Actualités du 8 au 12 juillet 2024

GOUVERNEMENT

 

Gabriel Attal prolongé jusqu’au 17 juillet 2024

Le président a demandé à Gabriel Attal de rester en poste “pour le moment”, afin d’“assurer la stabilité du pays”, selon l’Elysée. Emmanuel Macron a donc refusé la démission du Premier ministre. Cela a une conséquence concrète : le gouvernement conserve toutes ses prérogatives et ne passe pas dans un fonctionnement dit d’“affaires courantes”, auquel cas il aurait été privé de la possibilité de prendre des mesures à impact budgétaire ou, par exemple, de décider de déclencher un état d’urgence. Notez-le dans votre agenda, Emmanuel Macron devrait en toute logique accepter la démission de Gabriel Attal au plus tard le 17 juillet, soit mercredi prochain. C’est ce qu’a laissé entendre hier Emmanuel Moulin, le directeur de cabinet du Premier ministre, aux dircabs des autres ministères. Le 17 juillet est la veille du 18, que vous avez déjà entouré dans votre agenda, puisqu’aura lieu, ce jour-là, l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale. Pour que les ministres élus ou réélus députés puissent participer à ce scrutin décisif, il faut que le gouvernement soit “démissionnaire” et passe “en affaires courantes”, ce qui n’est pas encore le cas, puisque le chef de l’Etat n’a pas encore accepté la démission de Gabriel Attal. Or, si elle veut peser, il est difficile d’imaginer que la majorité sortante, qui n’est plus composée que de 168 membres, se prive des voix des 17 ministres élus pour cette élection, ainsi que pour celles qui auront lieu les 19 et 20 juillet pour les postes de vice-présidents, questeurs et présidents de commissions.

Source : Politico.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La publication au JO des textes attendus !

Sur le fil, l’avenant conventionnel est paru au « Journal officiel » du dimanche 7 juillet, avec les derniers textes d’application (arrêté de marges sur les biosimilaires et les hybrides et textes « territoires fragiles ») dans la foulée. En pratique, pour le pharmacien, ce texte introduit ou encadre de nouvelles missions (prescription d’antibiotiques, entretiens opioïdes, etc.) et revoit à la hausse plusieurs rémunérations à partir de 2025. En attendant, pour ne pas que 2024 soit une année blanche, des ROSP exceptionnelles (versées courant mars-avril 2025) sont mises en place :

  • 50 € pour la réalisation d’au moins un TROD angine au sein de l’officine en 2024 ;
  • 100 € pour avoir aménagé les locaux ou pour disposer de locaux adaptés au public en 2024 en vue de dépister une infection urinaire ;
  • 400 € pour lancer les entretiens des patients atteints de pathologies chroniques (anti-asthmatique, anticancéreux, AVK, AOD ou bilan de médication) et réaliser en 2024 au moins un entretien ;
  • 50 € pour la réalisation en 2024 d’au moins un accompagnement des femmes enceintes ;
  • 250 € si le nombre de kits de dépistage du cancer colorectal remis en officine en 2024 a augmenté d’au moins 10 % par rapport à 2023 ;
  • 50 euros en plus de la rémunération actuelle (240 euros) si 5 % des délivrances donnent lieu à des échanges de mails avec usage d’une messagerie sécurisée de santé (MSS) et si le pharmacien déclare utiliser une boîte aux lettres organisationnelle ;
  • 200 euros par an pour une démarche écoresponsable ;
  • 100 € pour la substitution d’un hybride et d’un biosimilaire en 2024.

A noter, la rémunération de la réalisation des TROD angine et cystite et la délivrance des antibiotiques, sur ordonnance conditionnelle ou après les prescriptions pharmaceutiques (10 ou 15 euros) est déjà effective pour les pharmaciens formés. La substitution des biosimilaires et des hybrides est d’autant plus attractive pour l’officine depuis la publication de l’arrêté de marge puisqu’à compter du 1er août, une marge s’appliquera aux médicaments hybrides et biosimilaires substituables par le pharmacien, selon un savant calcul. « C’était indispensable. L’absence d’arrêté de marge était un frein à la substitution. Ce n’est actuellement pas très important en termes de rémunération mais ça va le devenir avec l’arrivée de nombreux biosimilaires et hybrides », explique Philippe Besset, qui ajoute : « C’est un premier pas. Le directeur de la Sécurité sociale est mobilisé pour faire appliquer un cadre aux remises dans le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). » Quant à la lutte contre les fraudes, le déploiement de l’outil ASAFO est en retard. « C’est une priorité de l’assurance-maladie », note Philippe Besset, pas pressé. Le pharmacien recevra 100 euros par an s’il se connecte à cet outil au moins une fois par semaine pendant 46 semaines au cours de l’année civile.

Sources : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacies en territoires fragiles : les critères pour obtenir l’aide économique de la Sécu

