Actualités du 6 au 17 mai 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La CNAM déçoit, la grève du 30 mai se précise

La dernière réunion multilatérale avec l’assurance-maladie dans le cadre des négociations conventionnelles portant sur le volet économique n’a absolument pas satisfait les syndicats représentatifs de la profession. Les propositions économiques formulées par la CNAM sont très loin des attentes et un mouvement de mobilisation d’ampleur nationale, avec en point d’orgue une grève et des manifestations le 30 mai, est prévu. « Le gouvernement actuel ne souhaite pas le maintien du réseau pharmaceutique tel qu’il est aujourd’hui. »

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus : https://uspo.fr/declarez-votre-officine-pour-la-greve-des-gardes-18-au-20-mai-et-fermeture-du-30-mai/

 

« Intéressantes, mais insuffisantes »

Les dernières propositions de l’Assurance maladie ont été dévoilées le 14 mai dernier et la FSPF a envoyé sa réponse dès le lendemain. La balle est à présent dans le camp de la Cnam, qui a promis un retour dès le 21 mai. En tout état de cause, précise Philippe Besset, la dernière proposition de l’Assurance maladie sera présentée lors de l’assemblée générale de la FSPF le 7 juin prochain. Charge aux élus de décider d’une signature de l’avenant conventionnel ou pas. « Ma préconisation sera probablement de signer car nous avons un certain nombre de confrères en grande difficulté en zone rurale et ne pas prendre les 20 000 euros proposés par la Cnam pourrait nous amener à perdre quelques dizaines ou centaines d’officines supplémentaires, s’inquiète le président. C’est une très lourde responsabilité. C’est dans ce contexte que je défends l’idée d’une signature de combat. »

Source : le pharmacien de France.

Pour en savoir plus sur les propositions : https://www.revuepharma.fr/2024/05/5-centimes-pour-lhonoraire-a-lordonnance-10-euros-pour-les-trod-20-000-euros-pour-les-officines-fragiles-ce-que-propose-la-cnam-aux-pharmaciens/?utm_source=brevo&utm_campaign=Pharma%20weekly%20news%2017%20mai&utm_medium=email

 

Grève du 30 mai : syndicats et étudiants désormais unis pour la mobilisation

Les trois syndicats de titulaires, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), sont unis pour un mouvement de grève le 30 mai prochain. Des revendications sur 5 axes essentiels :

  • Une augmentation des revalorisations proposées par l’Assurance maladie dans le cadre des négociations conventionnelles. Si les montants doivent être revus à la hausse, les syndicats veulent aussi des revalorisations plus rapides afin de sauver les officines en difficulté aujourd’hui.
  • La mise en musique rapide de dispositifs pour aider les officines les plus fragiles.
  • Les ruptures de médicaments. Elles sont chronophages et représentent des pertes de chance très conséquentes pour les patients. Les syndicats regrettent le double discours du gouvernement consistant à prôner un engagement à la réindustrialisation tout en étant dans des politiques de baisse de prix.
  • L’opposition aux stocks déportés envisagés par le gouvernement. Gabriel Attal, Premier ministre souhaite déployer la vente de médicaments par le pharmacien sur internet. L’ensemble des syndicats sont fortement opposés à cette volonté de l’exécutif et ne souhaitent pas d’un « Amazon-pharmacie» dangereux pour les patients et la survie du réseau officinal.
  • La réforme des études de santé. A ce stade aucune directive n’a été donnée sur la réforme souhaitée unanimement par les étudiants en pharmacie.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Grève nationale des pharmaciens le 30 mai : une journée de mobilisation pour préserver le réseau des officines !

A l’initiative des syndicats, les représentants de la profession pharmaceutique ont confirmé hier une grande journée de mobilisation prévue pour le 30 mai. Les raisons de la colère : alerter les patients sur le risque de déserts pharmaceutiques, faire part du mécontentement généralisé de ces professionnels de santé sur les difficultés économiques auxquelles ils font face depuis près de trois ans, et enfin l’absence d’avancée pour la réforme du troisième cycle des études pharmaceutiques (R3C).

Lien vers le communiqué de presse de la profession : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2024/05/2024-05-17_Gr%C3%A8ve-du-30-mai-CP-COMMUN.pdf

 

Grève : inquiet pour l’avenir des officines, l’Ordre rejoint la mobilisation

Dans un communiqué publié ce vendredi 17 mai, l’Ordre national des pharmaciens a indiqué s’associer au mouvement gréviste du jeudi 30 mai. « Au-delà des difficultés économiques auxquelles fait face la profession, les pharmaciens d’officine entendent alerter sur les risques liés à une réforme présentée comme une apparente “simplification des normes”, notamment concernant la vente en ligne de médicaments. L’Ordre se dit également préoccupé par les problématiques d’accès aux soins et aux médicaments, notamment avec le phénomène des pénuries, la fragilisation de la présence pharmaceutique dans les territoires et la réforme des études de pharmacie qui reste attendue par l’ensemble des acteurs. » L’Ordre dit également « œuvrer sur l’ensemble de ces sujets auprès des pouvoirs publics dans l’intérêt des patients et de la santé publique. »

