ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Remises génériques : 40 % jusqu’au… 1er juillet et après ?
L’arrêté du 6 mai paru aujourd’hui au « Journal officiel » plafonne, jusqu’à la fin du mois prochain, à 40 % du prix fabricant hors taxes les remises commerciales sur les génériques. Ce texte n’est-il que l’indice d’une prochaine parution – au plus tard avant le 1er juillet- d’un texte sur le plafonnement des remises accordées aux génériques mais aussi aux biosimilaires et aux hybrides conformément à la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 (LFSS 2026) ? Jusqu’à présent, selon les informations émises par les représentants de la profession, le futur plafonnement de ces remises pourrait se situer entre 20 % et 30 %. Aujourd’hui, selon les estimations comptables, la remise plafonnée à 40 % sur le générique représente environ 78 000 euros pour une officine moyenne. En octobre dernier, la commission Études et Stratégie économiques de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a considéré sur la base du marché des biosimilaires en cumul mobile annuel qu’une remise commerciale basée sur une hypothèse de départ modeste de 15 % du PFHT, porterait le montant global de la marge à 180 millions d’euros supplémentaires pour les pharmaciens. Soit 9 000 euros environ par officine.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/plafond-sur-les-remises-generiques-40-jusquau-1er-juillet-et-apres/
Déserts médicaux : le Sénat adopte la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins dans les territoires
Mardi 13 mai 2025, le Sénat a adopté, à une large majorité, en première lecture, après engagement de la procédure accélérée, la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins dans les territoires, qui encadre la liberté d’installation des médecins dans les zones déjà bien dotées. Ce texte acte trois avancées concrètes pour les pharmaciens : extension du périmètre des protocoles de coopération, encadrement élargi des compétences des préparateurs, élargissement des aides dans les zones fragiles. La question sensible de la régulation de l’installation des médecins a été écartée. L’article 12 de la loi modifie le code de la santé publique pour permettre aux pharmaciens de réaliser des actes de soins dans le cadre de protocoles de coopération, y compris hors des zones fragiles mentionnées à l’article L.1434-4. Jusqu’ici, ces dispositifs expérimentaux – comme les protocoles Osys – étaient limités aux zones sous-dotées. Le code précise désormais que « les pharmaciens d’officine peuvent, dans le cadre de protocoles de coopération, réaliser des actes de soins, y compris en dehors des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante. » Le même article autorise les préparateurs en pharmacie à des actes ou des activités sous la supervision du pharmacien, dans des conditions qui seront définies par décret après avis de la Haute Autorité de santé, de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie. « L’extension conventionnelle pour aider les pharmacies hors territoire fragile est passée », note Philippe Besset. Grâce à ce levier, le nombre de pharmacies éligibles aux aides financières passera de 200 à 1 000, selon les estimations de la FSPF. « Nous sommes en train de retravailler les critères », souligne Philippe Besset. Deux amendements ont été écartés dans la version finale adoptée par le Sénat :
- la réforme des URPS pharmaciens : un amendement du gouvernement visait à réformer les Unions régionales des professionnels de santé pharmaciens (URPS).
- La création d’officines ex nihilo dans les communes sans pharmacie : autre sujet explosif, un amendement proposait d’autoriser la création directe d’une officine dans une commune de moins de 2 500 habitants, même plusieurs années après la fermeture de la dernière pharmacie.
Le texte adopté par le Sénat a été transmis à l’Assemblée nationale.
Sources : le quotidien du pharmacien, le moniteur des pharmacies, le Sénat.
Lien vers le texte : https://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2024-2025/577.html
Le maillage officinal, un modèle toujours vital
Face à la désertification médicale, l’Ordre des pharmaciens défend un modèle fondé sur l’équité territoriale, la sécurité du médicament et la qualité de service. Pour Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre, le maillage officinal n’est pas seulement tenable : il est « indispensable ».
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/br5Ak3y-H9s?si=fAGub_uO9VEz4tO9
Vague 2 Ségur numérique : où en est-on pour les LGO ?
