ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Pour la première fois, Yannick Neuder, ministre de la Santé, s’adresse aux pharmaciens
S’adressant pour la première fois à la profession depuis sa nomination fin décembre, Yannick Neuder, ministre de la Santé, s’est déclaré réceptif à nombre d’inquiétudes exprimées par Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), en préambule de la 15e rencontre du syndicat. Peu d’engagements ont certes été prononcés par un ministre pris en étau dans un agenda législatif plus que contraint. La Loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025 ne verra visiblement le jour qu’en mars. C’est dire si celle-ci sera une loi de transition, déclare Yannick Neuder qui promet de s’attaquer sans tarder au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour… 2026.
Source : le quotidien du pharmacien.
Économie officinale : faut-il ressortir les gilets jaunes et les peindre en vert ?
Baisses successives des prix des médicaments, effondrement des volumes de prescriptions, fermetures d’officines, burn-out… Lors des 15ᵉ Rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, président du syndicat, a lancé un avertissement clair : si rien ne change, la mobilisation des pharmaciens sera inévitable. Afin d’alerter les pouvoirs publics, le bureau et le conseil d’administration de l’USPO ont décidé de créer une adresse mail indus@uspo-paris.fr, où chaque pharmacien pourra envoyer les informations sur les indus reçus. Chaque dossier sera ensuite étudié par des juristes et des pharmaciens afin d’en déterminer la légitimité. Les indus jugés non conformes seront ensuite transmis à la Cnam, à la Direction de la Sécurité sociale, au ministre de la Santé et à Matignon afin d’alerter les institutions sur les dérives de ces pratiques. Sur le terrain, certains membres du syndicat envisagent déjà des actions marquantes. Une grève des gardes pourrait être le premier levier de pression. D’autres songent à utiliser Asafo, l’outil de télétransmission des ordonnances douteuses, pour y envoyer en masse toutes les prescriptions non conformes et saturer ainsi le système. L’appel à l’action est clair. Reste à voir si l’exécutif mesurera l’urgence…
Source : le moniteur des pharmacies.
Asafo : la recherche par numéro de Sécurité sociale devient possible
Une nouvelle fonctionnalité vient d’être ajoutée au logiciel Asafo. Désormais, le pharmacien peut effectuer une recherche via le numéro de Sécurité sociale et ainsi voir s’il existe un historique de signalements de fausses ordonnances associé à ce numéro. Cette mise à jour, qui présente encore des lacunes par rapport à ce qui était attendu, devrait être complétée en juin. Autre nouveauté, si une CPAM a besoin de faire authentifier une ordonnance suspecte reçue via Asafo et établie sous le numéro d’un médecin, celui-ci pourra recevoir un mail de la CPAM lui demandant de bien vouloir authentifier l’ordonnance via amelipro.
Source : le quotidien du pharmacien.
Formation à la vaccination : pas de DPC pour les préparateurs en 2025
Contrairement à celle des pharmaciens, la formation des préparateurs au geste vaccinal, bien qu’obligatoire, ne fait pas partie des actions de développement professionnel continu (DPC). Et cela ne devrait pas évoluer en 2025. Depuis décembre 2024, les préparateurs en pharmacie d’officine peuvent administrer tous les vaccins du calendrier vaccinal aux personnes de 11 ans et plus, ainsi que le vaccin contre le Covid-19 aux enfants dès 5 ans. Pour mettre en œuvre cette extension de leur compétence vaccinale, ils doivent suivre une formation pratique obligatoire d’au moins 3 heures 30, en présentiel, respectant les objectifs pédagogiques de la partie 2 du module « administration de vaccins » de l’arrêté du 8 août 2023. En effet, à l’instar des autres professionnels de santé, les préparateurs ont l’obligation de réaliser, sur chaque période de trois ans, au moins deux types d’actions de DPC parmi les trois suivantes : formation continue, évaluation des pratiques professionnelles ou gestion des risques. Dans ce contexte, l’Unoformation et le CNPPPO (Conseil national des préparateurs en pharmacie d’officine) militent pour que la formation à la vaccination soit reconnue au titre du DPC des préparateurs avant l’ouverture de la prochaine période triennale 2026-2028…
Source : le moniteur des pharmacies.
