Actualités du 21 décembre 2024 au 10 janvier 2025

GOUVERNEMENT

 

Yannick Neuder et Catherine Vautrin, un duo à la santé

Le cardiologue et député de la 7e circonscription de l’Isère, Yannick Neuder, a été nommé ministre délégué chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, mardi 23 décembre. Le rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025, censuré en décembre, remplace Geneviève Darrieussecq. Son ministère revient sous la tutelle de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, qui avait déjà occupé ce poste entre janvier et septembre. A noter, Yannick Neuder connaît les sujets qui animent les pharmaciens. Au printemps 2024, alors qu’il n’était « que » député de l’Isère, il a soutenu les propositions de l’URPS pharmaciens Auvergne Rhône-Alpes pour lutter contre les fermetures d’officines et soutenir les pharmaciens en territoires fragiles. Régulièrement, il a dénoncé le prix trop faible des médicaments. Rapporteur du PLFSS 2025, Yannick Neuder s’est également montré favorable à la substitution par le pharmacien des médicaments biosimilaires. « Tout ce qui va favoriser la prescription de biosimilaires aura la faveur du rapporteur général », a-t-il affirmé en commission des affaires sociales.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Sécurité sociale: vers un nouveau round de débats houleux

Le gouvernement de François Bayrou a lancé le 8 janvier les consultations avec les présidents des groupes parlementaires pour tenter de trouver un compromis sur le budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Les rencontres avec les représentants de l’Assemblée et du Sénat vont s’échelonner dans les jours qui viennent, avec l’objectif pour l’exécutif d’y voir plus clair sur le budget en février. Signe de la sensibilité des discussions sur la Sécurité sociale, c’est à l’occasion des débats sur son budget qu’était tombé le gouvernement de Michel Barnier en fin d’année dernière. Les débats s’annoncent particulièrement complexes entre la réforme des retraites, le coût des arrêts maladie, le remboursement des consultations médicales, l’AME, les biosimilaires… En tous les cas, la Sécurité sociale devrait rester largement déficitaire cette année. « Sur neuf mois, on ne va pas réussir à atteindre les objectifs qu’on avait fixés pour douze mois, l’objectif de réduction du déficit sera moindre », estime le député Horizons, Paul Christophe.

Source : les échos.

 

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Meilleurs vœux 2025



Joyeuses fêtes de Noël 23 décembre 2024

DPGS, membre d’APSAGIR est un groupement de pharmaciens régional des Hauts de France , simple et sans dépendance de fonds de pension. Tiers-payant et Groupement d’achat sont nos deux valeurs, sans cotisation démesurée, ni profit injustifié.
La quantité ne fait pas la qualité car nous sommes fédérés sans double appartenance de par notre ADN. Comme le dit notre conseil de surveillance, nous sommes une famille qu’il faut mériter 😘. Les portes vous sont ouvertes si vous rechercher accompagnement et solidarité .😊
Nous sommes heureux et dévoués au quotidien pour nos coopérateurs. Merci à ceux qui nous soutiennent et à nos partenaires dont nous sommes fiers. Des Pharmaciens Groupés et Solidaires. ❤️💚💪🤩.
 


Actualités du 16 au 20 décembre 2024

ACTUALITES POLITIQUES

 

Budget : l’Assemblée nationale adopte une « loi spéciale » pour lever l’impôt

L’Assemblée nationale a adopté lundi à l’unanimité une « loi spéciale » pour permettre à l’État de continuer à fonctionner malgré l’absence de budget pour 2025. En toile de fond, les députés se préparent déjà à de nouveaux affrontements budgétaires dès janvier. Le texte se limite à trois mesures. La première autorisera le gouvernement « à continuer à percevoir les impôts existants » jusqu’au vote du budget. L’argent rentrera donc dans les caisses publiques, mais seulement à partir des règles arrêtées fin 2023. Aucune nouvelle mesure fiscale n’est donc possible et les crédits d’impôt qui arrivent à échéance fin 2024 ne peuvent être reconduits, dont le Crédit d’impôt innovation (CII) ou le statut « Jeune entreprise innovante » (JEI). Les deux articles suivants autoriseront l’État à recourir à l’emprunt, et la Sécurité sociale à faire de même, en relevant le plafond d’endettement de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale. Ce mercredi, c’est le Sénat qui a également adopté à l’unanimité le texte d’urgence, déposé suite à l’interruption de l’examen du PLFSS 2025. Il doit désormais être promulgué avant le 31 décembre avec publication au Journal officiel.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Macron inaugure l’Académie de l’OMS à Lyon, « temple des savoirs »