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/communiques-de-presse/cp-mobilisation-du-30-mai-2024

 

Le 30 mai : les actions pour l’équipe officinale

Pour le 30 mai prochain, le titulaire a le choix entre deux options :

  1. La pharmacie reste ouverte en l’absence du titulaire qui, lui, ira manifester dans la rue. « Cette situation n’est possible que si le ou les adjoints salariés sont présents, puisque la pharmacie ne peut pas ouvrir sans pharmacien », rappelle David Brousseau, secrétaire fédéral FO pour la pharmacie d’officine. Dans ce cas, les salariés exécuteront leurs tâches comme habituellement.
  2. La pharmacie ferme pour cause de mobilisation. « Une pharmacie fermée au public ne signifie pas que les salariés ne peuvent pas être présents pour réaliser d’autres tâches. Sauf contre-ordre du titulaire, l’équipe officinale doit donc se rendre sur son lieu de travail selon le planning préalablement établi », s’accordent à dire d’une même voix David Brousseau et Daniel Burlet en charge des affaires sociales au sein de l’USPO. Mais attention ! « Si un titulaire indique à ses salariés de ne pas venir au travail, il sera quand même obligé de les rémunérer. Il ne peut pas non plus imposer un jour de congés payés (CP), car le délai de prévenance d’un mois n’est pas respecter », met en garde David Brousseau. De même, ces heures ne peuvent pas être récupérées car elles n’entrent pas dans le champ de l’article L. 3121-50 du Code du travail.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Economie : signer l’avenant conventionnel pour sauver les officines les plus fragiles ?

Philippe Besset, président de la FSPF avait un mandat d’obtenir 7,8 milliards d’euros pour chacune des années 2025, 2026 et 2027. En l’état, selon les projections de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), en cas de signature de l’avenant, les pharmaciens bénéficieraient de 7,524 milliards en 2025, 7,721 milliards en 2026 et 7,918 milliards en 2027. Au total, il existerait donc un delta de 300 millions entre les demandes de la FSPF et les propositions de la Cnam sur l’ensemble des 3 années. « Cette offre est intéressante mais insuffisante. Les montants permettant la survie des officines fragilisées et la revalorisation des salaires de nos équipes arrivent trop tard. Si les sommes proposées pour 2027 étaient accordées en 2025, je signerais tout de suite. Hier après-midi, avec l’autorisation de mon Conseil d’administration j’ai fait une contreproposition à l’Assurance maladie. Elle s’est engagée à revenir vers nous avant le 24 mai prochain. Le 7 juin, je présenterai à mes membres les propositions de l’Assurance maladie avec pour mandat d’accepter ou de refuser ce qui est sur la table », note Philippe Besset.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/economie-signer-l-avenant-conventionnel-pour-sauver-les-officines-les-plus-fragiles.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Contre la vente en ligne

«Je ne veux pas qu’un pharmacien ait son officine dans un quartier et par ailleurs 10 000 mètres carrés de surface à côté, dans une zone commerciale où il arrose la France et l’Europe de médicaments », a lancé le président de la FSPF. Il a également affirmé : « Notre contre-projet, porté par les groupements de pharmaciens, consiste à faire en sorte que tous les pharmaciens puissent avoir une ouverture sur le monde au travers de la vente en ligne. Mais tout doit partir de la pharmacie. Les stocks déportés, c’est non. » «Les plateformes avec des stocks déportés, ça s’appelle Amazon. Donc c’est la mort de la pharmacie», a prévenu Pierre-Olivier Variot. Les syndicats comptent évoquer ensemble ce sujet lors d’un rendez-vous commun à Matignon le 23 mai.

Source : Libération.

 

Rapport Ferracci : le projet de loi sur la dérégulation de la profession serait pour septembre

Le rapport Ferracci visant à déréguler les professions libérales a longtemps été l’Arlésienne. Cette fois, le doute ne semble plus possible. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) annonce un possible projet de loi lié à ce rapport avec un premier volet en juin et un second en septembre. « Selon nos informations, cette proposition de loi prévoit la création de plateformes et de stocks déportés. Les médicaments vendus en ligne ne partiraient pas des pharmacies mais de ces stocks déportés. C’est la porte ouverte à Amazon et ça, c’est catastrophique. Nous n’en voulons pas », a-t-il alerté.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Aide à mourir : le rôle du pharmacien doit être mieux défini

En cours d’examen à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la fin de vie nécessite d’être modifié pour préciser le rôle des pharmaciens, juge l’Académie nationale de pharmacie (AnP) dans un communiqué publié le 14 mai. Elle juge nécessaire que les pharmaciens soient qualifiés de “professionnels de santé” dans ce texte de loi, au vu des différents actes pharmaceutiques qui “engagent pleinement leur responsabilité”.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.acadpharm.org/dos_public/AVIS_PROJET_LOI_FIN_DE_VIE_2024.05.02_VF.PDF