Il aura fallu plus de 6 ans pour que les textes d’application de l’ordonnance du 3 janvier 2018 relative à l’adaptation des conditions de création, transfert, regroupement et cession des officines de pharmacie soient enfin publiés. L’arrêté et le décret déterminant les territoires fragiles sont parus le 8 juillet au « Journal officiel ». Préserver le maillage territorial officinal et maintenir une offre pharmaceutique suffisante pour les assurés résidant dans des territoires fragiles : l’objectif de l’article 10 de l’avenant à la convention pharmaceutique paru le 7 juillet au « Journal officiel » est aussi clair que le dispositif est inédit. Pour la première fois de son histoire, le réseau officinal pourra être subventionné par l’assurance-maladie qui réserve une enveloppe annuelle globale de 20 millions d’euros à ce nouvel accompagnement. Enfin pour partie, car seulement 1 000 à 1 500 officines devraient y être éligibles, selon les estimations. Deux textes parus aujourd’hui au « Journal officiel » définissent ces territoires. Comme le précise le décret paru ce jour, pour déterminer un territoire dit « fragile », le directeur de l’ARS retiendra un ou plusieurs critères : une implantation dans une zone sous-dense en médecins, la récurrence de la participation des officines du territoire au service de garde et d’urgence, le nombre de pharmacies, au sein du territoire, exploitées par un seul pharmacien titulaire et le nombre de pharmacies, au sein du territoire, exploitées par un seul pharmacien titulaire lorsque ce dernier est âgé de plus de 65 ans. En termes de population, des critères administratifs s’appliquent en corrélation avec la faible densité d’officines sur le territoire considéré et, comme le spécifie l’arrêté du 7 juillet, la part de la population du territoire « qui doit effectuer un trajet routier supérieur à quinze minutes pour se rendre dans une officine ». En pratique, la détermination d’une pharmacie fragile répondant aux critères s’effectuera en deux temps : « Pendant le reste de l’année 2024, les ARS cartographieront, au niveau départemental, les zones fragiles, explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Elles sonderont les représentants de l’Ordre, les syndicats, les conseillers territoriaux… qui fixeront un arrêté de zonage. La deuxième étape consiste à identifier les pharmacies de ces territoires éligibles à l’aide conventionnelle pour qu’elles déposent un dossier de financement ». C’est donc à partir de ces conditions détaillées dans le décret et l’arrêté que le directeur de l’ARS pourra dresser « la liste des communes contiguës dépourvues d’officine, dont une recense au moins 2 000 habitants », de façon à ce que le total de la population de ces communes atteigne le seuil des 2 500 habitants requis pour l’ouverture d’une officine. L’ordonnance de 2018 ouvre par ailleurs, dans ces territoires toujours, la possibilité de créer une officine sans condition de seuil de population « auprès d’un centre commercial, d’une maison de santé ou d’un centre de santé ».Par ailleurs, le président de l’USPO a l’intention de déposer un recours auprès du Conseil d’État sur ce texte. Pour l’USPO, ce texte manque de clarté. « Le pourcentage des territoires fragiles sur un territoire donné est défini de façon arbitraire. » Le critère de la récurrence des gardes pèche aussi par son imprécision. Il en va de même pour la distance de 15 minutes reliant le patient à l’officine. Enfin, l’USPO dénonce le critère lié à l’âge du titulaire de la pharmacie, fixé dans le décret à 65 ans. « De très nombreux pharmaciens n’arrêteront de travailler qu’à 67 ans pour toucher une retraite à taux plein. Si un pharmacien de 65 ans voit arriver à côté de lui une pharmacie, il ne pourra pas vendre son officine et valoriser son capital », assure Pierre-Olivier Variot.

Sources : le quotidien du pharmacien, le moniteur des pharmacies.

 

Élection du Bureau National 2024-2025 de l’ANEPF

Le dimanche 7 juillet, lors du 60ème Congrès de l’ANEPF, le Bureau National 2024-2025 de l’ANEPF, présidé par Ilan Rakotondrainy, a été élu. S’il a pu découvrir le monde de l’industrie, de l’hôpital ou de la biologie médicale durant son cursus, Ilan Rakotondrainy souhaite se tourner vers l’officine à la fin de ses études. « Le plus important pour moi, c’est la proximité avec les patients. On voit avec l’évolution du métier et les nouvelles missions que le pharmacien d’officine est aujourd’hui un professionnel de santé centré sur la thérapeutique, la prévention et l’accompagnement des patients », explique l’étudiant, très enthousiaste à l’idée d’exercer très bientôt un métier dont les évolutions correspondent à ses attentes.

Pour en savoir plus : 

https://www.linkedin.com/posts/anepf_cdp-anepf-aeztudiants-activity-7215972878683418625-xKe0?utm_source=share&utm_medium=member_android

 

Les médecins élus au Parlement

Le Quotidien du Médecin passe en revue les figures de la santé élues au nouveau Parlement hier soir. Parmi eux, douze médecins, dont six proviennent de la majorité: la Dr Stéphanie Rist, rhumatologue hospitalière, rapporteuse du dernier budget de la Sécu (PLFSS) et à l’initiative de plusieurs lois marquantes; l’allergologue Geneviève Darrieussecq, qui a occupé plusieurs postes ministériels; le généraliste Michel Lauzzana; l’ORL Cyrille Isaac-Sibille; le chirurgien retraité Jean-François Rousset; et la Dr Anne Genetet. Deux autres médecins sont issus des rangs de LR: le cardiologue Yannick Neuder, ancien vice-président de la commission des Affaires sociales; et le Pr Philippe Juvin, qui avait été élu dès le premier tour. La nouvelle Assemblée compte ensuite deux médecins du RN: le Dr Thierry Frappé, réélu dès le premier tour; et la Dr Joëlle Mélin. Enfin, la médecin anesthésiste et ancienne ministre Dominique Voynet a été élue députée pour le NFP; et le généraliste Paul-André Colombani, représentera le Parti nationaliste Corse (PNC). L’ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau, a par ailleurs été sous l’étiquette du NFP. Du côté des battus, le journal note la défaite de l’ancien ministre Olivier Véran, face à Hugo Prevost, étudiant en économie de 24 ans du NFP. Le Dr Thomas Mesnier (Ensemble-Horizons) perd aussi son siège face au NFP; tout comme le Dr Jean-Jacques Gaultier (LR), battu par le RN; le neurologue Jean-Philippe Chartier (RN, battu par Ensemble-Horizons; et l’urgentiste Sabrina Ali Benali (NFP), battue par Alexis Corbière (dissident).

