PLFSS 2026
Comment les députés protègent les officines des baisses de remises génériques
En commission des Affaires sociales, les députés ont adopté à l’unanimité la suppression de la baisse du plafond des remises sur les médicaments génériques, restaurant ainsi le plafond de 40 %. Ils proposent même d’aller plus loin. Ils proposent que :
- Le législateur récupère la compétence de fixer le niveau de plafonds de remises, et que ces plafonds soient « réévalués chaque année » lors du PLFSS.
- Le plafond de remises pour les génériques et hybrides soit de nouveau porté à 40% et à 20% pour les biosimilaires, avec entrée en vigueur au 1er janvier 2026.
- Le Gouvernement produise une étude d’impact sur les remises commerciales pratiquées.
A noter, le nouveau rapporteur général Thibaut Bazin (DR) a évoqué le sujet en ces termes :
« C’est un sujet qui nous rassemble tous. L’arrêté du 6 octobre 2025 qui suspend celui d’août pour au moins 3 mois est une première étape mais qui ne suffit pas. Il faut régler la question pour l’avenir. Voter un amendement ne règlera pas la question du modèle économique des officines. Les représentants doivent travailler de manière globale sur l’ensemble du modèle économique. »
Lien vers les amendements adoptés :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/CION-SOC/AS52
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/CION-SOC/AS1471
Lien vers la vidéo du rapporteur :
« L’heure est grave pour la médecine libérale » : la CSMF appelle à une mobilisation « sans précédent »
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) tire la sonnette d’alarme face au PLFSS 2026, qu’elle considère comme « un tournant dramatique » pour la médecine libérale. Dans un communiqué, elle dénonce « une attaque frontale contre l’indépendance et le modèle économique » des praticiens. La CSMF s’insurge en particulier contre la surcotisation envisagée sur les dépassements d’honoraires, qui ont atteint 4,3 milliards d’€ en 2024. « Ce dispositif introduit une insécurité économique pour les praticiens », souligne le syndicat, estimant que la régulation doit relever du dialogue conventionnel.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/lheure-est-grave-pour-la-medecine-liberale-la-csmf-appelle-une-mobilisation
Mobilisation des chirurgiens
Les chirurgiens préparent une mobilisation inédite contre le PLFSS 2026, qui prévoit une « surcotisation » sur les dépassements d’honoraires. Plusieurs milliers d’entre eux organiseront un « exil » à Bruxelles du 11 au 14 janvier pour dénoncer cette taxe visant les praticiens du secteur 2 et non conventionnés, note Le Figaro. « On ne veut pas qu’il y ait dans la loi des contraintes sur le secteur 2 », déclare le Dr Philippe Cuq, président de l’Union des chirurgiens de France (UCDF). Il rappelle que certains actes de chirurgie n’ont pas été revalorisés depuis 1990. Le gouvernement justifie la mesure par la hausse des dépassements, estimés à 4,3 milliards € en 2024, affirmant qu’ils « contribuent à limiter l’accès aux soins ».
Nouveau congé de naissance 2026/2027
Inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026, le nouveau congé de naissance sera indemnisé à hauteur de 70% du salaire net le premier mois et de 60% le second, a déclaré, mardi 21 octobre, la ministre de la santé, Stéphanie Rist, lors de son audition par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Ce congé s’ajoute aux congés maternité (16 semaines) et paternité (28 jours) existants et pourra être pris « simultanément ou en alternance » par les deux parents, « d’où la possibilité d’ajouter jusqu’à quatre mois » pour garder ses enfants.
Pour en savoir plus : https://www.juritravail.com/Actualite/nouveau-conge-de-naissance-bientot-la-fin-du-conge-parental-deducation/Id/377001
Les députés refusent la surtaxe sur les complémentaires santé pour financer la suspension de la réforme des retraites
Le 27 octobre, jour d’ouverture de l’examen par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale du projet de loi de financement pour la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, les députés ont rejeté la surtaxe de 100 millions d’euros sur les organismes complémentaires prévue par le gouvernement pour financer une partie de la suspension de la réforme des retraites, estimant que cette surtaxe ferait inévitablement peser l’effort sur les malades.