 

Recypen : recyclage « Made in France » de stylos injecteurs d’insuline

Le Journal officiel du 16 mai 2024 autorise les laboratoires Sanofi et Lilly à participer à l’expérimentation du recyclage des stylos préremplis d’insuline injectable. Nom de code de l’opération : Recypen. A la différence de la solution Returpen lancée par Novo Nordisk fin 2022, Recypen revendique rester sur le territoire national. Le programme, testé pour une durée initiale d’un an, espère collecter 30 % des stylos injecteurs d’insuline usagés des deux laboratoires, ceux-ci constituant plus de la moitié des 84 millions d’unités délivrées chaque année en France. Quatre régions pilotes ont été retenues pour l’expérimentation : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Hauts-de-France et Occitanie. Toutes les pharmacies de ces régions peuvent de facto participer via l’organisme Dastri.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Attractivité du métier de pharmacien : quand l’Ordre chasse sur TikTok

Pour faire face au désintérêt du jeune public pour les études de pharmacies, l’Ordre national des pharmaciens se lance sur TikTok. Un pari peut être payant pour un métier en pénurie. « Pharmacien, le moins connu des métiers connus. » Cette formule de l’Ordre national des pharmaciens traduit une réalité certaine. C’est pour présenter la profession aux jeunes adeptes de TikTok que l’Ordre a créé sur le réseau social la page @les_pharmaciens. Deux vidéos ont été mises en ligne depuis le début du mois de mai.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers Tik tok : https://www.tiktok.com/@milkinprod/video/7311637798837079329

 

Anepf : dangers de la conduite sous l’influence de drogues

L’ANEPF lance officiellement aujourd’hui une campagne de sensibilisation visant à lutter contre les dangers de la conduite sous l’influence de drogues. L’objectif, c’est d’interpeller le grand public sur les risques accrus d’accidents et les conséquences dramatiques qui en découlent.

Lien vers l’article : https://x.com/Pharma_ANEPF/status/1791149473835466772/photo/3

 

Bilan partagé de médicament automatisé

Viatris et Posos ont annoncé le 13 mai la mise à disposition en France d’une “solution de bilan partagé de médicament automatisée” pour les équipes officinales, qui “permet de diviser par trois le temps de gestion administrative dans la réalisation des bilans de médication partagés”.

Source : tic pharma.

 

Renouvellement vaccinal COVID-19 des plus fragiles

Conformément aux avis de la Haute Autorité de santé du 23 février 2023 et du 8 février 2024, les personnes dont la protection immunitaire diminue plus rapidement dans le temps peuvent bénéficier d’une vaccination supplémentaire contre le covid-19 du 15 avril au 16 juin. Il s’agit :

  • Des personnes âgées de 80 ans ou plus ;
  • Des patients immunodéprimés, quel que soit leur âge ;
  • Des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et des unités de soins de longue durée, quel que soit leur âge ;
  • et de toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante.

Ces personnes pourront recevoir une dose de vaccin Covid-19 à partir de 3 mois après la dernière injection ou infection au SARS-CoV-2. Ces personnes seront à nouveau éligibles au début de la campagne de vaccination automnale. Nous souhaitons préciser que toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une injection contre le Covid-19.

Source : DGS Urgent.

 

Pharma Système Qualité souffle ses quinze bougies

Véritable laboratoire à idées, Pharma Système Qualité a dépassé en quinze ans d’existence les prérogatives liées à sa vocation initiale : la démarche qualité à l’officine. Après le succès rencontré avec OSyS (Orientation dans le système de soins) et le label écoresponsable, ECOR, l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle prospecte de nouveaux champs des possibles pour un exercice officinal à forte valeur ajoutée, tant pour le pharmacien que pour les patients.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/pharma-systeme-qualite-souffle-ses-quinze-bougies?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240516%5D&utm_content=20240516&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

JO de Paris : pharmaciens, anticipez vos déplacements !

En prévision des Jeux olympiques et paralympiques qui se dérouleront cet été à partir du 26 juillet, l’Ordre des pharmaciens publie une feuille de route à destination des pharmaciens qui, exerçant à Paris et en Île-de-France, seront soumis à des restrictions de circulation.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/jo-de-paris-pharmaciens-anticipez-vos-deplacements?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240517%5D&utm_content=20240517&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Retraite des pharmaciens titulaires : 4 pistes pour une réforme