 

Les trois pharmaciens réélus

C’est ainsi que Bertrand Bouyx, Josiane Corneloup et Agnès Firmin-Le Bodo ont été réélu au second tour.

Liens vers les articles de presse :

https://www.francebleu.fr/infos/politique/legislatives-2024-le-depute-sortant-bertrand-bouyx-largement-reelu-sur-la-cinquieme-circonscription-du-calvados-3193705

https://montceau-news.com/politique/791565-legislatives-la-satisfaction-de-josiane-corneloup-reelue-sur-la-deuxieme-circonscription.html

https://www.paris-normandie.fr/id540442/article/2024-07-07/legislatives-2024-agnes-firmin-le-bodo-reelue-dans-la-7e-circonscription-de-la

 

Laisser un préparateur seul à l’officine : la pratique est illégale

Pénurie de personnel oblige, la tentation est grande pour certains titulaires de laisser leurs préparateurs seuls au comptoir. Quels sont les risques ? Le Code de la santé publique impose au pharmacien titulaire d’une licence d’officine d’exercer personnellement la profession. L’article R. 4235-13 du Code de la santé publique définit l’exercice personnel comme l’obligation pour le pharmacien d’« exécuter lui-même les actes professionnels » ou d’« en surveiller attentivement l’exécution s’il ne les accomplit pas lui-même ». Les titulaires qui laissent le préparateur seul dans l’officine en leur absence encourent des sanctions disciplinaires allant du blâme à l’interdiction d’exercer, mais également une sanction pénale pouvant aller jusqu’à 75 000 € d’amende.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’avenant économique à peine signé, les pharmaciens matraqués par les baisses de prix

Le Comité économique des produits de santé (CEPS) a annoncé baisser drastiquement les prix de dispositifs médicaux et génériques. Parallèlement, les remises génériques diminuant, l’officine tangue sérieusement. Le Gemme a informé d’une baisse des remises génériques estimée à 31 millions d’euros. « Au total, nous sommes à 93 millions de pertes pour l’économie de l’officine. Les projections de croissance naturelle annoncées par la Caisse nationale de l’Assurance maladie pour nous pousser à signer l’avenant économique étaient donc totalement infondées », note Pierre-Olivier Variot. A ce déficit devront également s’ajouter des baisses tarifaires sur les lits médicalisés et les fauteuils roulants. L’USPO réclame une clause de revoyure dès 2025. « Nous ne pourrons pas nous en sortir s’il n’y a pas une révision urgente du tendanciel », estime Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Gestes écoresponsables : combien vont-ils vous rapporter ?

Dans l’avenant 1 à la Convention nationale pharmaceutique, l’Assurance maladie propose d’accompagner les pharmaciens engagés dans une démarche écoresponsable. Avec une rémunération annuelle à la clé en fonction des objectifs atteints. L’Assurance maladie propose au pharmacien trois niveaux d’objectifs environnementaux à atteindre. Chaque niveau contient une liste d’écogestes classés dans trois rubriques : décarbonation, santé environnementale et adaptation. Pour réaliser un niveau, le pharmacien doit remplir au moins deux des trois rubriques. Valider l’un des trois niveaux donne lieu à une rémunération annuelle de 200 euros TTC. Le pharmacien ne peut valider qu’un niveau par an. La rémunération est versée au premier semestre de l’année qui suit la réalisation d’un niveau.

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/l-ecoresponsabilite-recompensee-financierement.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Vaccination contre la méningite A, B, C, W, Y : bientôt obligatoire

Un décret publié au Journal officiel du 6 juillet 2024 fixe la date d’entrée en vigueur d’une nouvelle obligation vaccinale contre les infections méningococciques. Le calendrier vaccinal paru le 22 avril 2024 l’avait annoncé : compte tenu de la recrudescence du nombre de cas d’infections invasives à méningocoques en France, la stratégie de prévention allait être revue. C’est désormais la vaccination contre les cinq sérogroupes A, B, C, W et Y qui est recommandée. Le texte publié la rend même obligatoire pour tous les nourrissons à compter du 1er janvier 2025, au même titre que les 10 vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections invasives à Hæmophilus influenzæ de type b, l’hépatite B, les infections invasives à pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Dès le début de l’année prochaine, les nourrissons devront donc recevoir à 6 mois une dose de Nimenrix, seul vaccin méningococcique tétravalent autorisé à cet âge. Le rappel se fera à l’âge de 12 mois soit avec Nimenrix, soit avec Menquadfi, la Haute Autorité de santé ayant validé l’interchangeabilité de ces vaccins. La vaccination contre les méningocoques du sérogroupe B comprendra une première dose de Bexsero à l’âge de 3 mois, une deuxième dose à 6 mois et une dose de rappel à 12 mois.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Accès aux études de médecine : le gouvernement recadre enfin les épreuves orales décriées

Fin décembre 2023, le Conseil d’État donnait six mois au gouvernement pour revoir les modalités d’admission en deuxième année et uniformiser les épreuves orales, jugées inéquitables. Les nouvelles modalités d’admission en deuxième année pour les étudiants des filières santé se précisent enfin pour la prochaine rentrée. Un décret en Conseil d’État – ainsi qu’un arrêté – ont été publié dimanche 7 juillet afin d’harmoniser les décriés oraux de première année, jugés inéquitables par de nombreux carabins, et de pondérer clairement le poids de cette épreuve. Ce décret vient surtout encadrer la pondération de ces épreuves. Jusqu’alors, cette pondération variait selon les universités de 30% à 70% dans la note finale permettant aux étudiants d’intégrer les études de santé. Ces variations étaient l’un des chevaux de bataille du collectif national Pass/LAS, à l’origine de la saisine du Conseil d’Etat. A partir de la rentrée prochaine, les résultats de ces épreuves orales correspondront à « 30% de la note globale » des élèves. « Une variation de cette pondération peut être prévue par les universités, dans la limite de 5% », ajoute le texte.