Emmanuel Macron a inauguré à Lyon l’Académie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un centre de formation continue qu’il a qualifié de « temple des savoirs » et de « maison commune » au service des soignants du monde entier. « La santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde », a déclaré le président français sur le campus flambant neuf de 11.000 m2, financé à hauteur de 120 millions d’€ par la France. « Sa mission est simple, mais ambitieuse », a renchéri le chef de cette agence de l’ONU, Tedros Adhanom Ghebreyesus : donner aux professionnels de santé « les savoirs et les compétences dont ils ont besoin pour soigner les gens, y compris face aux épidémies, aux pandémies et aux autres risques émergents ».

Source : le quotidien du médecin.

 

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Les trophées de la pharmacie 7 janvier 2025



Aidons Mayotte 18 décembre 2024



Actualités du 9 au 13 décembre 2024

ACTUALITES POLITIQUES

 

François Bayrou nouveau Premier ministre

François Bayrou a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron et succède à Michel Barnier. Âgé de 73 ans, le président-fondateur du MoDem, septième groupe politique de l’Assemblée nationale, a été trois fois candidat à l’élection présidentielle (en 2002, 2007, 2012), avant de s’allier à Emmanuel Macron en 2017, dont il a été un soutien de la première heure. François Bayrou travaillerait à « un gouvernement resserré, de 20 ministres », ce qui ferait environ trois ministres MoDem pour contenter tous les partis.

Pour en savoir plus : https://www.lefigaro.fr/politique/francois-bayrou-premier-ministre-la-gauche-s-indigne-alors-que-le-rn-annonce-qu-il-ne-censurera-pas-son-gouvernement-20241213

 

Projet de loi spéciale : la Sécu va pouvoir emprunter

Le projet de « loi spéciale » pour assurer la continuité de l’Etat à partir de janvier, faute de budget 2025 voté, a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Il contient trois articles destinés à éviter la paralysie budgétaire en autorisant le Gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget de l’année en cours.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/projet-de-loi-speciale-la-secu-va-pouvoir-emprunter

 

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Actualités du 2 au 6 décembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La motion de censure adoptée, le Gouvernement tombe et le PLFSS est rejeté

Deux jours après que le Premier ministre a engagé le 49-3 sur l’examen du PLFSS 2025, les motions de censure déposées par le NFP d’une part et par le RN d’autre part ont été discutées dans l’hémicycle le mercredi 4 décembre. La motion de censure défendue par le NFP a été adoptée avec 331 voix. Il en suffisait de 289 pour la faire voter. Il s’agit de la première fois, depuis 1962 et Georges Pompidou, qu’un Premier ministre est renversé par l’Assemblée nationale. Michel Barnier, en poste depuis trois mois seulement, va donc présenter sa démission au Président de la République, qui aura la charge de nommer un nouveau Premier ministre, dans un contexte extrêmement tendu, tant financièrement que politiquement. Le budget de la Sécurité sociale est, par conséquent immédiatement rejeté, plongeant les prochaines semaines, voire les prochains mois, dans un flou politique et budgétaire inédit. Quelles hypothèses pour la suite ?

  • Première hypothèse (la plus probable) : une loi spéciale pour sécuriser le budget de la Sécurité sociale
  • Deuxième hypothèse : un PLFSS rectificatif rapide
  • Troisième hypothèse (peu probable) : le cas extrême de l’Article 16 de la Constitution qui permet au Président de la République de disposer de pouvoirs exceptionnels.

Sources : BTA et quotidien du pharmacien.

 

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Pharma 10 rejoint APSAGIR

Très heureux et fier d’accueillir parmi APSAGIR un 13eme groupement régional PHARMA10 💚
Merci à Pierre Ramberti, Christian RAMBERTI, Caroline Levy et Virginie Dalon notamment pour avoir compris l’intérêt d’être à nos votes pour défendre l’indépendance des pharmaciens tout en optimisant nos pharmacies. 