Tests antigéniques : le remboursement prolongé jusqu’au printemps
Face à la pression des syndicats, le ministère de la Santé a accepté de prolonger le remboursement des tests antigéniques jusqu’à la fin de l’épidémie de grippe. Mais pour la FSPF et l’USPO, ce n’est pas suffisant. Le combat continue. Au-delà des enjeux de santé publique, la fin du remboursement impactera fortement l’économie des pharmacies. Selon une estimation de l’USPO, cette mesure entraînerait une perte d’environ 70 millions d’euros pour les officines. Les patients symptomatiques devront assumer le coût total du test, soit 16,50 euros en cas de déremboursement. De quoi dissuader de nombreux patients, en particulier les plus précaires.
Source : le moniteur des pharmacies.
Emission Capital : Trod/reportage sur 4 pharmacies
3 pharmacies sur 4 ont délivré de l’amoxicilline. Aussi simple et rapide qu’un test covid. Seul hic, une pharmacie qui ne fait pas le test et qui donne l’antibiotique. Coût total pour le test de Capital : 91,37 euros dont 48,90 euros remboursés par la sécurité sociale. Cela pose la question du gaspillage pour l’émission. L’exemple de Julien Sfeir est cité avec son clip « je jette des boites » ou Allan Mimouni, pharmacien dans une pharmacie parisienne Pharmavance et dessinateur. Le scandale d’Urgo est également mis en exergue.
Lien vers le clip : https://www.youtube.com/watch?v=PvYzqOBPhZg
Lien vers le dessin : https://www.facebook.com/mimouniallan/?locale=fr_FR
Emission Capital : « Pharmacies à prix discount »
L’émission met en avant le modèle des big pharmacies et propose une vision « manichéenne » de l’univers des groupements avec un Pharmazon défenseur uniquement des petites pharmacies. Il est uniquement question de produits de parapharmacie et non ici de médicaments ou de nouvelles missions du pharmacien et de son rôle d’accompagnement. Le reportage cible les prix des produits de parapharmacie comme les enquêtes de familles rurales sans mesurer l’enjeu phare qui est que le décret sur les SRA de juin 2009 n’est pas appliqué. Les groupements Giphar, Lafayette, Apothical et Elsie sont nommés mais à aucun moment les groupements ne sont présentés comme un soutien pour le pharmacien, comme si la dermocosmétique l’emportait sur le médical.
Sources : capital, OB/la rédaction de ce paragraphe n’engage que son auteur.
Lien vers l’émission : https://www.m6.fr/capital-p_860
Des pharmaciens à bout de souffle
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) lance l’alerte. Nombre de confrères sont au bout du rouleau. Un burn-out qui peut s’avérer fatal, comme le révèle le cas d’un titulaire parisien. Des dispositifs d’écoute permettent cependant de venir en aide aux pharmaciens dans la détresse. Au-delà de la démarche syndicale, les pharmaciens et les étudiants en pharmacie peuvent compter sur le soutien de dispositifs d’écoute tels que l’association Soins aux professionnels de santé (SPS). Le principe de cette plateforme d’écoute (Tel : 0805 23 23 36) est de proposer des entretiens avec des psychologues qui, au besoin, orienteront le professionnel en souffrance vers un professionnel spécialisé ou une structure d’accueil.Des aides entre pairs ont également été lancées. C’est le cas du Programme M. (Tel : 01 40 54 53 77) basé sur l’écoute confraternelle, initialement destiné aux médecins en souffrance, qui s’est ouvert aux pharmaciens il y a tout juste deux ans. Ou encore, plus spécifique à la profession, le projet ADOP (Aide et dispositif d’orientation des pharmaciens). Créé il y a dix ans par les pharmaciens d’Auvergne-Rhône-Alpes, il a été étendu à l’ensemble du territoire en 2020 au début de la pandémie. Son numéro vert, le 0800 73 69 59, accessible en permanence, permet de joindre un confrère bénévole de l’association tout en conservant son anonymat, pour lui exposer ses difficultés. En 2024, 526 pharmaciens ont appelé ADOP, soit 6 % de plus qu’un an auparavant.
Source : le quotidien du pharmacien.
Fauteuils roulants : disparition programmée de la location en pharmacie ?