Sources : egora et le quotidien du médecin.

Lien vers l’article d’egora : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/passlas-les-nouvelles-modalites-dacces-en-medecine-devoilees

 

Il s’appelle Yggi, un coach pas comme les autres

Yggi est une société de services et de coaching née en 2023 à l’initiative de Fabien Brault-Scaillet, pharmacien titulaire à Montargis (Loiret), qui souhaitait partager son expérience dans différents domaines : la préparation des doses à administrer (PDA), le matériel médical, la mise en place des nouvelles missions, etc. A ce jour, près de 200 pharmacies ont été ou sont les bénéficiaires de cet accompagnement qui vise une approche métier tout en analysant le retour sur investissement. « Nous travaillons avec le pharmacien titulaire et son équipe sur l’efficacité économique des services de santé. L’enjeu pour l’officine est de devenir incontournable dans sa zone de chalandise sur les thématiques qu’elle choisit de développer avec notre appui », explique Claire Viano, directrice générale de la société. Avec à la clé, selon cette dernière, un supplément d’excédent brut d’exploitation de 30 000 € par an, lorsque l’ensemble des actes et missions conventionnés sont déployés par une officine réalisant un chiffre d’affaires annuel de 2 millions d’euros.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Massy Bouhadoun : Le pharmacien startupeur en lutte contre les fausses ordonnances

Le reportage suit une journée typique de Massy Bouhadoun, pharmacien adjoint et co-fondateur de OrdoSafe. De son officine à Paris à son incubateur, en passant par le ministère de la Santé, Massy nous partage son parcours et ses motivations. Confronté au trafic de fausses ordonnances dans son quartier, il décide de développer OrdoSafe avec son associé Rémi. Nous découvrons comment Massy rencontre divers acteurs de la santé, comme l’ARS, l’Assurance Maladie, et des gendarmes spécialisés, pour obtenir des retours et du soutien. Le reportage culmine avec sa présentation au Forum annuel de l’Association Bon Usage du Médicament.

Lien vers la vidéo : https://www.lemondepharmaceutique.tv/web-tv/video/ordosafe-fausse-ordonnance

 

Substitution aux opiacés : de nouvelles recommandations prescription/dispensation

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) et le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) s’associent pour présenter des nouvelles recommandations dans la prescription et la dispensation des traitements de substitution aux opiacés. Une démarche qui vise à améliorer la prise en charge, l’observance et le suivi de ces patients, et à réduire les risques et les dommages.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/prise-en-charge-de-l-addiction-aux-opioides-les-ordres-des-medecins-et-des-pharmaciens-actualisent-leurs-recommandations

 

BP préparateur : une formation à distance pour le rattrapage 2025

Alors que certains CFA se questionnent sur l’ouverture de classes pour les redoublants de la dernière session du BP préparateur, une nouvelle formation en distanciel s’ouvre à Marseille en vue du rattrapage 2025. Après avoir quitté Cannes, Éric Maguin s’apprête à lancer sa formation à Marseille à la rentrée 2024, pour aider les redoublants à préparer la dernière session de rattrapage en 2025. Pas question de refaire les cours, « les candidats les ont déjà, pointe-t-il. L’idée, c’est de les reprendre en mettant l’accent sur les points importants, de s’assurer de leur bonne compréhension, puis de s’entraîner. En travaillant la bonne réponse mais aussi la bonne façon de répondre aux questions posées : bien lire l’énoncé, comprendre quel type de réponse est attendu à tel type de questions… Trop de petits points se perdent par-ci par-là, à cause de réponses trop partielles ou approximatives ! » Cet entraînement ciblé se déroulera sur trois demi-journées par semaine en visio : deux avec un formateur et une consacrée au travail en autonomie à partir d’une plateforme de contenus en ligne. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les biologistes peuvent opérer le dépistage du cancer du col de l’utérus

Les biologistes sont désormais autorisés à pratiquer les examens permettant de dépister le cancer du col de l’utérus sur présentation du courrier d’invitation au dépistage. Une bonne nouvelle pour les patientes ne parvenant pas à trouver de rendez-vous avec leur gynécologue.

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/les-biologistes-peuvent-operer-le-depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

CHIFFRES

 

Pour la FSPF qui a signé l’avenant économique le 10 juin, l’accord conclu avec l’Assurance maladie augmente la rémunération de l’ordre d’un milliard d’euros à l’horizon 2027. Soit « un gain moyen de 50 000 euros par officine », assure le président de la FSPF Philippe Besset, dans sa lettre aux pharmaciens publiée le 14 juin. Cette estimation tient compte du montant de la revalorisation des actes et honoraires (220 millions d’euros), mais aussi de la croissance naturelle du réseau, estimée à 836 millions d’euros d’ici 2027. Parallèlement pour l’USPO, les 110 millions d’euros de revalorisation des honoraires de dispensation ne sont qu’une compensation de la perte, estimée à 100 millions d’euros entre 2024 et 2027, liée à la perte de monopole sur les produits de contraste dont la distribution a été récupérée par les radiologues. « Et si on ajoute les autres 110 millions de l’avenant réservés aux nouvelles missions, dont chacun sait le caractère chronophage et parfois complexe à mettre en œuvre, la  manne financière s’élèvera par pharmacie à environ 5 500 euros, soit 1 833 euros par an entre 2025 et 2027 », explique le président de l’USPO, Pierre-Olivier Variot.

