ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
PLFSS : Les remises aux pharmaciens pour les biosimilaires et hybrides intégrées dans le texte
Suite au non-vote du PLFSS 2025 par l’Assemblée nationale, le Gouvernement a adressé au Sénat le PLFSS qu’il sera chargé d’examiner. Le Gouvernement a retenu les amendements qu’il souhaitait, et qui avait été déposés lors de la lecture à l’Assemblée nationale. La demande d’autoriser les pharmaciens à bénéficier de remises sur les biosimilaires et hybrides figure bien dans le texte. Le Gouvernement a intégré un article 9 ter qui répond à cette demande. Si le Sénat ne le retire pas, cet article figurera donc bien dans la LFSS pour 2025. Ensuite, si l’article est adopté le taux de remise sera négocié et une liste des médicaments biosimilaires non substituables sera établie. Au total, le processus s’étalera sur 3 à 6 mois, d’après le président de la FSPF. Oubliés, en revanche, l’arrêt du remboursement des tests de dépistage du Covid-19 réalisés sans prescription médicale, pourtant adopté par les députés juste avant, ou des mesures supplémentaires pour lutter contre les ruptures de stock des médicaments. Le texte sera discuté en séance publique les 18, 19, 20, 21, 22, (éventuellement) 23 et 26 novembre 2024.
Source : BTA.
Déserts médicaux – Le sénateur Rojouan veut s’appuyer sur les professionnels de santé non-médecins
Le sénateur Bruno Rojouan (LR – Allier) a remis hier, mercredi 13 novembre, son rapport sur les « Inégalités territoriales d’accès aux soins ». En tant que membre de la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable, ce rapport a été rédigé au nom de cette commission, donc en traitant la question de l’accès aux soins sous l’angle territorial. Le sénateur parle d’une « décennie noire médicale » : la France a perdu 2 500 généralistes et la baisse pourrait se poursuivre jusqu’en 2028. Le sénateur soutient l’extension des compétences des professionnels de santé qui permet de « s’appuyer efficacement sur les professions qui sont les mieux représentées dans les territoires », parmi lesquels les pharmaciens. Saluant les nouvelles compétences données aux pharmaciens, le sénateur plaide pour une loi sur les pharmaciens, pour définir un cadre propice à une redéfinition du rôle de chaque professionnel de santé. Sur la question des formations, le sénateur insiste sur le fait que le « manque de lisibilité et la complexité de la réforme « PASS-LAS » ont engendré une diminution des lauréats ».
Lien vers le rapport : https://www.senat.fr/rap/r24-137/r24-1371.pdf