Après le large déploiement de la première vague du Ségur numérique dans les LGO, la seconde phase s’annonce. Celle-ci vise à améliorer l’interopérabilité des logiciels métiers, leur sécurité, et à faciliter l’accès aux données de santé. Concrètement, la vague 2 prévoit notamment : la consultation depuis le logiciel métier des informations disponibles dans le DMP (intégré à Mon Espace Santé) ; l’intégration dans le DMP des documents de santé reçus par messagerie de santé, l’interopérabilité avec les différentes messageries sécurisées. « Nous nous sommes fixés comme objectif une prépublication des textes réglementaires d’ici l’été 2025, qui seront ensuite officiellement publiés au Journal officiel. Ces textes figureront dans Légifrance et seront consultables par tous », affirme Sandra Malak, directrice de projet – Ségur numérique, délégation ministérielle au numérique en santé (DNS). Le déploiement effectif de la vague 2 est prévu autour de 2026 et devrait courir jusqu’en 2027.
Source : le quotidien du pharmacien.
Médicaments et DM non utilisés : dans quoi la Sécu embarque-t-elle les pharmaciens ?
Des médicaments non utilisés remis dans le circuit de distribution, vraiment ? Pour l’instant il n’en est rien, mais l’assurance-maladie a quelques idées « antigaspi » sur les médicaments et les pansements qu’elle veut tester auprès des professionnels de santé. L’expérimentation commencerait en juin. Plusieurs caisses primaires de l’assurance-maladie (CPAM) sont sollicitées : Réunion, Centre Val-de-Loire, Alpes-Maritimes, Loire Atlantique, Manche, Essonne, Côte-d’Or, Côtes d’Armor, Finistère, Morbihan, Côte d’Opale, Roubaix-Tourcoing, Corrèze, Charente Maritime et Haute-Savoie.
Jeux olympiques : une commission pour indemniser les pharmacies et les commerces lésés
La plateforme de dépôt des dossiers dans le cadre de la commission d’indemnisation JOP, mise en place par les préfectures Ile-de-France et de police, a enfin été mise en ligne. Le site du ministère de l’Économie a également été mis à jour et renvoie directement vers cette plateforme : https://www.economie.gouv.fr/cgefi/indemnisations-etat-JOP2024
Le paracétamol en parapharmacie, c’est para-ssurant
C’est le titre de la campagne d’affichage de l’USPO en réponse à celle de Leclerc.
Lien vers l’affiche : https://uspo.fr/le-paracematol-en-parapharmacie-cest-para-ssurant/
Face à la soumission chimique, les pharmaciens appelés à orienter plutôt qu’à dépister
Les kits de dépistage de substances psychoactives dans les boissons, qui peuvent être vendus en pharmacie, ne sont pas recommandés par la mission parlementaire sur la soumission chimique, menée par la députée Sandrine Josso. Son rapport remis au gouvernement lundi 12 mai recommande l’élaboration par la Haute Autorité de santé de fiches pour orienter les victimes vers le recueil de preuves fiables. À terme, les infirmières pourraient être des relais dans les zones sans laboratoire d’analyses toxicologiques répertorié. Par ailleurs, la ministre chargée de l’Égalité, Aurore Bergé, s’est engagée, dans le cadre du budget 2026, à « renforcer les moyens sur le recueil de preuves, les UMJ, l’élargissement du spectre d’action des maisons de santé des femmes… » Elle espère présenter un projet de loi sur les violences sexuelles et intrafamiliales en octobre, avec des mesures spécifiques à la lutte contre la soumission chimique. En attendant, elle est favorable à une grande campagne de sensibilisation sur le sujet.
Source : le quotidien du pharmacien.
Vaccination : un entretien préalable testé en officine
En Auvergne-Rhône-Alpes, près de 800 patients ont déjà participé à l’expérimentation PharmaVaxAura qui teste l’intérêt d’un entretien vaccinal structuré en pharmacie. Objectif : améliorer la couverture vaccinale, notamment chez les patients à risque, grâce à un échange personnalisé et l’appui du logiciel mesvaccins.net. Rémunérés 25 €, les pharmaciens peuvent ainsi prescrire et planifier les vaccinations, avec une évaluation des résultats prévue d’ici octobre.
Pour en savoir plus : https://www.urps-pharmaciens-aura.fr/pharmavaxaura/
Téléconsulter un médecin dans une gare SNCF, c’est désormais possible
L’appel d’offres, lancé en 2023, avait fait polémique chez les médecins. Mais il a néanmoins abouti à l’ouverture, le 20 janvier dernier, d’un premier centre de téléconsultation assistée par une infirmière, situé dans l’enceinte même de la gare SNCF d’Epinay-sur-Orge (Essonne). Dans les prochains mois, la société Doxamed pourrait ouvrir trois nouveaux centres.