 

En 18 articles, le texte approuvé par arrêté du 5 juillet 2024 complète la convention nationale du 9 mars 2022, accompagnant la réalisation des nouvelles missions à l’officine, la revalorisation de certains honoraires ainsi que les objectifs de transition écologique et de santé publique. Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a été consulté sur les aspects déontologiques de l’avenant.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/avenant-a-la-convention-nationale-organisant-les-rapports-entre-les-pharmaciens-titulaires-d-officine-et-l-assurance-maladie

 

Quatre semaines après la dissolution décidée par le Président de la République, le second tour des élections législatives qui s’est tenu le 7 juillet, a eu une forte participation (67,1%). Le Nouveau Front populaire est bel et bien arrivé en tête des trois grands blocs, avec 188 députés élus, la coalition macroniste “Ensemble” totalise malgré tout 162 députés (102 Renaissance, 35 MoDem et 25 Horizons selon leur décompte interne). Source : Politico.

Un arrêté publié au « Journal officiel » du 7 juillet entérine les montants forfaitaires des professionnels de santé libéraux qui veulent prêter mains fortes à la campagne de vaccination contre le HPV (papillomavirus humain) organisées dans les collèges, renouvelée pour la saison 2024-2025. Ainsi, les pharmaciens qui interviennent au sein des établissements scolaires ou des organismes désignés par les agences régionales de santé (ARS) sont rémunérés par l’organisme local d’assurance-maladie 48 euros de l’heure, contre 75 euros pour les médecins et 37 euros pour les infirmiers. Les pharmaciens retraités ou sans activité et les étudiants en troisième cycle d’étude pharmaceutique sont rémunérés 32 euros par heure (contre 50 euros pour les médecins et les étudiants en médecine, 24 euros pour les infirmiers). Source : le quotidien du pharmacien.

L’avenant 1 à la convention nationale des Chirurgiens-Dentistes libéraux a été signé le jeudi 4 juillet par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), et un syndicat représentatif des chirurgiens-dentistes libéraux – Les Chirurgiens-Dentistes de France  (CDF). Il prévoit l’élargissement du dispositif Génération Sans Carie aux enfants dès 1 an et des nouvelles mesures en faveur de la santé bucco-dentaire de tous. Lien vers le communiqué de presse : https://www.assurance-maladie.ameli.fr/presse/2024-07-04-cp-avenant-1-cd

Depuis mars 2017, il est possible pour un pharmacien adjoint d’entrer au capital de l’officine en prenant, directement ou indirectement (via une société de participations financières de profession libérale ou SPFPL qu’il contrôle) des parts de sociétés d’exercice libéral (SEL). Montant maximal : 10 % du capital. Sept ans plus tard, très peu d’adjoints ont franchi le pas : 300 sur près de 29 000 inscrits à l’Ordre, indiquait Cécile Guérard Detuncq, pharmacienne adjointe et conseillère ordinale de la section D, lors d’une table ronde menée le 9 juin au Congrès national des pharmaciens de Deauville. Source : le quotidien du pharmacien.

90 % de la France est désormais en vigilance orange, rouge ou pourpre, dont 12 départements en alerte maximale, face au moustique tigre, vecteur de nombreuses maladies, comme la dengue, le Zika ou encore le chikungunya, selon le site Vigilance moustiques.

Le Figaro s’intéresse au développement d’Urgo. Bien connu pour ses produits grand public (Urgo, Juvamine, Humer…), c’est pourtant à l’hôpital que le groupe se démarque avec une bande de compression qui permet d’assurer le retour veineux dans les jambes atteintes d’ulcères. « Nous sommes leader mondial sur ce produit, qui représente 12% de notre chiffre d’affaires », souligne Tristan Le Lous, son président. La filiale américaine, lancée en 2019, est l’autre moteur. Les ventes y ont crû de 40% l’année dernière. Urgo continue par ailleurs d’innover, avec 150 millions d’€ à investir en R&D d’ici à 2030, afin notamment de médicaliser davantage ses produits.

1.700 personnes meurent encore chaque semaine de la Covid-19 dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle appelle les populations à risque à continuer de se faire vacciner contre cette maladie, redoutant une aggravation des cas face au déclin constaté de la couverture vaccinale.

Malgré toutes les incertitudes politiques, les discussions autour du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 avancent afin de déposer le texte à l’Assemblée avant le 1er octobre. Dans son rapport baptisé « Charges et produits », remis hier au ministère de la Santé, l’Assurance-maladie propose une série de mesures, afin d’économiser 1,56 milliard en 2025. Le rapport préconise ensuite 425 millions d’€ d’économies sur la consommation de médicaments en renforçant le bon usage et en poussant l’utilisation des biosimilaires. Le recours à l’ordonnance bi-zone, séparant les soins remboursés à 100% dans le cadre d’une affection de longue durée des autres prescriptions, est aussi évoqué.

150 professionnels de santé, dont une quinzaine de médecins urgentistes, manquent encore pour l’organisation des Jeux olympiques. Ces professionnels de santé doivent s’occuper des sportifs, mais aussi des spectateurs pendant l’événement, rappelle le Comité d’organisation des JO.

Selon une étude du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) menée auprès de 13.000 dirigeants, managers et employés dans 15 pays, 43% des salariés déclarent utiliser régulièrement une IA générative au travail contre 20% en 2023. Cette technologie, popularisée par le déploiement de ChatGPT, est également abordée avec plus de confiance: 42% des sondés jugent son impact positif sur leur travail contre 26% l’an passé. « Les gains de productivité sont bien réels. 58% des salariés déclarent gagner au moins cinq heures par semaine. L’étude révèle toutefois que l’angoisse de voir des métiers disparaître demeure chez les employés. Parmi les sondés, ce sont 49% des utilisateurs réguliers de cette technologie qui estime que leur emploi pourrait disparaître au cours de la prochaine décennie.