La réforme sur les fauteuils roulants dont la mise en œuvre interviendra en septembre devrait se solder par l’arrêt pur et simple de leur location en pharmacie, le tarif réglementaire de location passant de 18 euros à 4 euros par semaine ! Cette réforme, soutenue par les syndicats de la profession car permettant notamment aux enfants atteints de myopathie de bénéficier de fauteuils électriques très chers à l’achat, « n’a pourtant rien de bon pour les pharmaciens » a confié Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Cette prise en charge à 100 % de l’achat d’un fauteuil roulant, objectif de la réforme, sera en effet financée au détriment de la location de fauteuils standards en officine avec une baisse drastique des tarifs qui devrait permettre à l’Assurance maladie d’économiser 100 millions d’euros sur un budget total de 140 millions d’euros.
Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/fauteuils-roulants-une-reforme-mal-financee
Source : pharm-enews.fr, le pharmacien de France.
Emmanuel Macron finalise le projet de prise en charge intégrale des fauteuils roulants
Emmanuel Macron a annoncé jeudi 6 février dans une vidéo diffusée sur TikTok que le remboursement intégral des fauteuils roulants par la Sécurité sociale, serait effectif à compter du 1er décembre de cette année. Pour les demandes particulières, une prise en charge complète est aussi prévue après « une entente préalable sur l’avis d’un médecin » avec un délai de « deux mois », selon les propos du Président. Les démarches seront simplifiées et les durées raccourcies. Les associations restent toutefois vigilantes sur la mise en œuvre de la réforme. « Est-ce que vraiment toutes les options nécessaires, en particulier pour les personnes qui souffrent de maladies évolutives, seront bien prises en compte ? » s’interroge Florian Deygas, administrateur de la Fondation France Sclérose en Plaques. En France, entre 1,1 et 1,3 million de personnes à mobilité réduite ont besoin d’un fauteuil roulant au quotidien.
Source : presse divers.
Les vaccins Covid-19 confirment leur profil de sécurité
Les rapports d’enquête de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) réalisés par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) confirment la sécurité des vaccins contre le Covid-19, y compris chez les femmes enceintes et allaitantes. Résultat : la majorité des effets indésirables déclarés sur cette période ne sont pas graves.
Source : le quotidien du pharmacien.
Les cosmétiques « pour enfants » ne sont ni utiles ni sans danger
La Société française de dermatologie pédiatrique (SFDP) alerte sur les pratiques de certains instituts de beauté dédiés aux jeunes enfants. Des centres qui pratiquent des actes et utilisent des produits qui ne sont pas sans risque pour les plus jeunes. « En dehors de maladies dermatologiques, la peau de l’enfant est une peau qui n’est ni trop sèche, ni trop grasse, ni rouge, ni ridée, et qui ne nécessite rien d’autre pour son entretien courant qu’une toilette à l’eau avec un produit nettoyant doux, en rinçant et en séchant bien, afin de respecter la fonction barrière de la peau », rappelle la société savante. La SFPD ajoute « qu’il n’y a aucune “routine beauté” à conseiller chez l’enfant, en dépit de messages marketing largement diffusés. Comme tout produit, les cosmétiques doivent être utilisés correctement et avec parcimonie, afin de limiter la survenue chez l’enfant d’effets indésirables liés ou non à un mauvais usage ».
Source : le quotidien du pharmacien.
JePréviens, pour mettre fin au vol avant qu’il ne décolle
Un outil gratuit permet de signaler immédiatement des vols à l’étalage, des infractions ou des cambriolages, ainsi que tout événement suspect de ce type autour d’un commerce, d’une habitation ou dans des zones de surveillance au choix. Judicieux dans un contexte d’augmentation des vols en officine : en janvier, 16 pharmacies ont été cambriolées dans l’agglomération nantaise. Par hasard, dans la rue, vous remarquez un comportement suspect ou, pire, vous assistez à un cambriolage. Ni une ni deux, vous le signalez grâce à l’application JePréviens sur votre téléphone. Vous pouvez apporter une preuve supplémentaire en envoyant une photo de ce que vous avez vu. Ainsi, les forces de l’ordre et les confrères sont prévenus et tout le monde est invité à la plus grande vigilance. Face à la recrudescence des vols et cambriolages, JePréviens a développé en parallèle une alarme connectée directement à la police municipale. Le prix de l’abonnement s’élève alors à 9,99 € par mois. Un générateur de brouillard autonome peut également être installé pour 255 €. En cas d’intrusion, une fumée dense se diffuse dans l’air et une alerte est automatiquement envoyée au voisinage, à la mairie et à la police. Une option d’intervention par un agent de sécurité sera également disponible au cours de l’année 2025.
