Actualités du 8 au 12 avril 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Gabriel Attal dévoile son ordonnance pour la santé

Le Premier ministre Gabriel Attal a reçu plusieurs journalistes de la presse régionale le week-end dernier pour clarifier le volet santé de sa politique, et notamment donner des précisions sur sa politique de santé suite à son discours de politique générale.

Ce qu’il faut retenir des mesures annoncées par le Premier ministre pour faciliter l’accès aux soins :

  • Augmenter le nombre de médecins : alors à 10 000 en 2023, le Premier ministre veut passer à 12 000 en 2025 le nombre d’étudiants en médecine, puis 16 000 en 2027. Si la médecine reste très attractive auprès des étudiants de PASS et de L.AS (première année obligatoire avant d’intégrer les filières médicales), difficile de savoir si les nouvelles conditions de formation seront optimales avec de tels effectifs. “On avait bien en tête d’atteindre 12.000 étudiants en deuxième année”, explique Benoît Veber, président de la Conférence des doyens de médecine. “Les ARS nous faisaient passer le message. Mais 16.000… Je ne sais pas d’où sort ce chiffre.”En parallèle, le Premier ministre a annoncé que l’émissaire chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins sera nommé d’ici au mois de juin.

D’ici à ce que cette première mesure ait des effets sur le nombre de médecins en exercice, le Premier ministre propose de simplifier 16 procédures “à partir du mois de juin”, notamment en publiant les textes de mise en application de lois déjà votées, dont :

  • La possibilité de prescription par les pharmaciens des antibiotiques en cas d’angine. Les textes manquent toujours pour que la prescription d’antibiotiques en cas de test rapide d’orientation diagnostic (TROD) angine ou cystite positif soit applicable. Les syndicats de pharmaciens viennent tout juste d’être consultés sur un projet de décret. Pour compléter, il manque un arrêté précisant les conditions et les modalités de formation, obligatoire. Les syndicats n’ont pas encore été saisis à ce sujet, « alors que ce sont des conditions qui sont attendues par les organismes de formation et par les confrères qui voudraient se former pour être prêts le jour J », déplore Philippe Besset. La formation devrait cependant être rapide à suivre. « Ce devrait être une formation courte, et à suivre en visio », précise Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
  • Permettre aux patients d’obtenir des ordonnances pour des lunettes, directement chez leur opticien.
  • Expérimenter l’accès direct à un kinésithérapeuthe exerçant en CPTS (application de la Loi Rist), ou à des médecins spécialistes, sans besoin de passer par un médecin généraliste.
  • Le système de permanence des soins ambulatoires, prévu lorsque les cabinets médicaux sont fermés, sera élargi à partir de cet automne à d’autres professionnels de santé (sages-femmes, infirmiers, dentistes …). En complément, Frédéric Valletoux a indiqué ce matin, sur France Info, vouloir ouvrir des discussions et envisager des incitations financières pour augmenter le nombre de médecins de garde les soirs et les weekends. En cas d’échec des négociations, une obligation de garde pourrait être mise en œuvre.
  • Le nombre d’assistants médicaux au service des médecins devrait passer de 6 000 à 10 000 d’ici la fin de l’année.
  • Une sanction de 5 euros pourrait être appliquée aux patients qui ne se présentent pas aux rendez-vous médicaux sans l’avoir annulé au moins 24 heures auparavant. Cette mesure a vocation à être mise en œuvre à compter du 1er janvier 2025, si le Parlement vote cette mesure.
  • La réforme de l’Aide Médicale d’Etat par voie réglementaire sera dévoilée d’ici cet été. Sur France Info, plutôt qu’une réforme, Frédéric Valletoux a évoqué un “ajustement” modifiant les conditions d’accès à l’AME.
  • Le nombre de séances remboursables dans le cadre du dispositif Mon Soutien Psy sera étendu de 8 à 12 par an à compter de juin 2024. Elles seront valorisées à hauteur de 50 euros contre 30 actuellement et d’accès direct possible.

Source : BTA.

 

Les annonces de Gabriel Attal plombent les négociations tarifaires des médecins

Cinq syndicats de médecins libéraux, sur les six conviés aux négociations conventionnelles avec l’Assurance-maladie, ont quitté la table des discussions, rapportent Les Échos. Le dernier, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), déplore aussi un “sabotage” du processus par le gouvernement. La situation, déjà tendue, s’est raidie après la série d’annonces de Gabriel Attal dans la presse régionale, ce week-end. Les médecins généralistes s’inquiètent de l’avenir du statut de “médecin traitant” que – selon la présidente de MG France Agnès Giannotti – Matignon semble vouloir “rayer d’un coup de plume”. En cause, l’expérimentation d’un accès direct aux médecins spécialistes et donc en dehors du “parcours de soins” habituel. En faisant disparaître cette obligation, le gouvernement souhaite supprimer le goulot d’étranglement au niveau des médecins généralistes, faute de rendez-vous et de praticiens.

Source : Les échos.