La production, la vente et la consommation de nitazènes, de nouveaux opioïdes de synthèse surpuissants et apparus en France l’année dernière, sont interdites à partir de ce mardi 9 juillet, a annoncé hier le ministère de la Santé et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Cette décision fait suite à l’ouverture d’une enquête d’addictovigilance en décembre, après la détection de plusieurs cas graves d’intoxications en 2023. Deux consommateurs en France sont décédés, et plusieurs dizaines d’autres ailleurs en Europe. Source : Le Parisien.

Le 3e Baromètre de l’Afsos (Association francophone des soins oncologiques de support) révèle une nette amélioration de l’accès aux soins de support en cancérologie depuis 2014. Cependant, plus de 30 % des patients restent encore privés de ces soins essentiels à leur qualité de vie. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/cancer-l-acces-aux-soins-de-support-progresse.html

Selon la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), les revenus des titulaires auraient drastiquement baissé depuis 2022 impactant de fait les cotisations retraite. « Nous avons échangé avec la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP). Les chiffres sont éloquents. Les revenus des titulaires auraient baissé de 12 % depuis 2022. Nous avons perdu 7 000 euros annuels par rapport à nos revenus de 2010 », relate Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO). Selon les projections de la CAVP, le réseau officinal devrait enregistrer d’ici les six prochaines années entre 4 000 et 5 000 fermetures de pharmacies. Source : le moniteur des pharmacies.

Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé 10 mois avec sursis. L’opératrice du Samu qui avait raillé fin 2017 au téléphone Naomi Musenga, jeune femme de 22 ans décédée peu après, a été reconnue coupable de non-assistance à personne en danger et condamnée à 12 mois de prison avec sursis ce jeudi 4 juillet par le tribunal correctionnel de Strasbourg. Source : egora.

À partir du 1er septembre, les moins de 26 ans pourront se faire tester gratuitement et sans ordonnance pour l’hépatite B, la syphilis, l’infection à chlamydia et la gonorrhée en laboratoire, en plus du VIH. Cette mesure, annoncée en septembre 2022 et inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, vise à faciliter et augmenter le nombre de dépistages, primordiaux dans la prévention de la transmission de ces maladies. Pour en savoir plus : https://www.jeunes.gouv.fr/gratuite-de-depistage-de-certaines-infections-sexuellement-transmissibles-ist-pour-les-moins-de-26#:~:text=A%20partir%20du%201er%20septembre,on%20appris%20aupr%C3%A8s%20du%20gouvernement.

L’amyotrophie spinale rejoint la liste des maladies recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) pour être dépistées dès la naissance. Actuellement, le délai médian diagnostique de la SMA en France est compris entre trois et cinq mois. Or selon l’étude pilote Depisma, un dépistage à la naissance permet une réduction du délai médian diagnostique à sept jours. « Il faut toutefois rester prudent: l’Histoire ne manque pas de dépistages organisés recommandés par la HAS, mais jamais concrétisés, faute de volonté politique », prévient le Pr Vincent Laugel, neuropédiatre. Source : Le Quotidien du Médecin.

Lancée à partir de 2019, la réforme « 100% santé » a amélioré l’accès aux prothèses auditives et dentaires, selon une étude de la Drees publiée mercredi. Entre 2019 et 2021, le nombre de personnes ayant acheté des prothèses auditives a ainsi progressé de 75%, tandis que le nombre de prothèses dentaires a augmenté de 17%, note La Croix. Près de six patients sur dix se sont tournés vers le dispositif. La réforme a toutefois provoqué une hausse de la fraude. Fin 2023, l’Assurance-maladie s’est inquiétée de l’émergence de sociétés qui y ont vu un moyen de s’enrichir facilement. Le nombre de sociétés d’audioprothésistes, en particulier, a explosé.

Le format de 24 préservatifs masculins Sortez couverts ! est bientôt remboursé. Des prix de cession sont également instaurés, améliorant ainsi la marge sur le format de 12 préservatifs. Le prix de cession passe de 1,53 euro à 1,43 euro le 23 juillet, pour un prix limite de vente qui reste fixé à 2 euros (TTC). Le prix de cession pour le format de 24 préservatifs est fixé à 2,86 euros pour un prix limite de vente de 4 euros (TTC). Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Vente en ligne de médicaments : un contre-projet des pharmaciens bientôt opérationnel

Pour contrer les menaces d’une dérégulation, le syndicat des groupements Federgy met au point une solution numérique qui pourrait être opérationnelle à l’automne 2024. La co-construction d’une solution de vente en ligne de médicaments a commencé. Cet outil, baptisé Ma pharmacie en France et porté par le syndicat des groupements Federgy d’Alain Grollaud, permet de mettre virtuellement en relation un patient avec sa pharmacie habituelle. « Le patient n’a pas accès à tout le réseau officinal mais à son officine, j’insiste fortement là-dessus », assure Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Exit les plateformes et les stocks déportés : une solution de livraison par le biais de la Poste est en cours d’étude. « Il n’est pas non plus question que les médicaments sur ordonnance soient concernés par ce service, à moins que ça ne soit sous forme de click and collect, pour que le patient vienne avec son ordonnance originale et sa carte Vitale », affirme Pierre-Olivier Variot. Le président de l’USPO souhaite aussi qu’en plus des organisations représentatives de la profession, l’Ordre national des pharmaciens intègre la société par actions simplifiées (SAS) qui va gérer ce dispositif, « afin qu’il en soit la caution morale. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vente en ligne : à quoi ressemblera le nouveau portail des pharmaciens