Pour améliorer la retraite des pharmaciens titulaires quatre pistes de réflexions sont envisagées. Elles sont actuellement étudiées par les pouvoirs publics et les représentants de la profession. « La première consisterait à offrir la possibilité aux pharmaciens de cotiser dans la classe de capitalisation immédiatement supérieure à celle dans laquelle ils cotisent actuellement. La deuxième impliquerait de modifier complètement la structure de l’assiette de cotisations en y intégrant l’ensemble des dividendes. La troisième inverserait la logique actuelle en plaçant d’office tous les affiliés en classe 13 (17 680 €). Chaque pharmacien ayant la possibilité de demander une réduction en fonction de son revenu professionnel. Ce système permettrait à ceux qui veulent se constituer une retraite plus importante de cotiser au-delà de ce qu’ils devraient théoriquement verser. La quatrième option serait de revoir les barèmes, en fixant dès la classe 3 (7 280 €) des plafonds plus importants. Les deux dernières hypothèses ont les faveurs du conseil d’administration de la CAVP car elles se révèlent les plus simples à mettre en œuvre. L’objectif étant d’atteindre une pension moyenne comprise entre 2 000 et 2 500 €. », souligne Philippe Berthelot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Délégation aux pharmaciens : “Les taux de reconsultation ne semblent ni anormaux ni inquiétants”

En France, les pharmaciens voient peu à peu leurs missions s’élargir. Dans quels pays les pharmaciens exercent-ils déjà de telles fonctions ? Ces prises en charge font-elles l’objet d’évaluations scientifiques ? Garantissent-elles la sécurité des soins ?… Entretien avec Dylan Bonnan, docteur en pharmacie de l’université de Bordeaux, doctorant en pharmaco[1]épidémiologie à l’université de Laval (Québec).

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/delegation-aux-pharmaciens-les-taux-de-reconsultation-ne-semblent-ni

 

Défaut d’impression de quelques pipettes graduées de Doliprane 2,4 % suspension buvable : vérifiez les pipettes dans vos boîtes

L’ANSM a été informée par le laboratoire Opella Healthcare France d’une absence de graduation sur uniquement une trentaine de pipettes qui servent à prélever la bonne dose de Doliprane 2,4 %, suspension buvable pour le donner aux nourrissons et aux enfants.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/defaut-d-impression-de-quelques-pipettes-graduees-de-doliprane-2-4-suspension-buvable-verifiez-les-pipettes-dans-vos-boites

 

Préservatifs féminins : une troisième marque remboursée

Le Journal officiel du 16 mai 2024 inscrit une troisième référence de préservatifs féminins sur la liste des produits et prestations remboursables (LPP). Après Ormelle de la société Sugant et So Sexy & Smile de la société Terpan, c’est au tour des préservatifs féminins lubrifiés Be Loved Free de la société Antoine Healthcare d’être pris en charge pour la contraception et la prévention d’infections sexuellement transmissibles. Le remboursement entre en vigueur à compter du 29 mai. Le prix limite de vente de la boîte de 2 préservatifs Be Loved Free est fixé à 4,17 €.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

La proposition de revalorisation par l’Assurance maladie dévoilée lors de la dernière réunion multilatérale, mardi 14 mai 2024, est «inférieure» au milliard d’euros supplémentaires par rapport à 2019 que les syndicats espéraient pour le réseau en 2025. Selon les calculs, le conseiller économiste de l’USPO, Guillaume Racle, «on [leur] propose en moyenne, plus de 5 500 euros par officine et par an entre 2023 et 2027». Une somme «dérisoire» par rapport aux besoins de financement des officines, qui font face à une «augmentation des charges induites aux deux tiers par l’inflation des frais de personnel et de loyer», selon lui. Source : Libération.

Négos médicale : une convention médicale à deux milliards d’euros ? Pour convaincre les syndicats de médecins de signer le texte conventionnel, le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, abat ses dernières cartes. Source : le quotidien du médecin.

Devant l’opposition unanime des syndicats aux deux calendriers d’application des revalorisations tarifaires proposés jeudi soir – l’un dynamique, l’autre plus tardif – la Cnam a proposé ce vendredi 17 mai, dans l’après-midi, un troisième scénario, prévoyant une hausse du G à 30 euros dès décembre 2024. La Cnam propose notamment une consultation de déprescription, rémunérée à hauteur de 60 €. Elle concernerait plus précisément les patients de plus de 80 ans hyperpolymédiqués (au moins 10 lignes de traitement médicamenteux) et ayant bénéficié d’un bilan de médication réalisé par le pharmacien. Source : le quotidien du pharmacien.

30 % des Français mettent la santé parmi les trois secteurs dont ils tiendront le plus compte dans leur choix de vote pour les élections européennes du 9 juin prochain. La thématique arrive ainsi en troisième place derrière le pouvoir d’achat (53%) et l’immigration (33%), selon un sondage Ipsos pour Le Parisien.