Source : egora.
Macron rouvre le chantier explosif du financement social
Le président de la République a annoncé le 13 mai sur TF1 l’organisation d’une conférence sociale sur le financement du modèle social français. Objectif : diversifier les ressources, aujourd’hui trop centrées sur le travail, et freiner les dépenses, notamment de santé. Une initiative à fort potentiel conflictuel, dans un contexte économique et politique tendu.
Lien vers l’article :
Fin de vie : Macron évoque un référendum en cas d’enlisement des débats parlementaires
Le président de la République a indiqué que si les débats autour de la fin de vie venaient à s’enliser au Parlement, le référendum pourrait être « une voie pour permettre aux Français de s’exprimer ».
QuelProduit, la nouvelle application lancée par Que Choisir
L’association de consommateurs QueChoisir a lancé hier son application QuelProduit. Cette dernière, qui a vocation à orienter les consommateurs dans leurs achats de produits de consommation courante, intègre une section produits cosmétiques.
CHIFFRES
Au 1er janvier 2024, la DREES dénombre : 74 200 pharmaciens en activité (+ 1,2 %).
300 millions d’euros. C’est le delta observé entre les chiffres déclarés par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et ceux communiqués à l’USPO par GERS Data, Ospharm et IQVIA concernant la rémunération perçue par le réseau officinal en 2024. Source : le quotidien du pharmacien.
2024 a marqué le retour à une croissance contenue du chiffre d’affaires enregistré par le réseau officinal. L’augmentation du chiffre d’affaires moyen de la pharmacie française de 4,4 % en 2024 ne doit pas, cependant, cacher une dégradation de la marge dans un contexte de hausse des coûts, dont les salaires, selon les experts-comptables de KPMG (en passe de devenir Rydge conseil). Près des deux tiers des officines ont enregistré une baisse de leur rentabilité en 2024. Source : le quotidien du pharmacien.
Pour la première fois, « les ressources issues des remises génériques sont en baisse malgré une augmentation du répertoire », souligne Philippe Besset, président de la FSPF. « On constate en 2024 une baisse de 3,8 % des remises liées aux génériques. Cela représente 43,5 millions d’euros, au moins. La croissance de toutes les missions est mangée par la perte de génériques », indique Julien Chauvin. « Et ça, c’est directement lié aux ruptures de stock ».
« Les ruptures provoquent forcément des changements en termes de fournisseurs et on n’a plus du tout les mêmes remises, qui sont extrêmement variables d’un laboratoire à un autre selon le canal d’approvisionnement utilisé et selon le partenariat avec l’officine. Les remises commerciales peuvent aller de 2,5 % à 40 %, ça fait de gros écarts », explique Julien Chauvin, président de la commission Études et stratégie économiques de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Ainsi, dans la ROSP « Bon usage des produits de santé », la stabilité de la délivrance de génériques a été difficile à maintenir. Les pharmaciens sont parfois obligés de facturer le princeps. Conséquences directes : « Il y a des malus qui tombent, en particulier pour les motifs d’urgence (20 % sur la ROSP lorsque le taux de recours de substitution au motif d’urgence est inférieur à 2019, N.D.L.R.), rapporte Pierre-Olivier Variot.
En 2025, plus de 75 % des Français se connectent chaque jour à un réseau social, et y consacrent quotidiennement 1h48 en moyenne, selon le Digital Report France de We Are Social. Une telle présence offre aux marques une véritable opportunité : celle de tirer parti du commerce social. Pour s’informer sur un produit, 37 % des moins de 45 ans choisissent d’abord les réseaux sociaux plutôt que le site de la marque, selon Le Journal du Net. Un chiffre qui pousse ces plateformes à intensifier leurs offres de commerce intégré.
Moins d’un quart des Français a une consommation de fruits et légumes qui correspond aux recommandations officielles du Programme national nutrition santé (PNNS), et à peine plus pour les féculents complets et légumes secs, met en lumière le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 29 avril publié par Santé publique France (SPF). Une consommation « très insuffisante », déplore l’agence, citant l’Organisation Mondiale de la santé selon laquelle l’apport insuffisant de fruits et légumes serait à l’origine de 14 % de la mortalité par cancers gastro-intestinaux, 11 % de la mortalité par maladies ischémiques et 9 % par accidents cardiovasculaires. Les boissons sucrées seraient en cause dans 10 % des nouveaux cas de diabète de type 2 en 2020, et 3 % des cas de maladies cardiovasculaires.