 « Ma pharmacie en France », c’est le portail de services de vente en ligne conçu par les groupements de pharmacies pour contrer les plateformes qui menacent le monopole. Il sera déployé en 2025 pour tous les pharmaciens qui le souhaitent. Les groupements de pharmacies ont présenté ce vendredi 12 juillet leur modèle de vente en ligne de médicaments à la direction générale des Entreprises (DGE), quelques semaines seulement après la mobilisation des pharmaciens dénonçant, entre autres, les menaces de dérégulation par les plateformes européennes. « Ce fut un dialogue constructif », sourit Alain Grollaud, président de Federgy (la Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies), chef d’orchestre du projet. Car bien que le climat politique soit incertain, « le projet de développer la vente en ligne de médicaments doit être bouclé malgré tout, pour le proposer à un nouvel exécutif, explique Alain Grollaud. Le projet du gouvernement est peut-être retardé mais il n’est pas enterré. »

Lien vers l’article : 

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/vente-en-ligne-quoi-ressemblera-le-nouveau-portail-des-pharmaciens?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240712%5D&utm_content=20240712&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

« Pour que les choses évoluent, l’éducation est primordiale »

Sophie Tallaron, présidente du groupement Pharm-UPP, vice-présidente du CNGPO et membre du conseil d’administration de Federgy (Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie) revient sur les problématiques d’une profession très féminisée mais où les femmes manquent encore aux postes à responsabilité. Extraits : « Plus il y aura de femmes à des postes à responsabilité plus elles ouvriront la voie aux suivantes. Cependant, pour que les choses évoluent, l’éducation est primordiale. L’éducation des jeunes filles évidemment mais également des jeunes garçons. Nous avons une responsabilité collective pour qu’à terme la valeur, les compétences, les capacités d’une future collaboratrice ou dirigeante ne soient plus soumises au prisme du genre. Nous avons, nous femmes à des postes à responsabilité, le devoir de montrer l’exemple et de donner l’impulsion aux plus jeunes pour qu’elles s’impliquent en toute confiance. » Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Cécile Lambert est chargée des expérimentations pour l’innovation en santé

Cécile Lambert, conseillère organisation et financement des soins et du grand âge au sein du pôle social du cabinet du Premier ministre Gabriel Attal, vient d’être chargée des expérimentations pour l’innovation dans le système de santé au sein du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales. Sa nomination, par arrêté publié ce 6 juillet au Journal officiel, prend effet dès ce 9 juillet pour trois ans.

Source : Hospimedia.

 

RETAIL

 

E.Leclerc veut pouvoir vendre l’ensemble des autotests dans ses parapharmacies

Dans une nouvelle campagne multimédias, à la tonalité volontairement absurde, l’enseigne de distribution revient sur l’autorisation de ne pouvoir vendre que des tests de grossesse. E.Leclerc ne peut vendre actuellement que des tests de grossesse. Point à la ligne. Les autres tests existants étant réservés à la vente aux seuls pharmaciens. Si un temps seulement, durant la pandémie, les enseignes de distribution ont eu l’autorisation de vendre des autotests pour détecter la contamination au Covid-19, ce n’est désormais plus le cas. Comme le souligne l’enseigne, numéro un en parts de marché, cette exception est typiquement française : « Alors que c’est autorisé dans d’autres pays européens, E.Leclerc réclame à nouveau le droit de vendre à prix E.Leclerc, tous les autotests dont les Français ont besoin : allergies, cholestérol, diabète, antigénique… ». Un petit rappel historique s’impose. En mars 2014, avec la loi Hamon, c’est la fin du monopole pharmaceutique sur les autotests de grossesse et d’ovulation. L’enseigne de distribution est alors arrivée en linéaires avec des tests à 1 € malgré le mécontentement des pharmaciens. En août 2018, E.Leclerc relance le débat en voulant vendre dans ses parapharmacies d’autres types d’autotests ainsi que des substituts nicotiniques. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’y oppose fermement et obtient gain de cause. Pour l’instant avec succès.

Source : LSA.

Lien vers la publicité : https://www.youtube.com/watch?v=2TnJCgYSEvE&t=1s

 

Michel Cymes recruté par Leclerc pour défendre la vente des autotests en GMS

Le groupe E.Leclerc a décidé de mener campagne pour dénoncer l’interdiction qui lui est faite de vendre des autotests (hormis les tests de grossesse) dans ses hypermarchés. Après la révélation d’un sondage et la diffusion d’un spot TV, le géant de la grande distribution s’est attaché les services d’une personnalité très médiatique pour rallier les Français à sa cause. Sa vidéo, « likée » plus de 700 fois sur Instagram et vue plus de 10 000 fois sur Facebook est en effet sponsorisée par E.Leclerc, ce qui est clairement précisé. « Ce n’est pas la peine de donner de la résonance à ce projet qu’il vaut mieux ignorer, estime Alain Grollaud, président de Federgy. Le décret sur la prise en charge des TROD angine et cystite en pharmacie vient d’être publié, donc l’attaque de Leclerc ne m’inquiète absolument pas », ajoute-t-il.

Lien vers l’article d’egora et la vidéo : https://www.egora.fr/actus-pro/societe/la-video-de-michel-cymes-pour-vanter-les-autotests-vendus-chez-leclerc

 

Diagnostic chez le poissonnier, morphiniques chez le primeur… une pharmacienne répond avec humour à Michel Cymes

La vidéo postée par Michel Cymes pour défendre la vente d’autotests dans les grandes et moyennes surfaces, sponsorisée par E.Leclerc, n’est pas passée inaperçue. Une pharmacienne marseillaise a décidé de répondre avec humour au médecin/influenceur en parodiant sa vidéo et en proposant des pistes « originales » pour favoriser un meilleur accès aux soins. L’accès aux professionnels de santé est aujourd’hui très compliqué pour de nombreux patients. Alors pourquoi ne laisserait-on pas des professionnels plus accessibles se charger du diagnostic du cancer, du Covid-19 ou encore du diabète ? « C’est quand même beaucoup plus facile d’avoir un diagnostic posé sur vos problèmes dans un lieu que vous fréquentez chaque jour : votre supermarché ! », propose ironiquement Camoxicilline. Mettant en avant les particularités françaises en matière d’accès au diagnostic, la pharmacienne rappelle d’ailleurs que, dans les autres pays européens, les patients « consultent leur poissonnier lorsqu’ils sont malades ».