Source : le moniteur des pharmacies.
Médecins et pharmaciens fustigent les nouvelles règles de prescription des AGPL-1
Entré en vigueur le 1er février, le dispositif d’accompagnement à la prescription des antidiabétiques analogues du GPL-1 est décrié par plusieurs syndicats de médecins et de pharmaciens, qui dénoncent une « mesure bureaucratique » exposant les libéraux à des reprises d’indus. La CSMF appelle au boycott.
Lien vers le communiqué de presse du CSMF : https://www.csmf.org/actualites/communique-de-presse-3/
Victoza, Forxiga, Vaxelis… : baisses de prix en vue
Les annonces de baisses de prix se poursuivent en ce début d’année. Une dizaine de spécialités sont dans le viseur du Journal officiel du 4 février 2025. Le premier médicament concerné par une baisse de prix est l’analogue de GLP-1 Victoza (liraglutide), dont le prix hors honoraires de dispensation va accuser une chute de plus de 30 % pour passer à 60,26 € à compter du 15 février. Forxiga (dapagliflozine), indiqué dans le diabète de type 2, l’insuffisance cardiaque et la maladie rénale, lui emboîtera le pas au 1er mars (- 4,5 %) de même que le vaccin hexavalent Vaxelis (- 8 %). Les autres spécialités touchées par une baisse de prix sont Cegfila, Fulphila et Nyvepria (pegfilgrastim), ou encore la solution buvable antipsychotique Solian (amisulpride). Pour rappel, un délai d’écoulement des stocks de 50 jours (soit 20 jours pour les grossistes et 30 jours supplémentaires pour les pharmaciens) s’applique à compter de la date d’effet du texte officiel avant que le prix public ne change à l’officine.
Source : le moniteur des pharmacies.
Enquête sur les pratiques de DPC des préparateurs
Le Conseil National Professionnel des Préparateurs en Pharmacie d’Officine (CNP PPO) est l’acteur clé de la professionnalisation des préparateurs en pharmacie d’officine, missionné par le ministère de la Santé et de la Prévention, il œuvre au développement de la discipline en étant l’interlocuteur privilégié de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC). Aussi, afin d’effectuer cette veille de terrain et de construire les modalités du DPC les plus adaptées aux attentes des préparateurs/préparatrices en pharmacie, l’USPO invite les pharmaciens à diffuser ce questionnaire auprès des préparateurs. Les résultats de cette enquête feront l’objet d’une communication par le CNP PPO.
Lien vers le questionnaire :
CHIFFRES
Un quart des assurés sociaux ont activé leur profil Mon espace santé. 17 000 pharmacies y déposent et consultent des documents de santé. 36 applications de santé sont référencées. Il sera bientôt possible d’ajouter également les données issues des applications utilisées au quotidien. Source : le quotidien du pharmacien.
Le laboratoire Novo Nordisk va continuer à fournir à titre gracieux le médicament anti-obésité Wegovy (sémaglutide) à 3 000 patients actuellement traités en France. Cette poursuite de la prise en charge court « jusqu’au 31 décembre 2025 » au plus tard, dans l’attente de la négociation du prix pour permettre un remboursement en droit commun du Wegovy. Cet analogue du GLP-1 indiqué en traitement de l’obésité et du surpoids avec comorbidités, est disponible en France depuis juillet 2022, grâce au dispositif dit d’accès précoce, ce qui a permis à plusieurs milliers de patients d’en bénéficier avant son entrée sur le marché français. Source : le quotidien du pharmacien.
La biotech indienne Biocon devrait introduire en bourse son activité clé de biosimilaires d’ici mars 2026. La société prévoit par ailleurs de lancer cinq nouveaux biosimilaires aux États-Unis au cours de la nouvelle année fiscale, à partir d’avril, et aspire à une part de marché à deux chiffres pour ces produits, a déclaré Shreehas Tambe, PDG de Biocon Biologics. « Nous avions besoin de prendre en charge et de contrôler l’activité (avant d’introduire la société en bourse). Je pense que nous y sommes presque arrivés. » Source : Zonebourse.