Un mois et demi après l’appel à la mobilisation, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) n’a obtenu aucune concession du gouvernement. La hausse des tarifs des cliniques reste ainsi de +0,3% cette année, alors qu’ils progressent de 4,3% pour les hôpitaux publics. La grève prévue à partir du 3 juin s’annonce ainsi “extrêmement suivie”, selon le président de la FHP, Lamine Gharbi. 80% des établissements ont déjà fait part aux ARS “de leur ferme intention de se mettre en grève”, assure-t-il, en laissant encore quelques jours au gouvernement pour avancer.

Le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) et le collectif des infirmiers libéraux en colère ont lancé ensemble un appel à « mobilisation unitaire » le 19 mars puis le 4 avril. L’objectif ? Demander l’ouverture « en urgence de négociations conventionnelles ». Les négociations tarifaires pourraient se tenir fin 2024 ou début 2025. Parmi les actes les plus courants non revalorisés depuis plusieurs années figurent, par exemple, les pansements simples (6,30 € ) ou encore, l’injection intra-musculaire (4,50 €). Lien vers l’article : https://www.veille-acteurs-sante.fr/2024/05/02/etre-infirmier-aujourdhui-cest-quoi-interview/

66% des personnes en situation de handicap sont confrontées à des difficultés d’accès aux soins, rapporte le ministère de la Santé, qui lance une enquête auprès des soignants.

Quelque 4 millions de décès par an sont liés en Europe aux maladies cardiovasculaires, selon l’OMS, qui pointe la responsabilité de la nourriture transformée et du grignotage. En cause, notamment, la prévalence de l’hypertension, qui touche un adulte sur trois âgé de 30 à 79 ans et qui est souvent liée à une consommation excessive de sel. “La mise en œuvre de politiques ciblées visant à réduire la consommation de sel de 25% pourrait permettre de sauver environ 900.000 vies dues aux maladies cardiovasculaires d’ici à 2030”, estime ainsi Hans Kluge, directeur régional de l’OMS Europe. Source : les échos.

Dans une étude publiée mardi dans la revue Plos Medicine, des chercheurs cartographient pour la première fois au niveau mondial la mortalité liée aux vagues de chaleur entre 1990 et 2019. Selon leurs résultats, plus de 153.000 décès sont associés chaque année aux conséquences des canicules. “La chaleur a un effet sur les systèmes cardiaque, respiratoire, rénal, sur la santé neurologique… On ne peut donc pas identifier les décès liés aux canicules en ne prenant en compte que les hyperthermies”, explique Mathilde Pascal, épidémiologiste à Santé publique France, qui a participé aux travaux. “Il faut donc passer par la modélisation.”

Kenvue, l’ex-filiale santé grand public de l’américain Johnson & Jonhson, conforte son usine de Val-de-Reuil (Eure) avec un investissement de 11 millions d’€ pour y installer la fabrication de quatre médicaments, jusqu’alors produits sur un site de J&J en Italie. Il s’agit de l’antifongique Daktarin® (miconazole), du spray nasal Olynth® (xylométazoline), ainsi que des antiallergiques Zyrtec® (cétirizine) et Benadryl® (diphénhydramine), qui figurent dans la liste de 15 marques classées comme “prioritaires” par le fabricant américain, précise La Tribune. “Ils sont essentiellement destinés au marché américain”, a précisé mardi Guillaume Hardy, président pour la France de Kenvue,devant le ministre délégué au commerce extérieur, Franck Riester.

Le dernier baromètre de l’European Cancer Pulse, mis en place lors du sommet européen du cancer de 2022, témoigne de tendances contraires dans la lutte contre le cancer en France. Une bonne nouvelle d’abord: la mortalité par cancer y est inférieure d’environ 8% par rapport à la moyenne dans l’UE. Le taux de survie à 5 ans atteint par exemple 87% pour le cancer du sein contre 83% en moyenne dans le reste de l’Europe, 17% pour le cancer du poumon (contre 15%), 64% pour le cancer colorectal (60% en moyenne chez nos voisins) et même 93% pour le cancer de la prostate (contre 87% sur le reste du Vieux Continent). En revanche, les Français contractent plus de cancers que la moyenne des autres habitants de l’UE (+8%). En cause, une politique de prévention insuffisante. Le tabagisme demeure notamment massif, avec un quart de fumeurs (contre 18% en Europe), causant notamment 45.000 décès annuels (sur environ 155.000 décès par cancer). Contre les papillomavirus, à l’origine de différents cancers, la vaccination n’atteint que 42% chez les filles de 9-14 ans, loin de l’objectif européen de 90%.

En 2070, près d’un Français sur trois devrait avoir plus de 75 ans, soit environ 20 millions de personnes, contre 1 sur 6 en 2021, d’après l’Insee. “Ce vieillissement massif constitue un enjeu social majeur et de santé publique”, prévient Santé publique France, en rappelant que ces personnes sont plus fragiles et donc plus à risque d’être hospitalisées pour un problème de santé temporaire (AVC, maladie pulmonaire, etc.), voire pour une prise en charge sur la durée en gériatrie.