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/diagnostic-chez-le-poissonnier-morphiniques-chez-le-primeur-une-pharmacienne-repond-avec-humour

 

Leclerc drive lance le retrait piéton automatisé

Leclerc a inauguré aujourd’hui son premier point de retrait drive piéton automatisé. En clair, le client est en autonomie complète pour retirer ses courses, donc possiblement 24h/24 et 7 j/7. Ce premier drive, équipé de la solution Ouidrop, existait déjà au préalable, mais en version retrait comptoir (avec un bipède donc !). Sa petite surface limitait la capacité de stockage à environ 70 commandes. Outre la disponibilité non-stop, l’intégration de l’automate a permis de porter la capacité à 110 commandes, avec un stockage en tri-température (ambiant, frais et surgelé).

Pour en savoir plus : https://www.olivierdauvers.fr/2024/07/08/exclu-video-leclerc-drive-lance-le-retrait-pieton-automatise-et-jai-teste/

 

Les affichettes « Shrinkflation » arrivent en magasin

Depuis le 1er juillet, les distributeurs doivent afficher en magasin les produits dont les quantités ont diminué, mais pas les prix. Une nouvelle disposition prise par le gouvernement en pleine crise du pouvoir d’achat, à la suite d’une alerte de l’association Foodwatch. Et qui ne concernera que peu de produits. Les distributeurs devront afficher dans leurs magasins, à proximité des produits alimentaires et non alimentaires concernés (comme les bouteilles de soda, les paquets de riz, la lessive ou les boîtes de conserve), une information spécifique sur la réduction de poids ou de volume entraînant une hausse de prix. « L’indication devra en particulier préciser l’évolution du prix rapporté au poids, afin que le consommateur connaisse la vraie évolution du prix », détaille dans un communiqué Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie. A priori, seules trois enseignes semblent s’y être conformées : les coopératives U, E.Leclerc et Carrefour. Aucune des autres n’a mis en place la moindre affichette dans les magasins enquêtés.

Pour en savoir plus :

https://www.quechoisir.org/actualite-shrinkflation-l-obligation-d-affichage-peu-respectee-n128118/

 

EUROPE ET MONDE

 

Le Rassemblement national rejoint le nouveau groupe d’extrême droite créé par Viktor Orbán au Parlement européen

Le Rassemblement national a officialisé, lundi 8 juillet, le ralliement de ses eurodéputés au groupe des “Patriotes pour l’Europe”, récemment formé à l’initiative du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. L’alliance d’extrême droite deviendrait la troisième force politique au Parlement européen. Mais en réalité commente Libération, « la nouveauté est pour le moins limitée puisqu’il s’agit d’une OPA sur le groupe Identité et démocratie (ID), créé par le RN en 2019 ». Ainsi, le chef du RN Jordan Bardella a été « immédiatement élu président du groupe lors de la réunion constitutive [lundi 8 juillet à Bruxelles NDLR], à laquelle il n’était pas présent », fait savoir la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Source : toutel’europe.eu

 

Danemark : les nouvelles règles sur le stockage des médicaments sont entrées en vigueur le 1er juillet 2024

Elles obligent les entreprises qui commercialisent des médicaments critiques dans le pays à maintenir un stock de sécurité, équivalent à six semaines de ventes. Cette obligation de stockage porte sur 350 produits, définis en fonction de la substance active, de la forme pharmaceutique et du dosage. Les importateurs et distributeurs parallèles ne sont pas soumis à l’obligation de stockage, mais ils doivent quand même déclarer tous leurs stocks à l’Agence danoise des médicaments.

 

Liban : l’Ordre des pharmaciens dénonce des pressions après le retrait de médicaments

Un tribunal du Liban a récemment lancé une enquête après la découverte d’une vingtaine de médicaments et de compléments alimentaires périmés. Son fabricant, Fresh Pharma International, a alors reçu l’interdiction de  vendre ou de distribuer ces produits destinés aux nourrissons et aux enfants. Dans la foulée, l’Ordre des pharmaciens a ordonné aux officines de cesser de distribuer les compléments alimentaires visés. Toutefois, le président de l’instance, Joe Salloum, a reçu des « menaces et des calomnies » dans le cadre de cette affaire, l’obligeant ainsi à prendre la parole pour réaffirmer son combat « pour la santé des enfants et des patients et contre les médicaments contrefaits ».

Pour en savoir plus : https://www.lorientlejour.com/article/1419056/affaire-des-medicaments-falsifies-joe-salloum-accuse-le-directeur-de-fresh-pharma-de-diffamation-.html

 

En Italie : les jouets sexuels se glissent dans les rayons des pharmacies

De l’autre côté des Alpes, les licences d’exploitation permettent aux titulaires des officines de vendre quasiment de tout, même des sex-toys, au risque de transformer la pharmacie en drugstore. Depuis plus d’une dizaine d’années en effet, les pharmaciens peuvent vendre des sex-toys comme les boules de geisha, les vibromasseurs, les anneaux de plaisir ou encore les lubrifiants comestibles à la fraise. Les prix sont abordables, entre 15 et 25 euros et la qualité, garantie, affirme le Dr Luca Mariano Pagano, titulaire d’une officine située derrière le Colisée. « Nos produits sont tous testés pour garantir la sécurité des consommateurs qui se sentent par ailleurs plus en confiance », affirme ce pharmacien.

Source : le quotidien du pharmacien.