 

Pharmacies rurales : les sénateurs signent et persistent

Les sénateurs ont finalement adopté la proposition de loi (PPL) « tendant à préserver l’accès aux pharmacies dans les communes rurales » dans sa version initiale. Au grand dam du gouvernement. Déposée le 22 février 2024 par Maryse Carrère (RDSE, Hautes-Pyrénées) et Guylène Pantel (RDSE, Lozère), la PPL vise à assouplir les conditions d’ouverture des officines dans les petites communes afin de lutter contre les déserts pharmaceutiques. Son unique article devait permettre de répondre à l’absence d’application de l’ordonnance du 3 janvier 2018 sur le régime des pharmacies d’officines permettant aux communes de moins de 2 500 habitants d’être regroupées avec des communes contiguës afin d’autoriser l’implantation d’une officine dans les territoires fragiles. Critiqué par les syndicats pharmaceutiques, la commission des affaires sociales du Sénat avait modifié le texte afin de rendre les dispositions de l’ordonnance relatives aux territoires fragiles directement applicables au 1er octobre 2024 dans le cas où le gouvernement tarderait à publier le décret. Mais, en séance publique, les sénateurs ont adopté un amendement reprenant la version initiale du texte. Et ce, contre l’avis du gouvernement. Les sénateurs ont également adopté un amendement de la rapporteure, Maryse Carrère, avec avis favorable du gouvernement, qui assouplit les règles relatives au remplacement des titulaires d’officine et à la caducité des licences, et un autre qui permet la création d’antennes d’une officine existante. Une mesure qui figure déjà dans la loi Valletoux, publiée fin décembre 2023, et qui va être expérimentée à partir de cet été. Le texte va maintenant être examiné à l’Assemblée nationale.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/pharmacies-fragiles-le-reseau-sur-la-voie-de-la-catastrophe?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240412%5D&utm_content=20240412&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Financiarisation : devant les sénateurs, les syndicats disent non aux investisseurs

Ce mercredi 10 avril, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont été auditionnés devant le Sénat. Un seul mot d’ordre : parler des ravages de la financiarisation et proposer des pistes de solutions pour y mettre un terme.

Dans le cadre d’un futur rapport sur la financiarisation de la Santé, les deux syndicats de pharmaciens, l’USPO et la FSPF ont été auditionnés par les membres de la commission des affaires sociales du Sénat présidée par Philippe Mouiller. Objectif de ces échanges ? Comprendre l’impact de la financiarisation sur l’exercice des pharmaciens. « Nous avons particulièrement alerté sur les obligations convertibles, sources de dettes dans le cas des pactes d’associés », note Philippe Besset, président de la FSPF. Autre problème soulevé par le syndicat : le recrutement massif par les investisseurs dans les facultés de pharmacie. « Ils promettent monts et merveilles aux étudiants. Ces derniers adhèrent sans percevoir alors la subtilité des contrats. Une fois le doigt dans l’engrenage, ils ne sont plus maîtres chez eux mais doivent rembourser des dettes. S’ils n’y parviennent pas, ils peuvent être licenciés en deux mois », poursuit Pierre-Olivier Variot. Entendus et compris par les rapporteurs chargés de leurs auditions, l’USPO et la FSPF ont listé des solutions possibles. Parmi elles : transmettre l’ensemble des contrats à l’Ordre afin d’obtenir un « avis conforme» et pas uniquement un « avis consultatif». Autre option envisagée : financer les jeunes pharmaciens via un fonds indépendant alimenté par les pharmaciens seniors afin de leur éviter le recours à d’autres fonds d’investissement. La commission des affaires sociales du Sénat devrait rendre ses conclusions à l’été 2024.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations conventionnelles : la fin du tunnel pour les pharmaciens ?

Les dates des réunions de travail sont désormais connues. Elles s’échelonneront entre le 26 et le 30 avril 2024. Voit-on enfin le bout du tunnel ? A l’issue de ces trois groupes de travail se tiendra une réunion plénière. « Nous attendons, à ce moment-là, des propositions du directeur général de la Cnam sur l’évolution de la rémunération des pharmaciens et sur une revalorisation des honoraires de délivrance. », pointe Philippe Besset. L’interruption récente des négociations conventionnelles entre les médecins et la Cnam n’a aucun impact sur le déroulement futur des échanges entre les syndicats et l’autorité administrative. « Les deux calendriers ne sont pas liés. Nous en avons assez d’attendre les médecins. Nous aurions déjà pu avancer en faisant fi de leurs atermoiements. », s’agace Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Le pharmacien, un remède miracle ?

Expert du médicament, professionnel de proximité, relais dans le parcours de soins, acteur essentiel de la prévention… Les missions du pharmacien d’officine ne cessent de s’élargir. “On imagine plein d’autres choses”, ajoute le président de la FSPF. Les pharmaciens plaident ainsi pour plus d’interprofessionnalité, afin de faire le lien avec les médecins spécialistes, comme les dermatologues. “Typiquement, vous avez un grain de beauté suspect: vous venez en pharmacie et des clichés sont envoyés au dermatologue. S’il n’y a aucun souci, vous repartez chez vous, sinon vous obtenez un rendez-vous très vite”, explique Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (Uspo). “Cela permet de faire un tri.” Afin d’explorer ces pistes, des expérimentations peuvent être menées. C’est le cas par exemple du dispositif Osys, qui permet aux officinaux de prendre en charge six pathologies courantes: cystites, conjonctivites, angines, petites plaies, piqûres de tiques et brûlures superficielles.

Source : les échos.

 

Bruxelles vote une loi pour contraindre les industriels à mieux anticiper les pénuries

Le 10 avril, le Parlement européen a voté une loi visant à obliger les entreprises pharmaceutiques à se prémunir contre les pénuries. Ce texte entend aussi accélérer l’arrivée sur le marché de génériques plus abordables en plus d’encourager le développement de nouveaux antibiotiques. Le texte entend ainsi contraindre les entreprises à signaler rapidement d’éventuelles ruptures de stock et à mettre en place des plans de prévention des pénuries, en particulier pour les quelque 200 substances actives « critiques » listées récemment par Bruxelles. Deuxième point clé de cette réforme : la volonté de rendre les médicaments plus abordables, en accélérant l’arrivée des génériques. La période de protection des données et d’exclusivité commerciale sur un médicament, pendant laquelle la mise sur le marché de génériques est impossible, est ainsi réduite à neuf ans et demi. Un délai qui reste toutefois inférieur à ce que préconisait la Commission européenne, qui avait plaidé, elle, pour une période de 8 ans. À noter également qu’une prolongation de cette protection sera cependant accordée aux fabricants de médicaments correspondant « à des besoins de santé non satisfaits » ou pour les traitements contre des maladies rares (jusqu’à 11 ans dans ce cas). Le texte voté par les eurodéputés réunis en séance plénière à Bruxelles doit désormais faire l’objet de négociations avec les États membres. Celles-ci auront lieu après les élections européennes prévues en juin.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Préparatrice en pharmacie, la maire d’une ville de l’Yonne mêlée à une affaire de stupéfiants

