Au regard de leur engagement, cela est très insuffisant. » Citation du Pr Vincent Lisowski, président de la conférence des doyens de pharma dans la revue pharma.

20 % seulement des pharmaciens ont recours à un logiciel ou à un prestataire pour définir la politique de prix dans leur officine (Selon une enquête CallMediCall/ « Le Quotidien du pharmacien » réalisée du 4 au 19 janvier 2024).

Pour accélérer les campagnes de dépistages, l’Assurance-maladie, qui consacre chaque année 16,1 milliards d’€ à la prise en charge des cancers en France, entend envoyer 13,6 millions d’invitations à réaliser un dépistage du cancer colorectal, 10,4 millions pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et 5 millions pour le cancer du sein, précisent Les Échos.

Près de 20% des Français assurés (12 millions de personnes) bénéficiaient en 2022 de la reconnaissance d’une ALD par l’Assurance-maladie et d’une prise en charge à 100% de leurs dépenses de soins liées à la maladie. Ils représentaient en 2020 près de 66% de l’ensemble des dépenses de santé. Si l’heure est à la prudence, certaines initiatives émergent déjà. Le gouvernement entend ainsi forcer les médecins à mieux différencier les prescriptions et les soins liés à l’ALD de ceux qui ne seront pas remboursés à 100%. Les mutuelles pourraient aussi être appelées à prendre le relais sur certaines dépenses. Arguant justement du coût croissant des maladies chroniques, l‘exécutif a déjà décidé l’an dernier de demander aux assureurs santé d’assumer une plus grande part des dépenses de santé dentaires.

En 2023, l’ANSM a répertorié 4 925 signalements de ruptures de stock et de risques de ruptures, soit une hausse de + 31 % par rapport à 2022. Une tendance en forte hausse depuis plus d’une quinzaine d’années qui, selon certains observateurs, n’est pas prête de s’infléchir. Lien vers la vidéo du moniteur des pharmacies : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/video-penurie-de-medicaments-a-l-epreuve-de-la-transparence.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Le projet de téléconsultations dans les gares avance, avec une trentaine de villes qui pourraient être concernées cette année, rapporte Le Point. En partenariat avec la SNCF, il est porté par Loxamed, dont le fondateur, Arnaud Molinié, assure qu’il ne s’agit pas d’installer des cabines de téléconsultation low cost. “Ce seront des bâtiments en dur, quand c’est possible”, des “espaces de santé”. Les consultations se feront sur rendez-vous. Avant d’être mis en communication avec un médecin, le patient sera accompagné par un infirmier, qui pourra également réaliser des prises de sang ou des vaccinations.

Récemment dévoilée, la nouvelle nomenclature pour les fauteuils roulants, qui doit entrer en vigueur au printemps, proposerait donc un remboursement à 2.600 € pour les manuels et 18.000 € pour les électriques. Avec toutefois un bémol: si ces tarifs sont dépassés, il n’y aura aucun remboursement. Un plafond dénoncé par les associations qui évoquent des équipements dont le prix dépasse les 4.000 € pour les manuels et jusqu’à 60.000 € pour les électriques. Source : Libération.

La première journée d’ouverture du centre de santé commun à Saint-Brieuc et à Trégueux (Côtés-d’Armor), lundi 29 janvier, n’a pas échappé aux habitants. Face à la pénurie de médecins, le standard a reçu plus de 10 000 appels en trois heures. Des vigiles étaient également postés devant le bâtiment pour éviter un débordement. Source: Egora.

25 nouveaux traitements du cancer ont été recommandés pour approbation par l’Agence européenne des médicaments en 2023.

Dans son dernier baromètre, Santé publique France alerte sur la hausse des pensées suicidaires et des tentatives de suicide. Parmi les sondés de 18 à 85 ans, 4,2% ont pensé au suicide en 2021. Les plus concernées sont les femmes, représentées à hauteur de 4,8%, contre 3,5 % d’hommes. Ainsi que les jeunes de 18 à 24 ans: 7,2% ont pensé au suicide, contre 4,6% en 2017. Autre enseignement de l’enquête: d’autres catégories, comme les personnes vulnérables sur le plan socio-économique, celles vivant seules ou élevant seules leurs enfants, sont davantage touchées par les gestes et idées suicidaires. Si la souffrance mentale est souvent au cœur de ces difficultés, la maladie peut aussi avoir un impact fort.

Les centres médicaux ouverts sept jours sur sept se multiplient en France, constate Libération, en saluant un nouveau modèle de médecine généraliste plus flexible, qui séduit les jeunes docteurs et les patients qui peinent à trouver des praticiens. En Bretagne, le troisième du genre vient d’ouvrir ses portes près de Rennes. “Ce n’est pas juste un centre de soins non programmé. Les cinq praticiens qui s’y relaient sont tous des généralistes libéraux conventionnés secteur 1 qui peuvent devenir médecins traitants de patients qui n’en trouvent pas”, explique Antoine Langevin, 31 ans, un des trois porteurs du concept en Bretagne.

“80% des médicaments fabriqués en France ont reçu l’autorisation de mise sur le marché il y a huit ans, et ne sont donc pas loin de perdre leur brevet”, constate Éric Baseilhac, le directeur des affaires économiques du Leem. Des produits indispensables pour le système de soins, mais à faible valeur ajoutée. A contrario, sur les 404 nouveaux médicaments approuvés en Europe entre 2016 et 2020, 33 seulement sont produits en France, selon le Leem, contre 82 en Allemagne, 68 au Royaume-Uni et 62 en Irlande.