80 % des personnes considérées à risque face à certaines maladies (seniors, femmes enceintes, jeunes adultes, patients chroniques) savent que la vaccination est essentielle, et 77 % d’entre elles se disent prêtes à se faire administrer un vaccin en pharmacie. Cependant, malgré leur perception très positive de l’importance vaccinale, elles ne passent pas toujours à l’acte, comme le relève une étude Ipsos menée pour Pfizer. Ainsi, seulement 54 % des 65 ans et plus se sont fait vacciner contre la grippe en 2023-2024 et 30 % contre le Covid-19. Quant aux 15-19 ans, moins de 50 % ont été vaccinés contre le méningocoque C. Source : ISPOS Pfizer.
Afin de pallier les difficultés d’approvisionnement en Colchicine Opocalcium 1 mg, comprimé sécable, les Laboratoires Mayoly Spindler mettent à disposition une spécialité italienne : Colchicina Lirca 1 mg, compresse. Source : le quotidien du pharmacien.
Les tarifs de préparation, dispensation et vente au public des préparations magistrales de sertraline, dont la dispensation par les officinaux a été autorisée le 13 mai, ont été publiés. Les tarifs de dispensation varient de 1,72 à 1,98 euro pour des préparations magistrales de 7 ou 28 gélules. Source : le quotidien du pharmacien.
74 % des médecins souhaitent la légalisation de l’aide active à mourir pour les patients qui la demandent expressément et de manière réitérée. Source : IFOP, 2025.
Un pharmacien titulaire de Villiers-le-Bel (Val d’Oise) a été victime d’une agression par un groupe de jeunes dealers ayant pris racine depuis plusieurs mois devant son officine. La violence de l’attaque a déclenché la colère des habitants du quartier, qui ont été une centaine à se rassembler devant la pharmacie en signe de soutien. Source : le quotidien du pharmacien.
Pour la première fois, une étude a comparé l’effet de deux analogues du GLP-1, le tirzépatide et le sémaglutide, sur la perte de poids chez des patients obèses. Elle montre que le tirzépatide entraîne une perte de poids supérieure de près de 50 %. Source : le quotidien du pharmacien.
Porté par le regain de demande des pharmaciens, Equasens a vu son chiffre d’affaires grimper de 6,9% au premier trimestre 2025, à 57 millions d’€, effaçant la baisse enregistrée en 2024, rapporte Les Echos. Le groupe, leader français des solutions logicielles pour officines, prévoit une croissance supérieure à 10% au second semestre. « Le niveau des commandes témoigne d’un regain de confiance des pharmaciens », souligne la direction.
La Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé, mardi, d’étendre la vaccination de rattrapage contre le papillomavirus humain (HPV) à l’ensemble des jeunes de moins de 26 ans, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle. Cette mesure vise à corriger une inégalité d’accès: jusqu’ici, la prise en charge s’arrêtait à 19 ans pour les hommes et femmes hétérosexuels, et allait jusqu’à 26 ans pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes. « Nous devons aussi agir pour ne laisser personne de côté, dans une logique d’équité et d’efficacité en santé publique », a réagi sur X le ministre de la Santé Yannick Neuder, qui a annoncé qu’il allait « instruire sans délai » cette recommandation. Source : 20minutes.
L’assurance-maladie a annoncé qu’elle ne contrôlerait pas à partir du 1er mai comme initialement prévu, mais à partir du 1er juin, la présence du formulaire justifiant une prescription remboursable d’analogue du GLP-1. Source : le quotidien du pharmacien.
Dans un décret signé à la Maison Blanche lundi 12 mai, le président des Etats-Unis a enjoint aux laboratoires pharmaceutiques de baisser drastiquement les prix de leurs traitements outre-Atlantique, sous peine de se voir imposer des mesures plus coercitives par le gouvernement. « Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous allons réduire le coût des médicaments sur ordonnance et nous allons rétablir l’équité en Amérique », a promis le locataire de la Maison Blanche lors d’une conférence de presse, affirmant que la mesure ferait chuter les prix de certains traitements de « 50 % à 80 %, voire 90 % ».