Maire d’Avallon, dans l’Yonne, et préparatrice en pharmacie, Jamilah Habsaoui a été placée en garde à vue après la découverte d’importantes quantités de drogue au cours de plusieurs perquisitions. Préparatrice en pharmacie et maire d’Avallon, commune d’environ 6 000 habitants dans l’Yonne, Jamilah Habsaoui a été placée en garde à vue suite à des perquisitions menées ce dimanche 7 avril dans un pavillon lui appartenant, à la mairie mais aussi dans la pharmacie où elle travaille. Des investigations qui ont permis la découverte de plus de 60 kg de résine de cannabis, 983 g de cocaïne, 7 000 euros en espèces et une vingtaine de lingots d’or. Native d’Avallon, Jamilah Habsaoui, 46 ans, a été élue maire en mars 2021 après avoir été conseillère municipale depuis 2014 puis première adjointe. Elle est également conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la Bourgogne-Franche-Comté.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

IQVIA et Salesforce étendent leur partenariat mondial pour accélérer le développement de Life Sciences Cloud

IQVIA Holdings et Salesforce annoncent un partenariat pour combiner leurs capacités en matière de données, d’intelligence artificielle et de technologie pour développer une plateforme avancée d’engagement des clients pour l’industrie mondiale des sciences de la vie.

Lien vers l’article :

https://www.zonebourse.com/cours/action/IQVIA-HOLDINGS-INC-40331382/actualite/IQVIA-et-Salesforce-etendent-leur-partenariat-mondial-pour-accelerer-le-developpement-de-Life-Sc-46394399/

 

L’Ordre des médecins appelle à stopper la financiarisation de la santé

L’Ordre des médecins réclame un nouveau texte pour lutter contre la financiarisation des cabinets médicaux libéraux, individuels ou de groupe, en interdisant toute entrée au capital par des fonds d’investissement. Après leur montée en puissance dans les laboratoires d’analyses médicales, les fonds investissent en effet les cabinets de radiologie, les centres dentaires, et s’intéressent à de nouveaux secteurs. Cette “tendance de fond” que l’Assurance-maladie appelait dans un rapport présenté en juillet à “mieux comprendre et réguler” s’appuie sur la loi qui permet aux acteurs tiers de monter à 25% du capital d’une société d’exercice libéral. Toutefois, via des “montages” complexes et “opaques”, des acteurs financiers réussissent à “détenir le contrôle effectif, remettent en cause l’indépendance professionnelle des associés exerçants et orientent leur activité avec la lucrativité pour seule finalité, au détriment de la santé publique”, indique l’Ordre des médecins. Après certains rachats, “des actes ont été mis de côté, car moins rentables”, comme la mammographie, observe-t-il. L’Ordre demande ainsi au législateur de supprimer cette possibilité, souhaitant que cette interdiction ait un “caractère rétroactif”. Il appelle aussi à inscrire dans la loi l’interdiction, pour toutes “personnes physiques ou morales n’exerçant pas directement ou indirectement” au sein de la société libérale de médecins, à “détenir plus de la moitié de son capital social”.

Source : egora.

 

Tramadol : à délivrer dans le plus petit conditionnement possible

Pour un meilleur usage du tramadol, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux pharmaciens d’adapter son conditionnement à la durée de prescription. Des petits conditionnements sont d’ailleurs disponibles, rappelle l’Agence, qui veut aussi sensibiliser le grand public. En 2022, l’ANSM a comptabilisé plus de 220 signalements impliquant le tramadol, dont 7 décès, 16 cas de convulsion et 116 cas graves, selon les résultats de la dernière enquête d’addictovigilance et révélé ce 11 avril par « France Info ». « Diminuer le nombre de comprimés dans les boîtes vise à réduire le risque d’utilisation prolongée », justifie l’ANSM.

Pour en savoir plus : 

https://ansm.sante.fr/actualites/tramadol-moins-de-comprimes-dans-les-boites-pour-un-meilleur-usage#:~:text=Le%20tramadol%20est%20indiqu%C3%A9%20uniquement,en%20cas%20de%20douleur%20aigu%C3%AB.

 

Le gouvernement réaffirme son engagement à rembourser les fauteuils roulants

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, et la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, annoncent à La Croix que l’engagement de rembourser intégralement les fauteuils roulants sera tenu avant la fin de l’année. “Il n’y a pas de reculade de la part du gouvernement”, déclarent les ministres, attendues ce vendredi dans une usine de fabrication. Le projet de nomenclature, présenté il y a quelques mois et qui limitait le remboursement à un plafond strict (2.600 € pour un fauteuil manuel et 18.000 € pour un électrique), devrait être revu. “Ces chiffres ne sont plus d’actualité”, assure Fadila Khattabi. “Il faut regarder notre capacité de prise en charge et appréhender les choses non pas globalement, mais spécifiquement. Nous avons demandé au président de rallonger l’enveloppe initiale (d’un montant de 300 millions d’euros, NDLR), ce qu’il a accepté, et nous nous en réjouissons.” Emmanuel Macron devrait ainsi faire des annonces et apporter des précisions sur le sujet avant l’été. Une nouvelle phase de concertation a été ouverte avec l’ensemble du secteur (usagers, prestataires, fabricants et personnels médico-sociaux). “Le fil conducteur de notre réflexion, c’est la capacité à être autonome. Pour qu’une personne le soit, il faut qu’on puisse lui offrir un équipement adéquat”, indique Catherine Vautrin.