🙏 2024 se termine bien… Et 2025 promet 🍀



Nouveaux adhérents 2 décembre 2024

Félicitations à Sandra Pagnier à Saint-Pol sur Ternoise et Hamida H. -Line Cassen à Libercourt qui appartiennent maintenant à la famille DPGS de la fédération APSAGIR ❤️

Heureux que la jeunesse croit en l’indépendance totale et la liberté d’exercice vraie. La solidarité, l’entraide et l’accompagnement sont des valeurs fortes et prépondérantes.

La qualité, avant la quantité n’empêche pas le sérieux d’un groupement au contraire.😊



Actualités du 25 au 29 novembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES


PLFSS 2025 au Sénat

Au terme de 6 jours d’examen, le Sénat a adopté ce mardi 26 novembre, le PLFSS pour 2025, en séance publique, avec 202 voix favorables contre 109. Le Sénat ayant modifié le texte de l’Assemblée nationale, une commission mixte paritaire a été convoquée le 27 novembre. 

On notera les apports du Sénat avec l’adoption des amendements tendant :

  • à développer l’utilisation du dossier médical partagé, en exigeant sa consultation avant certaines prescriptions (article 16) et en incitant les professionnels de santé, en ville et à l’hôpital, à consulter et alimenter ce dossier (article additionnel après l’article 16) ;
  • à sécuriser la carte vitale et accélérer le déploiement de l’application « Carte vitale » sécurisée (article additionnel après l’article 16) ;
  • à créer une somme forfaitaire mise à la charge des patients n’honorant pas un rendez-vous avec un professionnel de santé (article additionnel après l’article 16) ;
  • à l’adoption du « DP rupture » comme outil de pilotage pour mieux gérer le poison que représentent les ruptures de stocks de médicaments pour les patients (l’article 19 bis) ;
  • à la réduction du délai de moitié pour la substitution automatique des biosimilaires (après l’article 19).

Source : senat.fr

 

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Le diabète, parlons-en ! Replay des 2 webinaires

Vous n’avez pas pu suivre les webinaires que nous vous avons proposé à l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, le jeudi 14 novembre, ainsi que le 21 novembre ? Vous souhaitez les revoir ?

>> Lire la newsletter

 



Actualités du 18 au 22 novembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES 

Offensive du gouvernement sur les remises génériques

Surprise au Sénat : dans la discussion générale ouvrant les débats sur le PLFSS pour 2025, le ministre chargé du budget a publiquement annoncé une baisse de 100 millions d’euros sur les remises génériques, pour compenser le dérapage sur les dépenses de médicaments en 2024. Selon les estimations comptables, la remise plafonnée à 40 % sur le générique représente environ 78 000 euros pour une officine moyenne (en moyenne 11,24 % de la marge brute globale). L’amendement qui devrait baisser le plafond des remises sur les génériques n’a pas encore été déposé. Il est peut-être encore en cours de rédaction. L’incitation pour promouvoir les biosimilaires et les hybrides via des remises (de 200 à 300 millions d’euros, selon les estimations, la liste n’étant pas encore fixée) s’opère aux dépens des remises génériques. A noter, le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent de Saint-Martin, souhaite « introduire le tiers payant pour les médicaments biosimilaires et hybrides pour accélérer leur diffusion à l’instar de ce que nous faisons déjà sur les génériques, ce qui permettrait d’économiser 50 millions d’euros ». Le constat est amer pour Alain Grollaud, président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie. « Cet acharnement est d’autant plus incompréhensible dans la mesure où la substitution des biosimilaires pourrait rapporter 1 milliard d’euros d’économies à l’assurance-maladie. Mais comment motiver les pharmaciens s’ils n’ont aucune visibilité sur leur rémunération ? »

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/baisse-des-remises-sur-les-generiques-non-a-lentourloupe/

 

PLFSS : Adoption de l’article 9 ter sur les biosimilaires

Le 21 novembre au soir, les sénateurs ont adopté l’article 9 ter autorisant les « remises, ristournes et avantages commerciaux et financiers » selon un plafond qui ne pourra dépasser 50 % et sera défini par arrêté, pour les biosimilaires et hybrides substituables. Ce nouvel article, issu d’un amendement porté par la FSPF, précise, en outre, que ces remises peuvent aussi s’appliquer aux médicaments de référence « dont le prix de vente est identique » à celui de ses hybrides ou biosimilaires.

Source : le pharmacien de France.

 

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