Dans un rapport, la Cour des comptes se penche sur les déserts médicaux et les inégalités d’accès aux soins. Par exemple, dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut atteindre jusqu’à 25%, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Un chiffre qui influence directement celui du taux de passage aux urgences sans gravité particulière, qui peut atteindre 40%, comme dans les Ardennes en 2022, note Le Figaro. La Cour recommande ainsi la mise en œuvre du “conventionnement sélectif” pour empêcher les installations de jeunes médecins dans les zones déjà bien dotées. Ainsi que de nouvelles mesures pour économiser le temps médical.

Dans un document, 14 associations, dont l’UFC-Que choisir, la Ligue contre le cancer ou encore Aides, dénoncent les problèmes d’accès aux médicaments en France. ” Il se dit “convaincu à ce stade qu’il est impossible de laisser le ‘marché’ seul déterminer les politiques d’accès aux médicaments si l’on veut assurer un égal accès aux soins et le droit de tous à la santé”. Et propose une série de nouvelles normes pour “une meilleure transparence et régulation du marché pharmaceutique”. Elles concernent à la fois “l’échelle nationale, via les lois de financement de la sécurité sociale” et “l’échelle européenne où une révision des réglementations pharmaceutiques est en cours”. Les associations réclament aussi une “transparence complète de l’information des professionnels de santé et des personnes malades sur la situation des pénuries et des substitutions afin d’anticiper les recours en cas d’effets indésirables graves”. Pour en savoir plus : https://www.egora.fr/medical/actus-medical/14-associations-se-mobilisent-pour-un-meilleur-acces-aux-medicaments

Le ministère de la Transition écologique a choisi la start-up Alan pour l’assurance-santé de ses 60.000 agents et leurs familles, rapportent Les Échos. Cette victoire, qui confirme les ambitions de la jeune pousse de se faire une place chez les fonctionnaires, après le gain symbolique du marché des assistants parlementaires, fait bondir les mutuelles et les syndicats.

Le Parisien rapporte la souffrance de femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), dont Laura, qui décrit un quotidien rythmé par des “cycles infernaux”. Ce dysfonctionnement hormonal, pourtant mal connu, toucherait aujourd’hui 10% des femmes, selon l’Inserm. Si l’information autour du SOPK a progressé ces dernières années, il n’existe toujours aucun traitement pour soigner cette pathologie qui ne s’éteint qu’à la ménopause.

32 000 cas de coqueluche ont été enregistrés dans 30 pays européens pour le seul premier trimestre 2024, contre 25.000 pour l’ensemble de l’année 2023, rapporte le Centre européen pour le contrôle des maladies (ECDC), qui pointe une”transmission endémique à bas niveau, pendant les intersaisons”.

Une nouvelle étude de la Drees souligne la “dégradation de la santé mentale” des jeunes, en particulier des femmes. En médecine et chirurgie, la moyenne des taux d’hospitalisations pour geste auto-infligé (tentative de suicide, scarifications, brûlures, coups contre un mur…) a progressé de 71% en 2021-2022 comparé à 2010-2019 chez les filles de 10-14 ans, de 44% pour les 15-19 ans, de 21% chez les 20-24 ans. L’envolée en psychiatrie a été encore plus importante: +246% pour les 10-14 ans, +163% pour les 15-19 ans et +106% pour les 20-24 ans, note Le Monde.

Douze départements sont désormais en vigilance “pourpre”, le niveau d’alerte maximale, face au risque de propagation du moustique tigre, vecteur de plusieurs maladies, telles que la dengue, le Zika ou le chikungunya. En parallèle, 74 départements métropolitains sont en vigilance rouge, auxquels s’ajoutent 5 départements d’Outre-mer, couvrant ainsi près de 80% du territoire français. Les jeux Olympiques de Paris 2024 suscitent également des préoccupations pour “Vigilance moustiques”, qui redoute une augmentation du risque d’introduction de cas importés de maladies. Source : Le Figaro.

Le groupe italien Zambon va investir 86 millions d’€ dans l’usine Zach System, à Avrillé, près d’Angers (Maine-et-Loire). Cette unité, qui fabrique des principes actifs pour les grands laboratoires, fait travailler 240 salariés. Le projet porte sur la construction de nouveaux bâtiments: un atelier de production, un laboratoire de contrôle qualité, l’extension du laboratoire de recherche et d’innovation, et la construction d’un bâtiment de stockage. Les travaux vont commencer à la fin de l’année 2024, pour se terminer en 2028, précise Ouest-France. 90 nouveaux emplois sont annoncés, dont 50 en opérations, 25 pour le laboratoire de R&D et 15 en support supervision.

Les Echos rapportent la publication de plusieurs études au cours des dernières semaines sur l’absentéisme au travail. Avec 42% de salariés en arrêt de travail au moins une fois en 2023, il tend pourtant à reculer et à renouer avec son niveau d’avant-Covid, selon la 9e édition du Baromètre de Malakoff Humanis. Mais il augmente chez les femmes, les jeunes et les managers, ainsi que les entreprises de moins de dix collaborateurs. Le secteur de la santé (52%) et de l’industrie (45%) sont parmi les plus touchés.