Source : La Croix

 

La Poste Santé & Autonomie lance MonMailSanté, une messagerie sécurisée et souveraine pour les établissements et services médico-sociaux !

Le lancement de la solution de Messagerie Sécurisée de Santé, MonMailSanté, apporte une réponse concrète aux besoins de transformation numérique des établissements et services médico-sociaux (ESMS). La solution MonMailSanté est opérée par Maincare, filiale de Docaposte. Elle combine les expertises proposées par La Poste Santé & Autonomie : celles de Maincare en matière d’hébergement HDS et de technologies à destination des professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux, et celles de Docaposte en matière d’ergonomie des outils et de relation avec les partenaires éditeurs.

Pour en savoir plus : https://www.maincare.com/a-la-une/la-poste-sante-autonomie-lance-monmailsante-une-messagerie-securisee-de-sante-souveraine-pour-les-etablissements-et-services-medico-sociaux-15-5.html?args=Y29tcF9pZD03JmFjdGlvbj12aWV3X25ld3NfZGV0YWlsJmlkPTE5OSZjb21wb25lbnQ9Jm1vZHVsZT0mfA==

 

Vols de stupéfiants : nouvelles modalités concernant les déclarations adressées à l’ANSM

L’ANSM actualise la marche à suivre par les professionnels de santé concernés par des vols ou des détournements de substances ou préparations classées stupéfiants ou psychotropes. Depuis mars 2024, afin d’optimiser les modalités de ces déclarations auprès de l’ANSM et de faciliter leur traitement, celles-ci doivent être réalisées en ligne sur la plateforme « Démarches Simplifiées », accessible sur le site de l’ANSM.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/vols-de-stupefiants-nouvelles-modalites-concernant-les-declarations-adressees-a-l-ansm

 

Covid-19 : renouvellement du vaccin recommandé pour les personnes fragiles à partir du 15 avril

Les personnes les plus à risque de forme grave de Covid-19 vont pouvoir se voir proposer dès le 15 avril, et jusqu’au 16 juin 2024, un renouvellement du vaccin contre cette maladie. En fonction de la situation épidémiologique, cette campagne vaccinale printanière pourra être prolongée d’un mois. Les personnes ciblées par cette nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 sont :

  • les personnes âgées de 80 ans et plus ;
  • les patients immunodéprimés, quel que soit leur âge ;
  • les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et des unités de soins de longue durée, quel que soit leur âge ; et toutes les personnes à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale.

Pour en savoir plus :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/covid-19-renouvellement-du-vaccin-recommande-pour-les-personnes-fragiles-a-partir-du-15-avril

 

Télédéclaration de votre CA : le portail ouvert du 2 avril au 30 juin

Cette année, vous avez jusqu’au 30 juin pour télédéclarer le chiffre d’affaires et le nombre de pharmaciens adjoints de votre officine pour l’année 2023. Une déclaration obligatoire à réaliser exclusivement sur le portail officiel de télédéclarations des pharmacies.

Lien vers le portail : https://declarations-pharmacie.ars.sante.fr/

 

Le groupe OCP fête ses 100 ans

Constance Pérard, Directrice marketing, digital et expérience client nous parle des projets et ambitions du groupe tourné vers l’avenir et l’accompagnement des pharmaciens.

 

Une initiative de NèreS à destination du grand public

Dans le cadre de ses activités pour promouvoir le bon usage des produits de premier recours, NèreS complète un projet lancé à l’automne 2023 et lance deux nouvelles séries de vidéos tutoriels à destination du grand public, disponibles via les plateformes Google Adds et YouTube. Pour l’association NèreS, cette série de tutos bon usage est également le moyen d’informer le grand public sur le rôle de conseil du pharmacien. « Le message est simple. Si vous avez besoin d’un conseil personnalisé ou si vous avez un doute sur un produit, n’hésitez pas à solliciter votre pharmacien. Il est un expert reconnu des produits de santé et de prévention et pourra notamment vous orienter dans la sélection d’un complément alimentaire qui vous convienne et répondre à vos besoins » nous dit Luc Besançon, Délégué général de NèreS.

le tutos :

 

La FSPF signe une nouvelle convention avec Santé Pharma

La FSPF et Santé Pharma ont conclu une convention nationale de délégation de paiement des dépenses pharmaceutiques, à effet rétroactif du 1er janvier 2024. Entre autres avancées, cette convention confirme le choix de la solution VISIODROITS®, qui permet aux pharmaciens de consulter et de mettre à jour les droits numériques du patient en temps réel. VISIODROITS® porte ainsi les rejets de paiement à un niveau inférieur à 0,5 %.

Source : FSPF

 

CHIFFRES

 

Le Quotidien du Pharmacien rend hommage à Hélène Tarcy-Cétout, pharmacienne de 34 ans à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, agressée au couteau en face du centre commercial où était installée son officine. Évacuée en urgence absolue, elle a succombé à ses blessures à l’hôpital. Le drame a provoqué une immense émotion en Guyane. Toutes les officines ont fermé leurs portes lundi à l’appel du syndicat des pharmaciens local. Des habitants se sont réunis devant l’officine pour rendre hommage à la victime.

475 faits d’agressions dans les pharmacies ont été recensés l’an passé contre 366 en 2022, soit une hausse de 30%, selon le baromètre réalisé par le Conseil national de l’ordre des pharmaciens et révélé par Le Figaro. Cette hausse est notamment liée aux émeutes qui ont secoué la France du 27 juin au 7 juillet. Lien vers le communiqué de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/la-securite-des-pharmaciens-bilan-2023

20 %, c’est la part qu’occupe la voie orale, AMM et compléments alimentaires, dédiée à la santé des cheveux et phanères sur l’ensemble du marché des capillaires, AMM et non AMM, en valeur (IQVIA Pharmastat).