Tessan, qui détient aujourd’hui 7% du marché de la téléconsultation avec 25% des pharmacies équipées, ambitionne de monter ce chiffre à 80% dans les trois ans. Avec Tessan, le pharmacien paie un loyer sur 5 ans. Ce loyer est de 230 euros par mois pour les bornes et autour de 399 euros pour les cabines. Tessan a signé avec des groupements comme Leader santé, Totum, Evolupharm et Laf’santé. La moyenne d’âge des patients utilisateurs de nos solutions est de 40 ans. Les motifs de téléconsultation sont variés avec une tendance à la hausse pour les pathologies chroniques. Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2025/05/06/teleconsultations-lexemple-tessan/
« Il faut interdire TikTok », alerte dans Le Parisien Gaëlle, dont la fille Marina, 13 ans, a tenté de se suicider après avoir été exposée à des contenus morbides sur la plateforme. Comme elle, une dizaine de familles auditionnées ce jeudi par la commission d’enquête parlementaire accusent le réseau social d’avoir favorisé l’effondrement psychique de leurs enfants. « Tous les enfants peuvent tomber dans la spirale de l’algorithme, c’est un vrai broyeur à psyché », dénonce leur avocate Laure Boutron-Marmion.
Dans une chronique publiée par Les Echos, le député (EPR) Jean-René Cazeneuve déplore un système où « à la pharmacie, l’addition, c’est pour les autres », fustigeant un modèle social jugé trop coûteux. Depuis une terrasse de café à Auch, Jean-René Cazeneuve constate la fermeture de commerces historiques quand la pharmacie du centre-ville fonctionne à plein régime. »Nos dépenses sociales […] se nourrissent du poids croissant qui pèse sur notre activité économique »», écrit-il, rappelant qu’en France, pour 100 euros nets, un employeur verse 218 euros. L’élu du Gers appelle à freiner la hausse des dépenses sociales, retraites incluses, pour relancer l’emploi et « redonner du souffle à notre économie ».
La politique d’intimidation de Donald Trump dans le secteur pharmaceutique continue de porter ses fruits, constatent Les Echos. Environ 200 milliards de $ d’investissements ont déjà été promis par le secteur au cours des dernières semaines. Les annonces se poursuivent avec Sanofi, qui prévoit « au moins 20 milliards de $ d’ici 2030 ». « L’investissement prévu inclut une augmentation significative de la recherche et développement et l’allocation de milliards de $ en production aux Etats-Unis », précise le laboratoire, en assurant que cela ne diminuera pas ses investissements prévus en Europe, dont la France.
La justice européenne a infligé un revers à la Commission en estimant qu’elle n’avait pas justifié son refus de publier les SMS échangés entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer lors des négociations sur les vaccins de la Covid-19. Ces messages, disparus, auraient contribué à la signature d’un contrat à 35 milliards d’€. « La Commission européenne n’a jamais nié qu’il y avait eu des interactions », a admis son représentant, tout en contestant leur lien avec les négociations. L’eurodéputée Kathleen Van Brempt dénonce un « droit d’obtenir une transparence totale », désormais conforté par l’arrêt du Tribunal de l’UE. Source : La Tribune.
Teva prévoit de supprimer environ 2.900 postes dans le monde, soit près de 8% de ses effectifs d’ici 2027, afin de réaliser 700 millions de $ d’économies et atteindre une marge opérationnelle de 30%. Cette annonce a été faite mercredi 7 mai lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe, qui entame la phase d’ »accélération » de son plan de transformation « Pivot to Growth ».
Tous les lots de bouteilles de 500 ml et 1 000 ml de sérum physiologique de cinq marques (HappyLab, Ainsifont, GSL, Stentil et Mediphysio) sont rappelés en raison de la possible présence de traces d’alcool de nettoyage dans certaines bouteilles. Source : le quotidien du pharmacien.
En 2024, le kit de dépistage du cancer colorectal a généré 8,60 M€ de chiffre d’affaires, contre 500 000 € en 2023. « C’est la mission qui a connu la plus forte croissance », salue Pierre-Olivier Variot. De quoi espérer un changement d’échelle, à condition de lever les freins structurels. Source : le moniteur des pharmacies.
La déclinaison régionale de l’enquête Urgences 2023 de la Drees (ministère de la Santé) montre que la durée d’attente médiane s’étale de 2h30 en Normandie à 3h50 dans les Pays de la Loire et même jusqu’à 4 heures dans les Drom hors Mayotte.
Plus de 75% des entreprises d’e-commerce adopteront des solutions d’IA pour améliorer l’expérience pour améliorer leur expérience client d’ici à 2026. Source : Le Monde.