« La France compte 1,7 million d’entreprises libérales. Cela représente plus d’une entreprise sur trois, soit 3 millions d’actifs en France, dont 1,3 million de salariés. a affirmé Christophe Sans, le président de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), organisation patronale qui fédère 68 organisations syndicales des professions de la santé, du droit, du cadre de vie et technique, à l’ouverture du 32e Congrès des professions libérales. » Ainsi, les entreprises libérales constituent de véritables poumons économiques des zones périurbaines et urbaines. Source : le moniteur des pharmacies.
Philippe Besset enjoint tous ses confrères à commander 10 % de vaccins supplémentaires par rapport à cette année en négociant une reprise pour ceux qui n’auraient finalement pas été injectés. L’intensité et la sévérité de l’épidémie actuelle a en effet poussé les pouvoirs publics à prolonger la campagne vaccinale d’un mois alors même que de nombreuses pharmacies étaient déjà en manque de doses. Source : le pharmacien de France.
Moins de 5 % : c’est le taux de vaccination des enfants français contre la grippe selon l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), qui insiste sur le fait qu’ils « sont au cœur de l’épidémie » et appelle à « une mobilisation urgente » pour mieux les protéger. Source : le pharmacien de France.
175 : c’est le coût, en euros, de la censure du gouvernement Barnier pour chaque Français, soit 12 milliards d’euros au total, affirme Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, dans Le Parisien.
L’Association nationale des étudiants en pharmacie (ANEPF) a présenté les résultats du Grand Entretien 3.0, un état des lieux inédit sur les conditions de vie et d’études des étudiants en pharmacie. Au total, 45% des étudiants se disent insatisfaits de leurs cours magistraux. « Les principales raisons évoquées concernent le caractère monotone des cours magistraux (70%), leur durée importante (61%), leur manque d’interactivité (53%) et leur apport pédagogique jugé insuffisant (33%) », résume Valentin Masseron, porte-parole de l’ANEPF. Conséquence: plus d’un quart des étudiants en pharmacie, toutes années confondues, n’assistent à aucun cours magistral. Les enseignements dirigés, en plus petits groupes et plus axés sur la pratique, sont en revanche plébiscités. Par ailleurs, ils montrent que 94,8% des étudiants sont insatisfaits des informations sur les métiers de la pharmacie. 79 % n’ont pas choisi la filière en premier vœu par méconnaissance. Pour en savoir plus : https://drive.google.com/file/d/1WZKG8vd5ml798Z_ZB1gfXm1vhlCSK9LL/view
Santé publique France a publié hier dans son bulletin hebdomadaire (BEH) un état des lieux de la vaccination et du dépistage du cancer du col de l’utérus. Ainsi, la couverture vaccinale était estimée en 2023 à 54,6% pour au moins une dose chez les filles de 15 ans (48% en 2022) et à 44,7% pour deux doses chez celles de 16 ans, note Le Monde. « Bien que ces chiffres soient en hausse depuis plusieurs années, des disparités territoriales importantes subsistent, notamment dans le sud de la France [environ 37 % pour deux doses en PACA et Corse] et les départements et régions d’outre-mer [14,1 % à la Martinique] », souligne SpF. Côté dépistage, le taux de couverture triennal a atteint 59,5% entre 2020 et 2022, en augmentation par rapport aux périodes précédentes.
Une jeune femme, âgée de 18 ans, est décédée lundi des suites d’une méningite à méningocoque à Rennes. L’information a été confirmée par l’Agence régionale de santé (ARS), et des dizaines de cas contacts ont été identifiés. Depuis cette alerte, deux personnes ont été hospitalisées au CHU de Rennes, indique Ouest-France. Leur état de santé s’améliorerait au fil des heures. Une troisième personne serait également suivie de près par le personnel médical.