Le Laboratoire AbbVie a constitué un stock de dépannage d’urgence de sa pommade ophtalmique Vitamine A Dulcis 25 000 U.I. pour 100 g. En attendant sa remise à disposition, elle doit être dispensée uniquement aux patients en possession d’une prescription médicale. Dans le cas contraire, le laboratoire recommande de recourir aux alternatives existantes. Source : le quotidien du pharmacien.

Santé publique France alerte une nouvelle fois sur la détérioration de la santé des jeunes, en particulier des filles. Dans cette étude, baptisée EnClass, la part d’élèves des collégiens se disant en “excellente santé” est d’abord passée de 41,5% à 38,8% et celles des collégiennes de 31% à 24,4%. Les symptômes le plus souvent évoqués – manque d’énergie, découragement, difficulté à réfléchir – sont ceux de la dépression. Ainsi, un peu plus de la moitié des garçons de 3e présentent un bon indice de bien-être mental contre à peine un tiers des filles du même niveau. Une collégienne sur quatre déclare avoir déjà eu envie de mourir (contre 10,5% des garçons). Selon l’échelle ADRS (échelle de repérage de la dépression de l’adolescent), 14% des collégiens et 15,4% des lycéens présentent un risque important de dépression.

Dans un nouveau baromètre réalisé pour le laboratoire MSD, Ipsos interroge des mères d’adolescents sur les papillomavirus. Ce sondage témoigne ainsi d’une meilleure connaissance sur ces infections: 70% des mères se considèrent bien informées, contre 56% l’an dernier. Faire vacciner leur enfant en pharmacie sans passer chez le médecin est considéré comme une option « pertinente » par 76 % des sondées. Cependant, elles n’étaient que 36 % à connaître cette possibilité avant le baromètre. Mais d’autres lacunes persistent. Ainsi, concernant les risques liés aux HPV, trois mères sur quatre citent le cancer du col de l’utérus. En revanche, les autres formes de cancer (vagin, pénis, anus, oropharynx) sont beaucoup moins bien identifiées. Et seulement deux personnes sur dix citent les verrues génitales comme une maladie provoquée par les papillomavirus humains. Source : midi libre.

36 % des médecins ont déjà reporté ou annulé un projet d’enfant à cause de leur carrière et 54 % des soignants désireux de devenir parents ont déjà songé à changer de métier ou à quitter leur emploi actuel pour mener à bien leur projet, selon un sondage Odoxa pour la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) et Le Figaro Santé.

En 2023, 560 cas d’infections invasives à méningocoque ont été déclarés en France, soit une augmentation de 72% par rapport à 2022 et un niveau sans précédent depuis dix ans, selon un bilan de Santé publique France. Suivant les recommandations de la HAS, le gouvernement devrait bientôt annoncer un élargissement de la vaccination. Pour les nourrissons, la vaccination contre toutes les souches (A, B, C, W et Y) sera obligatoire. Pour les adolescents, une dose de rappel contre A, C, W et Y sera recommandée entre 11 et 14 ans. Source : Le Monde.

Interrogé mercredi sur France Inter, Stanislas Niox-Chateau, cofondateur de Doctolib, s’oppose à une gestion de la “taxe lapin” par les plateformes de prise de rendez-vous. “Il ne faut pas créer un fardeau administratif nouveau pour les soignants et entraver l’accès aux soins”, estime-t-il. “Il y a 15% de patients qui sont en situation d’illectronisme [qui n’ont pas Internet ou qui ne savent pas l’utiliser correctement] et 5% qui n’ont pas de carte bancaire. C’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux”, assure-t-il, en considérant que la gestion de la mesure doit revenir à l’Assurance-maladie.

Les eurodéputés ont voté un texte pour mieux encadrer le traitement des eaux urbaines usées dans l’UE, en faisant payer les industriels de la pharmacie et des cosmétiques. Selon Bruxelles, 59% des micropolluants en stations d’épuration viennent des produits pharmaceutiques et 14% des cosmétiques. Ces deux secteurs devront ainsi couvrir conjointement 80% des coûts supplémentaires de modernisation et traitement pour l’élimination des micropolluants. “Nous veillons à ce que ces règles n’aient pas d’impact disproportionné sur le caractère abordable des médicaments”, précise l’eurodéputé finlandais Nils Torvalds (Renew, libéraux), rapporteur du texte. Source : Le Figaro.

Les prix de spécialités à base d’amoxicilline et d’amoxicilline/acide clavulanique vont chuter d’environ 10% à compter du 1er mai, selon un décret publié au Journal officiel et rapporté par Le Moniteur des Pharmacies. Le Comité économique des produits de santé (CEPS) avait entériné une hausse de prix de ces spécialités en octobre 2023, en contrepartie d’engagements des industriels sur les stocks d’antibiotiques. La mesure avait été alors présentée comme temporaire et devait prendre fin au 1er mai 2024. L’USPO considère cette mesure précipitée et demande au CEPS de revenir en arrière.

« L’engagement fait par Emmanuel Macron de rembourser intégralement les fauteuils roulants, électriques et manuels, sera tenu avant la fin 2024 », a confirmé à l’Agence France-Presse la ministre chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi. À l’heure actuelle, le prix d’un fauteuil manuel peut atteindre jusqu’à 10 000 euros, celui d’un électrique jusqu’à 50 000 euros. Le projet prévoyait une base du remboursement de 2 600 euros pour un fauteuil manuel (contre 600 euros aujourd’hui), et 18 000 euros pour un électrique (contre 5 200 euros). « Ces chiffres ne sont plus d’actualité. Aujourd’hui, tout est remis sur la table », indique Fadila Khattabi. « La moyenne du reste à charge jusqu’à présent s’élevait à 900 euros. Pour 60 000 personnes, cela dépasse les 5 000 euros. Ce n’est pas normal », ajoute la ministre. Un second round de négociations va commencer dans les prochains jours, et le gouvernement souhaite que les associations, comme le Collectif Handicaps ou APF France Handicap, « aient une place plus importante et fassent des propositions », indique-t-on au ministère. Source : le moniteur des pharmacies.