Source : l’Argus de l’Assurance.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
La nouvelle ministre de la Santé veut « débloquer au moins un dossier par jour »
Dans les colonnes de La République du Centre, la nouvelle ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées revient sur sa nomination et évoque sa méthode. « Il va falloir faire des économies. Il va falloir avoir une responsabilité collective. » Des entreprises du médicament aux professionnels de santé en passant par les complémentaires santé et les patients (avec le doublement des « forfaits de responsabilité »), « tout le monde doit faire un effort dans ce budget », martèle la ministre. Tout en ayant conscience des attentes qui pèsent sur elle : « Je sens bien qu’on a besoin, évidemment, d’un ministre qui protège les plus fragiles, qui protège le budget de son ministère, donc des hôpitaux, je pense aussi aux professionnels de ville », confie-t-elle.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/la-nouvelle-ministre-de-la-sante-veut-debloquer-au-moins-un-dossier-par-jour
Franchises médicales : le gouvernement continue de défendre une mesure vivement critiquée
Auditionnée jeudi 23 octobre par la Commission des affaires sociales du Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics Amélie de Montchalin défend mordicus le doublement des franchises médicales, qui permettrait de maîtriser la progression des dépenses de l’Assurance maladie en 2026. Les syndicats officinaux dénoncent une mesure néfaste et injuste, en particulier pour les patients chroniques. « Le gouvernement nous dit que c’est pour responsabiliser les patients. Nous voyons cela comme un appel inacceptable à renoncer aux soins », dénonce Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) rejette l’idée de faire collecter ces franchises par les pharmaciens : « La relation de confiance entre les patients et les professionnels de santé doit se concentrer sur la qualité des soins, le suivi des traitements et la prévention, en aucun cas sur une relation financière susceptible de créer de la défiance et des tensions. » L’examen de cette mesure dans le cadre du PLFSS 2026 par le Sénat est programmé du mercredi 19 au lundi 24 novembre, avec un vote solennel mardi 25 novembre.
Source : le quotidien du pharmacien.
Des études financées contre une installation dans un désert
Chaque année, quelques centaines d’étudiants en médecine et en odontologie signent un contrat d’engagement de service public (CESP). Ce dispositif, qui vise à lutter contre les déserts médicaux, s’apprête à être ouvert dès la 2e année d’études et étendu aux apprentis pharmaciens et sages-femmes. Conformément aux dispositions de la loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels, promulguée fin décembre 2023, l’exécutif doit étendre le CESP aux étudiants en maïeutique et en pharmacie. Le dispositif devrait également être accessible dès la 2e année d’études – contre la 4e actuellement – dans toutes les filières concernées. Enfin, sa gestion sera transférée du Centre national de gestion (CNG) à l’Agence de services et de paiement.
Source : egora.
Accès direct à la filière pharmacie : l’ANEPF exprime ses inquiétudes
Les étudiants se sont exprimés sur la proposition de loi de la sénatrice Corinne Imbert – qui prévoit un accès unique aux études de santé par une première année de licence, ainsi que l’ouverture, à titre expérimental, d’un accès direct via Parcoursup. S’ils accueillent favorablement le retour à l’accès unique aux études de santé, les étudiants expriment toutefois leurs inquiétudes vis-à-vis de la mise en place d’un accès direct à la filière pharmacie. L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) accueille favorablement la voie commune aux études de santé, mais regrette qu’un accès direct, via Parcoursup, soit créé dans le projet de loi. « La nécessité d’une voie commune n’est plus à prouver […] en revanche, il est tout à fait contradictoire, pour la lisibilité de l’accès à la filière pharmacie, de multiplier les modes d’entrée en créant une voie parallèle alors que ce socle commun est l’essence même de la réforme d’entrée en études de santé », écrivent les représentants estudiantins.
Source : le quotidien du pharmacien.