Le journal Sud-Ouest s’interroge sur la baisse d’attractivité des filières pharmacie et maïeutique de la région. « Au niveau national, on a eu 300 places vacantes en deuxième année de pharmacie la rentrée dernière. Sur les trois dernières années, nous avons 1.800 étudiants de moins qui ont intégré les études de pharmacie sur environ 9.000 », alerte Nicolas Sévenet, directeur de la faculté de pharmacie à l’université de Bordeaux. Séverine Barandon, directrice de l’école de sages-femmes dans la même université, rappelle de son côté qu’il y aurait « à peu près 9% de places vacantes en maïeutique sur le plan national ». Même si cela s’est moins ressenti sur le campus de Bordeaux.
42 % des patients déclarent que l’annonce de leur cancer a duré moins de quinze minutes, déplore le Dr Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer, dans un manifeste publié ce mardi. « On a même l’impression que cela se dégrade. Une des explications est qu’il est de plus en plus difficile de disposer de personnel dans le soin, notamment des infirmières. »
Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer lancent ce mardi une pétition dans onze pays européens pour bannir l’aspartame, un substitut du sucre, classé « peut-être cancérogène pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) depuis 2023. « Il ne s’est rien passé depuis. Les scientifiques tirent un signal d’alarme et ni l’Europe ni la France n’agissent », indique au Parisien Camille Dorioz, de l’association Foodwatch. Sur le marché européen, l’application Yuka a dénombré 2 500 produits contenant ce produit au pouvoir sucrant environ deux cent fois plus important que le saccharose (sucre de table).
Le laboratoire Takeda arrête la commercialisation de la gamme des spécialités Ogast et Ogastoro (lansoprazole). Ce sont donc les spécialités Ogast 15 mg gélule (boîte de 30) et 30 mg gélule (boîte de 28), ainsi que Ogastoro 15 mg et 30 mg comprimé orodispersible (en boîtes de 14 et 28) qui ne seront plus commercialisées, à partir du 4 mars 2025.
Le taux de participation au programme national de dépistage organisé du cancer colorectal était de 34,4% en 2021-2022. Toutefois, en incluant les explorations endoscopiques colorectales, le taux de couverture passe à 48 %. Soit au-dessus des recommandations européennes. Source : le quotidien du pharmacien.
Le prix de l’antidiabétique analogue du GLP-1 Victoza 6 mg/ml (liraglutide) sera de 60,26 euros à partir du 15 février au lieu de 87,49 euros actuellement. Source : le quotidien du pharmacien.
Sept agonistes du GLP-1 sont actuellement disponibles en France : quatre dans le diabète de type 2 (Ozempic, Trulicity, Victoza et Xultophy), deux dans l’obésité et le surpoids (Saxenda et Wegovy) et un dans les deux indications (Mounjaro). Source : le pharmacien de France.
75 % des grands laboratoires pharmaceutiques estiment que l’IA et le machine learning (ML) vont considérablement accélérer leurs processus de développement dans les 12 à 24 prochains mois, selon une étude présentée par Benchling. Cette dynamique repose notamment sur la capacité de l’IA à automatiser l’analyse de vastes ensembles de données, identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et optimiser la conception des essais cliniques.
3.800 médecins diplômés en dehors de l’Union européenne ont été admis aux épreuves de vérification des connaissances en 2024, a déclaré, mercredi, le ministère de la Santé Yannick Neuder. Pour le concours « sur liste principale », leur nombre est en « augmentation de près de 50% » par rapport à 2023. Le ministre a également souligné le besoin de « simplifier la procédure en place dans la perspective des épreuves de 2025 ».
Une fraude massive aux prothèses auditives, estimée à 7 millions d’€ et touchant 75 caisses d’assurances maladie et 54 mutuelles en France, a été démantelée par la police judiciaire, selon les révélations de franceinfo. Elle était organisée autour d’un réseau qui a multiplié les fausses factures et les surfacturations à l’Assurance-maladie, pour percevoir des remboursements sur des appareils auditifs et des lunettes de vue.
Neurochirurgien et chef de service à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, Alexandre Carpentier vient de cofonder Neok, afin de lancer un check-up personnalisé pour le dépistage précoce des cancers. « Je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup de biomarqueurs dans le sang qu’on peut détecter très tôt, avec quatre fois plus de chances de s’en sortir », explique-t-il aux Echos. Soutenu financièrement par l’AP-HP et hébergé par l’incubateur parisien Agoranov, Neok va proposer une plateforme qui donne accès au grand public à un questionnaire médical exhaustif. Cet outil numérique, enrichi d’une IA, permettra d’établir un check-up préventif personnalisé. En cas de risque avéré, un dépistage sanguin complémentaire pourra être proposé.