9000 préparateurs sont enregistrés et validés dans le RPPS, 2000 sont en attente de confirmation et d’enregistrement par les pharmaciens,  il en reste 50000 à enregistrer tout au long de l’année 2024. Source : Xavier Vitry/le moniteur des pharmacies.

136 millions d’euros, c’est l’économie déjà engrangée par le gouvernement grâce à la baisse des prix des médicaments en ville depuis le début de l’année 2024, selon les dernières données du Gers data. « Nous sommes sur un niveau record ! Depuis le début de l’année, 718 spécialités ont fait l’objet de baisse de prix publiée au Journal officiel (JO), soit deux fois plus qu’en 2023. Si cette tendance se confirme sur le même rythme jusqu’à la fin de l’année, c’est 699 millions d’euros que l’État économisera. Et si l’on y ajoute la baisse de prix des médicaments à l’hôpital, la projection atteint un milliard d’euros, surpassant ainsi l’objectif des 850 millions d’euros d’économie fixés par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2024 », révèle Patrick Oscar, délégué général du GIE Gers. La plus grosse partie de ces économies est évidemment liée à la baisse des prix sur les médicaments dont la valeur est supérieure est à 500 euros

1 606 transactions d’officines ont été réalisées en 2023, dont 747 mutations de parts et 859 mutations de fonds, contre 1.490 un an auparavant, selon l’étude annuelle d’Interfimo. La baisse des prix de cession est généralisée et significative. Les officines de plus de 1,2 M€ perdent trois points, de 87 à 84 %. Celles de moins de 1,2 M€ reculent de cinq points, de 64 à 59 %, ce qui est historiquement bas. La dispersion des prix reste stable : 60 % des transactions sont comprises entre 72 et 98 % du chiffre d’affaires (CA), contre 74 et 100 % en 2022. L’activité officinale renoue avec le niveau antérieur à la pandémie. En croissance de 2,4 % en 2023, le chiffre d’affaires enregistré en 2023 aurait surpassé de 7 % celui de l’année précédente en extrayant les activités Covid. « La baisse de ces activités a été compensée par une nouvelle poussée des médicaments chers », constate Jérôme Capon, directeur du réseau d’Interfimo qui publie son étude 2024. De fait, les médicaments chers – dont le prix excède 150 euros- ont vu leurs ventes augmenter de 13 %, et ils constituent désormais 37 % du chiffre d’affaires des médicaments réalisé l’année dernière. En 2022, cette part n’atteignait que 34 %.

Le 21 juin 2023, une explosion de gaz près de l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris a fait 3 morts et une cinquantaine de blessés. Le souffle de l’explosion a notamment affecté la pharmacie Scemama, située en face de l’édifice religieux. Après neuf mois de fermeture, l’officine a pu rouvrir le 2 avril. Source : le quotidien du pharmacien.

Des cas d’erreurs médicamenteuses de surdosage avec les spécialités à base de tériparatide indiquées dans l’ostéoporose sont toujours rapportés. La posologie prescrite est d’une dose de 20µg par jour (injection sous cutanée dans la cuisse ou l’abdomen). Lors de ces erreurs, 28 doses sont parfois administrées en une seule fois avec les stylos multidoses provoquant un surdosage, susceptible d’induire hypotension, tachycardie, nausées, vomissements, sensations vertigineuses, céphalées et une hypercalcémie dans le temps. Nous vous encourageons à vous assurer de la bonne compréhension de l’administration du traitement par votre patient. Nous vous rappelons également que les cartouches sont conçues pour être utilisées uniquement avec le stylo correspondant. Source : USPO.

12,8 % des nourrissons éligibles à une administration en ville du nirsévimab (Beyfortus®) contre les  infections à VRS (virus respiratoire syncytial) ont effectivement été immunisés lors de la première campagne 2023/24, rapporte Epi-Phare. Des disparités socio-économiques de dispensation ont par ailleurs été constatées.

Le handicap reste le 1er motif de discrimination, devant l’origine et l’état de santé, déplore APF France handicap, en citant le rapport du Défenseur des Droits.

En janvier dernier, un cœur a été transplanté en France avec succès après avoir parcouru 7.000 kilomètres sur un vol commercial entre les Antilles et Paris. Jusqu’alors, un tel voyage de 8 heures était inenvisageable. Mais le cœur prélevé a bénéficié hier d’une machine de perfusion ex-vivo, mise au point en Suède. Elle permet une mini-circulation extracorporelle, c’est-à-dire un circuit fermé pour apporter en continu de l’oxygène au cœur via du sang passant par un oxygénateur. Tout du long, le cœur est maintenu en mini-hibernation à 8 °C pour protéger ses cellules. Source : Le Figaro.

Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » a été présenté en Conseil des ministres le 10 avril. La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a ensuite apporté quelques précisions concernant la durée de la prescription de la substance létale, qui pourra être délivrée par les pharmaciens d’officines aux médecins ou infirmiers qui accompagneront les patients. « Lorsque le patient est considéré comme étant éligible, il peut bénéficier à ce moment-là d’une prescription pour avoir le produit létal. Cette prescription est valable trois mois. En d’autres termes, l’expertise a une durée de validité de trois mois ce qui veut dire que si une personne reconnue comme éligible demande l’aide à mourir cinq mois après, alors il y aura alors un nouvel examen », a expliqué la ministre. Source : le quotidien du pharmacien.