L’UNPF affiche officiellement son soutien à la création d’un nouveau syndicat officinal
L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) s’associe à l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) pour participer à la création de l’Union des pharmacies groupées de France (UPGF). Cette nouvelle structure entend fédérer officines et groupements autour d’un projet syndical alternatif, qu’elle juge plus offensif et plus en phase avec les attentes des titulaires. Avec ce soutien officiel, l’UNPF se positionne comme cofondatrice de l’UPGF aux côtés de l’UDGPO. Le futur syndicat se veut mixte, associant groupements et pharmacies, et entend représenter une alternative dans un paysage syndical jugé trop fermé. « Ne nous laissons pas déposséder de notre avenir, bâtissons-le ensemble. Redevenons acteurs de notre métier », conclut l’UNPF, appelant pharmaciens et entrepreneurs de la profession à rejoindre cette bannière en construction.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/lunpf-appelle-au-renouveau-du-syndicalisme-officinal-creation-dune-structure-federant-les-energies-davenir-de-la-profession
Acupan, Néfopam comprimés : fin de l’interdiction de renouvellement de prescription
La prescription des spécialités à base de néfopam comprimés (Acupan et générique), sur liste I, ne pouvait pas être renouvelée. La règle a changé. Dans le chapitre « Conditions de prescription et de délivrance » des RCP des spécialités Acupan et Néfopam Panpharma en comprimés, il était précisé que le médicament, classé liste I, « ne peut être obtenu que sur prescription médicale non renouvelable ». Cette interdiction n’existe plus.
Source : le quotidien du pharmacien.
Stanislas Niox-Chateau, pas effrayé par la taxation des plus riches
En pleines discussions budgétaires au Parlement, Stanislas Niox-Chateau, fondateur de Doctolib, plaide pour plus de justice fiscale tout en appelant à ne pas « déposséder les entrepreneurs de leur entreprise ». « Il faut de la justice sociale », a-t-il argumenté. « Je suis désolé de le dire, et peut-être à contre-courant, mais je pense que ça ne sert à rien à des gens d’avoir autant d’argent pour vivre », a-t-il ajouté, en regrettant que la philanthropie soit « largement sous-développée en France ».
Source : maddyness.com
Doctolib lance un assistant IA pour les patients
Celui-ci leur permettra de poser des questions à tout moment. Il fournira des réponses et des recommandations personnalisées, en fonction du profil du patient. Sur France Inter ce matin, Stanislas Niox-Chateau a affirmé que cet assistant IA sera utilisable « sans prescription ». Il a été conçu avec des « experts, des soignants et des chercheurs français ». Il sera d’abord à destination des « parents d’enfants de moins de 4 ans », qui doivent prendre de nombreux rendez-vous obligatoires avec des médecins. Ce nouvel assistant IA n’est pas le premier conçu par Doctolib. La licorne avait déjà lancé son « assistant de consultation » à destination des médecins l’année dernière.
Source : maddyness.com
Médicaments : une loi pourrait permettre la levée des brevets en cas de crise sanitaire
Le Conseil de l’Union européenne a adopté un projet de règlement qui permettra, en dernier recours, de recourir à des licences obligatoires sur les brevets pharmaceutiques. Objectif : garantir l’accès rapide aux médicaments et vaccins en situation de crise.
GROUPEMENTS
L’amendement visant à interdire certains groupements jugé irrecevable
Un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, visant à interdire certains groupements de pharmacie, a été jugé irrecevable après examen par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Dans un post diffusé sur les réseaux sociaux, Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseigne de pharmacies, s’est félicitée de cette nouvelle. Son président, Alain Grollaud, avait lui aussi vivement critiqué ce nouvel amendement déposé par Cyrille Isaac-Sibille, le qualifiant de « scandaleux ». Pour rappel, ce député du Rhône était déjà à l’origine d’un texte encore plus offensif l’an passé. Dans le PLFSS pour 2025, Cyrille Isaac-Sibille avait en effet proposé d’interdire purement et simplement « tout groupement, société coopérative ou réseau constitué entre officines ». Le texte avait, lui aussi, été jugé irrecevable.
Source : le quotidien du pharmacien.
La PDA, le coût caché de la baisse des remises sur les génériques
Face à une population de seniors en forte croissance (+ 27 % d’ici à 2050) et à la nécessité de repenser le modèle économique des officines, la préparation des doses à administrer (PDA) s’impose comme un enjeu majeur. Il est temps pour les pharmaciens de revendiquer la fin de la gratuité et la reconnaissance financière d’un service qui reflète pleinement leur rôle de lien social. La préparation des doses à administrer (PDA) gagne du terrain dans les pharmacies françaises. Aujourd’hui, près de 6 000 officines la pratiquent, selon Gérald Aïtmehdi, fondateur de PDA Pharma, un groupement créé en 2014 et historiquement centré sur cette activité. Parmi elles, environ 1 300 pharmacies sont équipées de systèmes automatisés ou semi-automatisés – un investissement devenu presque incontournable dès que le seuil des 200 PDA par jour est franchi, estiment les experts du secteur. « Un pilulier est rempli à 95 % de génériques. Si vous bénéficiez de meilleures remises sur ces produits grâce à votre activité de PDA, cela profite à l’ensemble de la pharmacie. Et c’est ce qui permettait jusqu’alors aux pharmaciens de proposer ce service gratuitement », explique Gérald Aïtmehdi.