3,5 % des 6.072 décès déclarés par certificat électronique la semaine dernière mentionnaient la grippe comme affection morbide ayant directement provoqué ou contribué au décès, soit davantage que la Covid-19, mentionnée dans 2,3% des décès.

Les données de plus de 33 millions de personnes ont été compromises lors de la cyberattaque ayant visé les opérateurs Viamedis et Almerys, qui assurent la gestion du tiers payant pour des complémentaires santé, a annoncé la Cnil. “Les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit”, précise la commission, en ajoutant que les informations bancaires, les données médicales ou les remboursements de santé “ne seraient pas concernées”. Source : Libération.

Le premier confinement décrété en France pendant la pandémie de Covid-19 a réduit la transmission du virus de 84%. C’est la conclusion d’une vaste étude, qui évalue aussi l’influence des couvre-feux et de la vaccination, menée par des chercheurs de l’université et du CHU de Bordeaux et de l’Inserm. Les résultats, publiés mercredi dans la revue Epidemics, montrent aussi que le couvre-feu à 18 heures a été plus efficace qu’à 20 heures (réduction de 68% contre 48%).

20.000 décès auraient pu être évités en France pendant la pandémie de Covid-19 grâce à un confinement une semaine plus tôt, selon des chercheurs de l’université et du CHU de Bordeaux, de l’Inserm et d’Inria. Leurs données montrent en outre que 159.000 décès et 1,48 million d’hospitalisations ont été évités en France grâce à la vaccination.

Seuls 10% des élèves de 5e ont reçu une première dose de vaccin contre le papillomavirus, selon des premiers chiffres provisoires du ministère de la Santé, qui attend le bilan définitif de sa première campagne dans les collèges pour décider d’éventuelles adaptations l’an prochain. Le chiffre est éloigné de l’objectif des 30% fixés par le gouvernement. Pour la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV), la campagne a pâti, entre autres, d’une organisation administrative “un peu lourde et compliquée”. Source : What’s Up Doc.

Selon les chiffres de la Délégation au Numérique en Santé, 15,6 % de la population, soit plus de 10 millions d’assurés, ont activé leur compte sur Mon espace santé.

1800 pharmacies, à peu près, soit moins de 10% de l’effectif national ont pratiqué la dispensation à l’unité de médicaments antibiotiques en 2023, selon une information de l’Assurance maladie transmise aux syndicats de pharmaciens.

 

GROUPEMENTS

 

Fonds d’investissement : quel intérêt pour les groupements de pharmacies ?

Alors que la financiarisation de la santé inquiète les pharmaciens, Emmanuel Schoffler, CEO chez Healthy Group, et Laurent Keiser, président d’Aprium Pharmacie, font le point sur le rôle de leurs actionnaires et leur aide aux primo-accédants. Healthy Group, la maison mère de l’enseigne Aprium Pharmacie (475 officines à plus de 1,6 M€ de chiffre d’affaires), s’apprête à accueillir à son capital Ardian, BPI France et MACSF. Pour autant, peut-on considérer que la présence de fonds d’investissement présents dans le capital d’un groupement relève de la financiarisation du secteur de la pharmacie ? Non, pour Emmanuel Schoffler, CEO chez Healthy Group : « Les bailleurs de fonds vont nous permettre un développement plus rapide dans les cinq à six ans à venir en matière de services, de logistique, de digital, etc. Une telle stratégie nécessite des ressources et les seules cotisations des adhérents ne suffisent pas », explique-t-il. « Un fonds d’investissement comme Ardian a choisi Aprium pour ses réalisations afin d’accompagner les pharmaciens  du groupement dans les années à venir. Ardian n’a pas vocation à entrer dans le capital des pharmacies », poursuit Emmanuel Schoffler.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Officine et investisseurs : les obligations convertibles ont-elles un avenir ?

Le groupement Pharmacie Lafayette peut être amené à financer une officine via des obligations convertibles. Un outil financier qui devrait, pour l’enseigne se développer, dans les années à venir. Le groupement n’intervient pas dans le montage financier dans le cadre d’une acquisition d’officine via des obligations convertibles. Le montage a lieu entre l’apport personnel du titulaire, le fonds d’investissement et la banque. « C’est le marché qui fait que les obligations convertibles vont se développer de plus en plus. Le fonds d’investissement est comme une banque, c’est le pharmacien qui pilote », précise Pierre-Henri Cazaly, directeur du développement chez Pharmacie Lafayette. Il est par ailleurs possible pour un titulaire de rembourser ses obligations convertibles pour « sortir» le fonds au bout de 5 ans. Comment ? Le modèle Pharmacie Lafayette génère une croissance et une rentabilité suffisantes pour permettre cette sortie rapide. Pour autant, Pierre-Henri Cazaly insiste : « Ce qui est primordial, c’est l’indépendance du pharmacien car il engage son diplôme et son capital ». 

Source : le moniteur des pharmacies.

 

AILLEURS

 

Royaume-Uni : des médicaments d’ordonnance accessibles sans restriction sur Internet

Une enquête de la BBC a révélé que 20 pharmacies en ligne vendaient des médicaments sans vérifier les prescriptions. Les journalistes ont ainsi pu acheter plus de 1.600 pilules sans aucune contestation. Ce n’est pas la première fois que le problème est soulevé. En 2020, la presse avait rapporté le décès d’une jeune femme à la suite d’une surdose accidentelle de médicaments achetés en ligne sans ordonnance, alors que leur dispensation est soumise à des règles strictes en ville. Selon la BBC, des médicaments à haut risque et pouvant entraîner une dépendance, notamment des benzodiazépines et des antidépresseurs, sont aussi vendus sur Internet sur la simple base de questionnaires en ligne.

Source : https://www.bbc.com/news/health-67714023