En Corse, 48 médecins généralistes et quatre spécialistes viennent d’officialiser leur décision de se déconventionner, rapporte Le Monde. Au cœur de leurs revendications: la reconnaissance des “spécificités insulaires” et, en particulier, du statut “île montagne” dans la convention médicale, ce contrat liant la médecine de ville à l’Assurance-maladie. “Notre île doit bénéficier des mêmes mesures que les DOM-TOM, à savoir une majoration de 20% des actes cliniques et de 16% des actes techniques”, expliquent-ils dans leur courrier envoyé samedi à l’Assurance-maladie. “Si cela n’est pas possible, pour des raisons budgétaires, nous demandons alors un ‘secteur 2’ accessible à tous en Corse.”

Le reste à charge des Français pour leurs dépenses de santé est le plus faible d’Europe, environ 9 %, selon le chiffre de 2021 figurant dans l’étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais, même peu important, ce reste à charge impacte gravement le budget d’environ 10 % de la population. Il est d’ailleurs qualifié de « catastrophique » pour 2,1 % des ménages, c’est-à-dire amputant sévèrement leur revenu disponible après les dépenses de première nécessité (logement/chauffage/alimentation), selon les chiffres de 2017 cités par l’étude.

40 000 euros : c’est le montant de l’amende infligée par l’ANSM au laboratoire Teva Santé pour ne pas avoir suffisamment contingenté le stock d’un médicament de son portefeuille.

Le montant de la participation forfaitaire est désormais de 2 € contre 1 € auparavant. Elle concerne les consultations chez le médecin, les examens de radiologie et les analyses de biologie médicale. Cette contribution ne s’applique toutefois pas aux consultations chez un chirurgien-dentiste, aux soins pratiqués par une sage-femme ou par un auxiliaire médical ou encore dans le cadre d’une intervention chirurgicale. Source : le quotidien du pharmacien.

 

RETAIL

 

Yper et Intermarché veulent démocratiser la livraison collaborative

Yper, startup spécialisée dans la livraison collaborative, collabore avec 200 magasins Intermarché. Ce partenariat a permis une augmentation de 80 % du panier moyen des clients. La startup, qui a doublé ses activités de livraison avec la chaîne de magasins en 2023, a obtenu des volumes de livraison particulièrement élevés au sein des magasins Intermarché à Marseille, Rennes, Le Havre et dans le VIIIeme arrondissement de Lyon. Aujourd’hui, la communauté de shoppers d’Yper est composée de plus de 350 000 particuliers inscrits en France, qui assurent des livraisons ponctuelles. Enfin, en plus de réduire les émissions de CO2, le cotransportage permet de renforcer les liens sociaux entre les voisins au sein des quartiers où le service est disponible. Pour en savoir plus: https://www.maddyness.com/2024/05/10/intermarche-aareon-apple-les-3-infos-corpo-a-retenir-cette-semaine/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter

 

GROUPEMENTS

 

Grève nationale des pharmaciens le 30 mai : une journée de mobilisation pour préserver le réseau des officines !

A l’initiative des syndicats, les représentants de la profession pharmaceutique ont confirmé hier une grande journée de mobilisation prévue pour le 30 mai. Les raisons de la colère : alerter les patients sur le risque de déserts pharmaceutiques, faire part du mécontentement généralisé de ces professionnels de santé sur les difficultés économiques auxquelles ils font face depuis près de trois ans, et enfin l’absence d’avancée pour la réforme du troisième cycle des études pharmaceutiques (R3C).

Lien vers le communiqué de presse de Federgy :

https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2024/05/2024-05-17_Gr%C3%A8ve-du-30-mai-CP-COMMUN.pdf

 

Hypertension artérielle : six millions de Français ignorent qu’ils en souffrent, alerte la secrétaire nationale des pharmacies Giphar

Le groupe propose des tests gratuits à ses clients pour dépister l’hypertension, maladie chronique la plus fréquente en France. “On a 17 millions de Français qui sont dépistés hypertendus, et on en a six millions qui s’ignorent”, alerte sur franceinfo Caroline Masset, pharmacienne à Épernay, dans la Marne, et secrétaire nationale de Giphar. L’hypertension est “la première pathologie chronique en France”, et la “première cause évitable d’accident vasculaire”, elle concerne “autant de femmes que d’hommes”, explique la pharmacienne.

Lien vers l’article : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/hypertension-arterielle-6-millions-de-francais-ignorent-qu-ils-en-souffrent-alerte-la-secretaire-nationale-des-pharmacies-giphar_6539708.html

 

La promotion du groupement Elsie via un adhérent

Visite du concept en vidéo et mérites du groupement et de sa solidarité entre adhérents.