Le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE), association européenne de la pharmacie d’officine, a publié son enquête 2024 sur les ruptures d’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux à l’officine. 28 pays membres du GPUE ont répondu à sa dernière enquête annuelle, menée entre le 20 novembre 2024 et le 24 janvier 2025. Pour les patients, les ruptures ont été source de dérangement et de désarroi dans tous les pays, occasionnant des interruptions de traitement (82 %), une hausse du ticket modérateur (61 %), une moindre efficacité du traitement (57 %), des erreurs médicamenteuses à la prise du nouveau traitement (46 %) ou encore des effets indésirables ou une toxicité accrue (32 %). Les officines sont quant à elles particulièrement affectées par la perte financière due au temps passé à limiter les ruptures évalué en moyenne à plus de 10h hebdomadaires (10h30, soit 4h de plus qu’en 2022), par la charge administrative, la perte de confiance des patients et la démotivation du personnel. Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/tensions-d-approvisionnement-en-europe-le-gpue-publie-son-rapport-2024
Un pharmacien et deux préparatrices exerçant dans la commune de Vernon, dans l’Eure, ont été condamnés par le tribunal judiciaire d’Évreux à des amendes pour délivrance irrégulière de Paxlovid, relate un article de « Paris-Normandie ».
Une proposition de résolution choc portée par des députés Horizons, que « Le Quotidien » s’est procurée, plaide pour une réforme drastique de la formation des médecins. Au menu : suppression de la spécialité de médecine générale, formation des généralistes en six ans et deuxième chance pour les étudiants recalés… mais dans les déserts. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/jeunes-medecins/formation-initiale/un-appel-au-secours-le-depute-horizons-francois-jolivet-propose-de-former-les-futurs-generalistes-en?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250206%5D&utm_content=20250206&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm
Infections respiratoires : près de 80 % des pharmaciens font des TROD chaque semaine. Source : FSPF.
NOMINATION
David Syr, nouveau DG de Gers Data
David Syr prend la Direction Générale de GERS Data. Au-delà du titre, c’est avant tout la reconnaissance d’un virage stratégique amorcé il y a 7 ans : transformer la donnée de santé en une langue vivante, fluide, utile, actionnable et accessible à tous les acteurs de l’écosystème santé.
Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/davidsyr_direction-g%C3%A9n%C3%A9rale-strat%C3%A9gique-activity-7293324211308175361-Ifcx
AILLEURS
Corée du Nord : une application pour la livraison de médicaments à domicile
Pyongyang a lancé Health 3.0, une application permettant de commander des médicaments et produits de santé avec livraison à domicile, même sans connexion internet. Ce système évolue depuis la pandémie de 2022, où les livraisons étaient assurées par l’armée. L’application propose des services préférentiels lors des fêtes et récompense les achats fréquents. Son catalogue comprend 243 médicaments, dont huit sont fabriqués en Corée du Nord, contre 141 en Inde et 68 au Vietnam. Les commandes incluent le suivi des livraisons et certains médicaments semblent disponibles sans prescription, constate le Daily NK.
Lien vers l’article :
https://www.dailynk.com/english/north-korea-launches-smartphone-app-medication-delivery-services/
Grèce : Feu vert à la livraison à domicile et à la distribution en pharmacie privée de médicaments coûteux
Cette mesure, annoncée par le ministère grec de la Santé, vise à améliorer l’accès aux innovations, dont la distribution est actuellement gérée par les pharmacies spécialisées de l’Organisation nationale pour la prestation de services de santé (EOPYY). Quelque 3.200 médicaments coûteux, utilisés pour des maladies graves et chroniques, sont distribués par 38 pharmacies du réseau EOPYY. Cependant, leur disponibilité est souvent limitée, obligeant les patients à des démarches complexes. Un programme pilote est déjà en place auprès de 2.000 patients, avec l’objectif d’étendre le service à 120.000 patients d’ici avril 2025.
Lien vers l’article : https://www.tovima.com/society/greece-launches-home-delivery-and-private-pharmacy-distribution-of-expensive-medication/