Source : pharm-enews.fr
Pharmacorp accueille les 32 pharmacies mutualistes du GAM Groupement d’Achats Mutualiste dès janvier 2026
« Nous avions les conditions du marché les plus adaptées. Elles s’intègrent comme des pharmacies ordinaires, sans aucun lien capitalistique », assure son président, Laurent Filoche.
Lien vers le communiqué de presse : https://hygie31.com/communique-pharmacorp-accueille-les-32-pharmacies-mutualistes-du-gam-des-janvier-2026/
CHIFFRES
Les pharmaciens peuvent dès à présent vacciner leurs collaborateurs contre la grippe, grâce au dispositif de prévention collective financé par le Haut Degré de solidarité (HDS) à hauteur de 21 € par salarié. Il a par ailleurs été fixé à 25 € dans les départements d’outre-mer, afin de tenir compte des majorations qui s’y appliquent. La prise en charge couvre à la fois le coût du vaccin et celui de l’injection. Il s’applique à toutes les officines à jour de leur cotisation HDS, quelle que soit la complémentaire santé choisie. « Nous avons renouvelé les accords avec Apgis et Klesia, qui prennent toutes les deux en charge le remboursement de la vaccination pour les salariés de l’officine », précise Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Source : le moniteur des pharmacies.
Le Parlement européen a adopté le 21 octobre une réforme du permis de conduire instaurant un contrôle médical obligatoire tous les quinze ans, rapporte Le Parisien. L’objectif est de diviser par deux le nombre de morts sur les routes d’ici à 2030, avant d’atteindre « zéro mort » en 2050. Les Etats membres pourront toutefois opter pour une autoévaluation ou d’autres dispositifs nationaux.
Une étude de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) confirme une hausse de l’incidence du cancer du sein avant 50 ans depuis trente ans en France. Selon le Pr Pascal Pujol, oncogénéticien et principal auteur, « la progression est nette et régulière, de l’ordre de 1% à 1,5% par an ». Le nombre de cas chez les 20-39 ans est passé de 2.000 à 3.000 entre 1990 et 2023. « Contrairement au tabac pour le cancer du poumon, c’est l’accumulation de multiples influences hormonales, comportementales et environnementales qui joue », précise la Pr Florence Molinié, directrice des registres des cancers de Loire-Atlantique et coauteur de l’étude. Source : Le Figaro.
160.000 Français sont victimes chaque année d’un accident vasculaire cérébral (AVC), soit « une personne toutes les quatre minutes », rappellent Charlotte Cordonnier, présidente de la Société française neuro-vasculaire, et Grégoire Boulois, vice-président de la Société française de neuroradiologie, dans une tribune publiée par Les Echos. Ils rappellent pourtant que « 90% des AVC peuvent être évités » grâce à la prévention de facteurs, tels que l’hypertension, le surpoids, le tabac ou la sédentarité, et déplorent la fragmentation des soins et des inégalités territoriales. Ils alertent aussi sur le manque de lits et de personnel dans les unités neurovasculaires.
Le gouvernement envisage de rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour les résidents et le personnel des Ehpad. La mesure, encore conditionnée à un avis scientifique de la HAS, vise à mieux protéger les personnes âgées, alors que seuls 20% des soignants sont vaccinés, contre plus de 80% des résidents. Mais la question divise. Interrogé par Le Parisien, Christophe Amarantinis, président du Synerpa, qui représente les Ehpad privés, se dit « favorable à l’obligation pour protéger les personnes vulnérables ». Tandis que Gérard Raymond, président de France Assos Santé, s’oppose à la contrainte. « Il faut convaincre et accompagner les résidents vers la vaccination, même si ça prend du temps. »
Le chiffre d’affaires moyen enregistre une progression de l’activité de + 8.82 % par rapport à septembre 2024. Comme les mois précédents, l’évolution de l’activité est toujours tirée par le médicament remboursable dopé par l’évolution significative des prescriptions hospitalières et médicaments chers dont le PFHT>1 930 euros. (+ 18.58 %).Le chiffre d’affaires hors vignetté progresse quant à lui de (+4.62 %). Sur les 10 premiers mois 2025, l’évolution du chiffre d’affaires hors médicaments chers ressort à +1,77 % et laisse présager une contraction de la marge brute globale. Source : barofar LLA.