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/G52HYPwkHTo?si=ryXKrIjMpG9HwQRz

 

Comment Pharmactiv fédère ses adhérents

Damien HOEHR, Directeur du groupement, nous explique comment en créant des ambassadeurs régionaux, Pharmactiv fédère ses adhérents.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=uf_VTZyL3Gk

 

Communiqué d’Evolupharm groupement : Grève des pharmacies ce weekend

Ce weekend les pharmacies seront en grève des gardes. Le service de garde sera fortement perturbé du samedi 18 au lundi 20 mai inclus. Les patients sont invités à prendre leurs précautions. « Une pharmacie ferme par jour en France. 4900 références de médicaments sont manquantes et sans amélioration de la situation. 83% des français sont dans des zones de tension médicale. Les patients sont invités à signer la pétition dans leur pharmacie. Source : Le Journal de Saône et Loire.

 

EUROPE

 

Les Libéraux de Santé s’engagent Pour une Europe de la Santé

Les Libéraux de Santé, qui regroupent les 10 principaux syndicats représentatifs de professionnels de santé libéraux souhaitent faire vivre le débat relatif à la santé dans le cadre des élections européennes et s’engagent à promouvoir une Europe de la Santé. Ils ont présenté, à l’occasion de cette conférence de presse, leurs propositions pour sensibiliser et mobiliser les candidats à l’élection européenne autour de l’enjeu majeur de la santé. On notera parmi les propositions, la lutte contre la financiarisation de la santé : les structures de soins et les pharmacies ne sont pas des entreprises comme les autres. Préserver l’indépendance des structures de soins et des officines passe notamment par : le maintien de la subsidiarité entre les États membres et l’Union européenne en matière de santé ; la limitation aux seuls praticiens de la création et la gestion des entités juridiques de droit privé autorisées à pratiquer une profession de santé ; l’obligation pour les professionnels de santé actionnaires de telles sociétés, d’y exercer leur profession.

Pour en savoir plus :

https://www.lesliberauxdesante.fr/sites/default/files/2024-05/slides_conf_de_presse_LDS.pdf

 

En Allemagne, les méfaits de la “mafia des soins de santé”

Outre-Rhin, de plus en plus d’escrocs profitent du manque de soignants et d’aides à domicile pour arnaquer les seniors et les personnes fragiles. Le magazine allemand “Focus” a enquêté sur ces très lucratifs réseaux criminels, qui pèsent sur le système de santé du pays. Ces réseaux, organisés sous la forme de véritables prestataires, abandonnent ces personnes sans soin pendant des jours dans des appartements insalubres, alors même qu’ils sont payés pour les accompagner. Ils recrutent aussi de faux patients afin d’augmenter les paiements de l’Assurance-maladie et exploitent des soignants recrutés à l’étranger.

Lien vers l’article : https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-en-allemagne-les-mefaits-de-la-mafia-des-soins-de-sante

 

ETATS-UNIS

 

Walmart Health baisse le rideau

Trois petits tours et puis s’en vont! Moins de cinq ans après leur ouverture, les “cliniques virtuelles” de Walmart baissent leurs stores et Walmart Health, la branche “santé” du géant américain de la grande distribution, ferme ses portes. En cause, “des coûts d’exploitation élevés et des difficultés liées au remboursement”, explique l’entreprise qui déplore l’absence de modèle économique “durable”. Les 51 centres de santé physiques, répartis dans cinq Etats américains, ferment aussi. Ils continueront à fonctionner pendant 90 jours et le personnel sera payé pendant cette période, a fait savoir Walmart. “Même si nous n’exploiterons plus de centres de santé, nous mettrons à profit ce que nous avons appris pour fournir des services de santé et de bien-être fiables à travers le pays par l’intermédiaire de nos près de 4.600 pharmacies et 3.000 centres de vision”, a néanmoins expliqué l’entreprise, qui maintient aussi son centre de recherche en santé, le Walmart Healthcare Research Institute.

Source : tic pharma.

 

ARGENTINE

 

Argentine : la justice s’oppose à la déréglementation de la pharmacie

Dans un arrêt rendu mi-avril, la Chambre nationale d’appel du travail a confirmé une injonction déposée par le Syndicat argentin des pharmaciens et biochimistes et a suspendu les articles d’un décret de Javier Milei. Ce dernier visait à déréglementer la pharmacie, en levant notamment l’obligation de la présence d’un pharmacien dans chaque officine. Dans son arrêt, la Chambre réclame ainsi “le rétablissement de l’obligation de présence, d’attention personnelle et de dépendance exclusive du pharmacien à l’égard de la pharmacie ou de l’établissement qu’il dirige, pendant toutes les heures d’ouverture”. Une décision saluée par le syndicat des pharmaciens qui souligne le rôle essentiel des professionnels, “responsables du suivi et de l’information des produits de santé, mais aussi d’actes médicaux comme la vaccination”. Source : Letra P.