La 5e édition du Mois de la Vessie, portée par l’Association française d’urologie (AFU), revient en mai avec un objectif clair : alerter le grand public sur les premiers signes du cancer de la vessie. Deux slogans choc pour une campagne. « Ceci n’est pas une goutte de sang, c’est le symptôme n° 1 du cancer de la vessie » et « Urines rouges, je me bouge ! », la campagne contre le cancer de la vessie qui a lieu durant tout le mois de mai, mise sur un diagnostic précoce, clé d’un bon pronostic. Le symptôme d’alarme le plus fréquent est l’hématurie, soit la présence de sang dans les urines.
Source : le moniteur des pharmacies.
Harmonie Mutuelle va redistribuer 84 millions d’€ à ses assurés, dont 44 € en juin pour 1,2 million de particuliers, révèle Le Parisien. Ce « dividende éco-santé », activé pour la première fois, découle des bons résultats 2024. « Nous n’avons pas d’actionnaire, l’argent vient des adhérents et revient aux adhérents », insiste Catherine Touvrey, directrice générale. Une initiative saluée alors que l’exécutif envisage une taxe exceptionnelle sur les complémentaires santé pour récupérer 1,1 milliard d’€. « Si elle est mise en place, l’excédent 2025 ira à l’État, pas aux adhérents », prévient la dirigeante.
À partir du 1er octobre 2025, l’ANSM teste pendant deux ans la suppression partielle ou totale des notices papier sur près de 600 spécialités, à l’hôpital comme en ville. Les pharmaciens devront adapter leurs pratiques d’information et de vigilance.
Le 28 avril, la Direction générale de la santé (DGS) publiait une nouvelle version du calendrier vaccinal. Celui-ci introduit des élargissements notables, notamment la vaccination contre le méningocoque B (vaccin Bexsero) chez les 15-24 ans, désormais recommandée pour tous les jeunes adultes. Problème : l’arrêté autorisant explicitement les pharmaciens à vacciner cette tranche d’âge n’a pas encore été publié. Source : le moniteur des pharmacies.
GROUPEMENTS
Santalis est axée sur les missions pharmaceutiques
Gaëlle Madoux, Directrice générale d’Astera Retail et pharmacienne de formation, nous présente les valeurs et le positionnement de l’enseigne Santalis. Extraits choisis : « à l’origine, en 2019, l’enseigne était focalisée sur la naturalité et sur l’accompagnement des seniors. Depuis, un nouveau concept a été créé. Il intègre une nouvelle dimension : « vivre bien ma santé », axée sur les nouvelles missions du pharmacien. Il y a 52 officines affiliées à l’enseigne, dont 3 qui adhèrent au nouveau full concept, et 40 officines projettent de nous rejoindre. Nous ambitionnons donc d’atteindre 100 points de vente à l’enseigne durant l’année 2025 ».
Lien vers l’article : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/interview-santalis-est-axee-sur-les-missions-pharmaceutiques-12969
Formation, expérience patient, digitalisation : les clés du succès d’Hello Pharmacie
Avec 100 officines, Hello Pharmacie se distingue par un modèle fondé sur la qualité d’accueil, la formation continue des équipes et des performances économiques solides. Le groupement mise aussi sur la digitalisation et les biosimilaires pour accompagner la croissance et les nouvelles missions du pharmacien.
Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/groupements/formation-experience-patient-digitalisation-les-cles-du-succes-dhello-pharmacie
PharmaBest au JT de 20h de TF1 sur les compléments alimentaires
Mieux dormir, retrouver de l’énergie, soulager ses articulations… Les compléments alimentaires séduisent aujourd’hui 6 Français sur 10. Dans ce reportage, TF1 a mis en lumière l’engouement croissant pour ce marché, désormais estimé à 3 milliards d’euros par an. À cette occasion, les caméras se sont rendues dans notre pharmacie PharmaBest du Forum des Halles, où Jean-Charles Rossi, co-titulaire, a partagé son expérience : chaque année, ce sont entre 30 et 40 nouveaux laboratoires qui proposent des références à son officine.
Lien vers le reportage : https://lnkd.in/eV6tCvkh
AGENDA
Mercredi 4 juin 2025 de 8h30 à 10h30 à Paris : projection-débat sur la vaccination comme levier de prévention et de santé publique, sous le parrainage de Cyrille Isaac Sibille, député et médecin. Pour en savoir plus : cliquez-ici