L’enjeu du numérique en santé passe par la confiance. Qui, elle-même, passe par différents leviers dont la formation. Ainsi, à la rentrée universitaire 2024, une formation au numérique en santé sera mise en place : 28 heures de cours pour les futurs pharmaciens. Il y sera question de cybersécurité, d’hébergement des données, d’interopérabilité. C’est l’un des nombreux enseignements de l’entretien avec David Sainati, mené pendant le salon PharmagoraPlus (Paris, les 9 et 10 mars 2024).

Le médicament remboursable, dans sa globalité, suit une courbe similaire au cours des deux premiers mois de l’année, se maintenant à une croissance de 10 % en janvier et même de 11 % en février. Cette dynamique est portée pour 190 millions d’euros par 5 classes de médicaments qui caracolent désormais en tête de manière constante. Sont ainsi contributeurs de croissance, les inhibiteurs d’interleukine dont les ventes bondissent de 33 %, les antinéoplasiques inhibiteurs de protéine kinase qui bénéficient d’une croissance de 15 %, les autres traitements du système nerveux central également en hausse de 33 %, les antagonistes d’hormones cytostatiques (+ 20 %) eux aussi en sortie hospitalière mais surtout les antidiabétiques inhibiteurs des SGLT2 qui grimpent de 89 %. Source : le quotidien du pharmacien.

Doubler les chances de réussite des procréations médicalement assistées (PMA) dès la première tentative, tout en fluidifiant les parcours de soins. C’est le double objectif d’Elixir Health, une jeune entreprise née en 2020 et installée dans l’incubateur Semia à Strasbourg, dont l’équipe de onze personnes vient de collecter 2 millions d’euros. Source : Les échos.

Arrêts de travail : un généraliste en grève de la faim depuis 20 jours dénonce le “harcèlement” de la Sécu. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-dexercice/un-generaliste-en-greve-de-la-faim-depuis-20-jours-pour-denoncer-le

Taxe « lapin » : en Île-de-France, neuf médecins libéraux sur dix y sont favorables. Source : le quotidien du médecin.

Si l’éventail des tests réalisables par le patient lui-même est large, seuls ceux dépistant la Covid-19 ou le VIH, ou bien mettant en évidence une grossesse, une ovulation ou encore une infection vaginale sont réellement plébiscités. Les per­for­mances du mar­ché des au­to­tests ven­dus en of­fi­cine ont connu en 2023 une large dé­grin­go­lade. Alors qu’il avait été surs­ti­mulé par le dé­pis­tage de la Co­vid-19 ces der­nières an­nées, ce mar­ché a perdu 67 % de son chiffre d’af­faires (CA) sur 12 mois ar­rê­tés à jan­vier 2024, à 85,51 mil­lions d’eu­ros. Ce­pen­dant, de tous les au­to­tests, ceux ap­par­te­nant au sous-seg­ment « Co­vid » sont tout de même ceux qui contri­buent en­core le plus au CA glo­bal, à hau­teur de 59 %. Me­di­care So­lu­tions et New­gene sont les deux la­bo­ra­toires qui ont gé­néré les plus gros CA en la ma­tière, de­vant Boi­ron et Bio­sy­nex. Source : le pharmacien de France.

En pharmacie, le chiffre d’affaires du marché du bio progresse avec un bond de 8,4 % entre 2022 et 2023, pour atteindre 112 millions d’euros, une croissance en valeur mais également en volume. Les familles de produits biologiques qui séduisent les consommateurs sont l’hygiène du corps en premier lieu, puis les soins visage, les produits capillaires et les déodorants. Source : le pharmacien manager.

Pour optimiser la gestion des commentaires sur la fiche Google ou sur les sites d’avis comme Trustpilot, Nicolas Laustriat, expert chez Business e-réputation, recommande de mettre en place une organisation spécifique. « Il faut traiter tous les avis, positifs ou négatifs, rappelle-t-il. Je conseille donc de désigner plusieurs administrateurs au sein de l’équipe qui se relayeront pour répondre 24 ou 48 heures après avoir reçu le message d’alerte indiquant que vous avez un nouvel avis. » Pour les commentaires positifs, envoyez à la personne un message de remerciements, en l’invitant à s’abonner à la page Facebook de l’officine. « Pour les commentaires négatifs, agressifs ou injurieux, il faut répondre en restant poli et courtois, conseille Martin Christolomme. Vous pouvez indiquer que vous êtes désolé et lui proposer de le contacter en mode privé afin de comprendre les raisons de son mécontentement. L’idéal étant d’arriver à résoudre son problème pour pouvoir l’inviter à changer son commentaire et sa note. »

« Sur 135 pharmacies Ecoceutics, une dizaine est passée sous le concept pharmacie Lafayette et leur chiffre d’affaires a augmenté de 20 % », argumente Hervé Jouves, président de Hygie31. Source : le pharmacien manager.

Les groupements positionnent de plus en plus leurs MDD sur un axe de naturalité. Chez EvoluPharm, la moitié des références affichent le label Écocert. « 80 % de notre catalogue est aussi “Yuka compatible”, ajoute François Douère, le directeur général du réseau. L’objectif étant qu’en choisissant notre laboratoire, les clients puissent faire confiance à leur pharmacien, tout en obtenant un bon prix. ». Source : le pharmacien manager.