Les tubes de Vitamine A Dulcis, dont la date de péremption est fixée au 31 octobre 2025, peuvent être utilisés jusqu’au 31 janvier 2026, selon une annonce de l’agence du médicament. En effet, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a autorisé cette extension de la durée d’utilisation de la spécialité Vitamine A Dulcis, après s’être assurée de la sécurité et de la stabilité du produit. Les lots périmant le 31 octobre peuvent donc être utilisés jusqu’au 31 janvier 2026. Un courrier doit être remis aux patients. Lien vers le courrier : https://ansm.sante.fr/uploads/2025/10/24/20251023-vitamine-a-dulcis-courrier-patients.pdf
Une étude espagnole publiée dans les Annals of Internal Medicine confirme les effets protecteurs du régime méditerranéen contre différentes maladies chroniques, dont le diabète de type 2. Les chercheurs de l’université de Navarre, qui ont suivi 4.746 adultes âgés de 55 à 75 ans, montrent que ce modèle alimentaire, fondé sur les fruits, légumes, noix, poisson et huile d’olive, améliore la sensibilité à l’insuline, diminue l’inflammation et protège du vieillissement cellulaire. Les fibres et antioxydants qu’il contient agissent sur trois leviers: équilibre des acides gras, index glycémique et stress oxydant. Source : Les Echos.
En cas de prise de certains médicaments, la conduite automobile est fortement déconseillée, voire prohibée. Pour rappeler ce message essentiel et informer les patients, 40 pharmacies du Doubs participent à une opération de prévention lancée par la préfecture du département. Depuis le 24 octobre et pendant les prochaines semaines, 40 000 sacs de sensibilisation vont être remis aux patients. Lien vers l’article : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/conduite-et-medicaments-une-operation-de-prevention-en-pharmacie-dans-le-doubs?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251028%5D&utm_content=20251028&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
21 princeps intègrent les nouveaux groupes hybrides, permettant au pharmacien de les substituer. Collyres, antiseptiques, anti-psoriasiques et antifongiques à usage topique, sont concernés. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/decision-du-20-10-2025-portant-modification-au-registre-des-groupes-hybrides-mentionne-a-larticle-l-5121-10-du-code-de-la-sante-publique
Amazon va entamer le 28 octobre le licenciement sur plusieurs mois d’un total de 14 000 salariés de ses bureaux à travers le monde. Plusieurs médias américains rapportaient le chiffre de 30 000. Ces suppressions de postes concrétisent la volonté affichée de son patron Andy Jassy de réduire les coûts en pleine course aux investissements dans l’IA. Source : Stratégies.
15000 : C’est le nombre de suspicions de fausses ordonnances qui ont été transmises par les pharmaciens via Asafo en un an d’existence. Source : le pharmacien en France.
AILLEURS
Elon Musk lance Grokipedia pour concurrencer Wikipédia, trop à gauche à son goût
Elon Musk et son entreprise xAI ont mis en ligne Grokipedia, présenté comme le concurrent de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, accusée de biais idéologique par une partie des républicains aux États-Unis. Alors que cette dernière est collaborative et gérée par des bénévoles, le contenu de Grokipedia est, lui, généré par intelligence artificielle (IA) et l’assistant d’IA générative Grok, mais cite également plusieurs sources sur chaque page. Concernant le mouvement des droits civiques Black Lives Matter, Grokipedia écrit qu’il a « mobilisé des millions de personnes ». « Cependant, ces manifestations ont entraîné des émeutes, (…) les plus coûteuses de l’histoire des assurances pour les dommages aux biens », poursuit l’encyclopédie, sans mentionner, comme le fait Wikipédia, que « la grande majorité des manifestations de 2020 se sont déroulées dans le calme ».
Sources : le Monde, Stratégies.