En pharmacie, « la première catégorie qui se développe est l’hygiène corporelle et représente aujourd’hui quasi 60 % du marché des recharges, en valeur », observe Marion Vivarat, directrice RSE chez L’Oréal Beauté dermatologique France. Les chiffres montrent un démarrage fulgurant : ces écorecharges représentent environ 7 % des lavants corps en pharmacie et ont réalisé 17 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, contre 10 millions d’euros en 2022, pour enregistrer une croissance de 80 %. Une évolution record qui surprend même les fabricants : « Nous ne nous attendions pas à ce que les écorecharges prennent autant de place dans notre offre. Nous les avons lancées, fin 2022, en partant de nos meilleures ventes et elles pèsent aujourd’hui presque 12 % en sell out », indique Constance Lafont, chef de groupe développement chez Cavaillès. Plus largement, l’ensemble des catégories sont concernées jusqu’à la dermocosmétique (Patyka recharge Crème riche, Caudalie Crème anti-âge, Avène Vitamin Activ CG…) et le maquillage (fonds de teint, mascaras, rouges à lèvres, etc.). Source : le pharmacien manager.

 

GROUPEMENTS

 

Paroles de… Laf Santé un réseau engagé !

Stéphane Solinski, Directeur général met en avant l’engagement santé du réseau Laf Santé qui se traduit notamment par l’équipement de plus de 50% de leurs pharmaciens en télémédecine.

 

Paroles de … L’intelligence artificielle au service de la pharmacie

Hervé Jouves, Président de Hygie 31 nous explique que l’intelligence artificielle est un actif très fort et différenciant pour le groupe.

 

Paroles de… Le pharmacien, acteur de santé

Lucien Bennatan, Président fondateur nous présente le groupement Act Pharmacie dont l’objectif est de permettre aux pharmaciens d’officine d’être au cœur de la santé.

 

RETAIL

 

TikTok lance une appli qui paye ses utilisateurs selon le temps passé

TikTok Lite permet de gagner des chèques-cadeaux Amazon selon le temps passé par les utilisateurs sur l’application et les vidéos qu’ils regardent.  Le réseau social TikTok, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance, a lancé en France et en Espagne une nouvelle application, TikTok Lite, qui permet à ses utilisateurs d’être rémunérés en regardant des vidéos, a-t-il annoncé mercredi 10 avril. Téléchargeable sur les boutiques d’applications App Store et Android, TikTok Lite est déjà disponible en Corée du Sud et au Japon. Le lancement de TikTok Lite intervient alors que la question de la régulation du temps d’écran chez les jeunes est particulièrement discutée en France. La Commission européenne a également lancé des enquêtes séparées sur Meta, Snap (Snapchat), TikTok, YouTube sur les mesures mises en œuvre pour protéger la « santé physique et mentale » des mineurs.

Lien vers l’article : 

https://www.strategies.fr/actualites/culture-tech/LQ3124423C/tiktok-lance-une-appli-qui-paye-ses-utilisateurs-selon-le-temps-passe.html?utm_source=newsletter&utm_medium=13H

 

Amazon : pourquoi la tech autonome “Just Walk Out” passe à la trappe

Amazon vient d’annoncer l’abandon de la technologie Just Walk Out dans ses magasins Fresh aux États-Unis (une cinquantaine d’unités dont la moitié sont équipés). Just Walk Out c’est la techno, totalement bluffante, de magasin autonome sans caisses que je vous ai montrée en vidéo dès 2020 ou encore à Washington et Los Angeles dans de vrais formats de supermarché Whole Foods. Ce qu’il faut retenir de cet abandon ? Que les technos de magasins autonomes ne sont, pour l’heure, déployables que sur de (très) petits formats bénéficiant d’un flux clients très élevé. Pour des raisons assez évidentes de Capex/m2… mais aussi de supervision humaine. Car, à date, l’IA seule n’est pas en mesure de gérer tous les scénarios de course (dont les tentatives de démarque), obligeant un visionnage de contrôle par l’humain (localisé dans des pays à bas salaire). Mais je prends, malgré tout, le pari que les magasins autonomes finiront un jour par connaître leur heure de gloire. Tout simplement parce qu’ils améliorent l’expérience client. Et que le destin de la tech est d’être chaque jour qui passe plus accessible !

Source : Olivier Dauvers

 

E-commerce : responsabiliser les consommateurs

Les plateformes d’e-commerce telles que Shein et les sites de revente d’occasion comme Vinted ont pour conséquence une surconsommation parfois frénétique. Les Français doivent davantage prendre conscience de ce qu’ils achètent en ligne, au risque de voir disparaître les commerces en ville, alerte Yves Audo, président du conseil du commerce de France. Les géants de l’e-commerce tels que Shein , Temu, Wish envahissent notre quotidien, défient nos commerces et mettent en péril notre souveraineté économique. Nous assistons à un phénomène d’ampleur d’ultra-consommation alimenté par notre conduite paradoxale. Ce n’est pas l’attrait d’un commerce à la vitrine alléchante, car il est virtuel et très éloigné de chez nous. Ce n’est pas par conscience écologique, car la qualité du produit est médiocre et il traverse la planète en un temps record. Ce n’est pas par conscience sociale, car la plupart des Européens n’accepteraient ni la cadence imposée aux salariés de ces entreprises ni le faible salaire pratiqué. Responsabilisons le client en le sensibilisant face au danger d’acheter des produits au rabais, non durables, contrefaits. Source : les échos.

 

AILLEURS

 

Australie : Les ouvertures de pharmacies défient les prévisions pessimistes de la profession

Selon la Pharmacy Guild, des centaines de pharmacies devaient fermer leurs portes en 2023. Finalement, l’année s’est conclue avec 87 demandes d’ouverture supplémentaires. Le gouvernement y voit ainsi une confirmation de l’intérêt de sa réforme qui permet aux patients éligibles de bénéficier d’une ordonnance de 60 jours pour 184 médicaments courants destinés à traiter des problèmes de santé chroniques. Cela signifie que les patients peuvent remplir deux prescriptions d’un mois, en payant les frais d’une, réduisant le coût de leur ordonnance.

Lien vers l’article : 

https://www.theguardian.com/australia-news/2024/mar/15/more-pharmacies-open-across-ausrtralia-despite-guilds-dire-forecasts-on-60-day-prescriptions