Le nouveau site de l’URPS est en ligne !

Notre nouveau site est en ligne !

Après des mois de travail, nous sommes heureux de vous annoncer que le nouveau site de l’URPS Pharmaciens HDF est en ligne !

Vous pouvez y retrouver (entre autres) toutes les informations concernant les missions de l’URPS, les actions que nous menons, les actualités, et vous avez bien sûr toujours la possibilité de commander les outils que nous mettons à votre disposition via la page dédiée.

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Actualités du 18 au 22 mars 2024

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Augmentation des franchises médicales à partir du 31 mars 2024

Les augmentations des franchises médicales et des participations forfaitaires, prévues par les décrets du 17 février 2024, entreront en vigueur le 31 mars 2024.Ces augmentations génèrent une économie de 830 millions d’euros pour l’Assurance Maladie.

Le montant des franchises médicales double :

  • 1 euro par boîte de médicament ou unité de conditionnement (0,5 euro jusqu’à présent), la franchise s’applique même en cas de dispensation à l’unité.
  • 1 euro pour les actes effectués par un auxiliaire médical – infirmier, kinésithérapeutes… – (0,5 euro jusqu’à présent),
  • 4 euros pour les transports sanitaires (2 euros jusqu’à présent).

Le niveau de plafond journalier des franchises médicales double également. Pour rappel, ce plafond s’applique lorsque le patient subit plusieurs actes médicaux au cours d’une même journée ou plusieurs actes effectués par un auxiliaire médical et plusieurs transports sanitaires.

  • 4 euros pour les actes effectués par les auxiliaires médicaux (2 euros jusqu’à présent),
  • 8 euros pour les transports sanitaires (4€ euros jusqu’à présent).

Le montant de la participation forfaitaire évolue. Pour rappel, cette participation s’applique en cas de consultation ou d’acte réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste, d’analyse de biologie ou d’un examen de radiologie. Son montant est désormais compris entre 2 et 3 euros (1 euro jusqu’à présent). En conséquence, le nombre maximum de participations forfaitaires des assurés sera de 25 actes par an au lieu de 50 actuellement. Leur doublement est prévu pour une entrée en vigueur en juin. A noter, le plafond annuel des franchises médicales n’évolue pas. Il est maintenu à 50 euros. Il n’existe toujours aucun plafond journalier pour les médicaments. Les franchises médicales et participations forfaitaires concernent toujours l’ensemble des assurés, à l’exception des mineurs, des femmes enceintes, des bénéficiaires de la C2S et de l’AME, des victimes d’un acte de terrorisme. Dans la plupart des cas, ces dispositifs ne sont pas remboursés par la complémentaire santé de l’assuré

Source : USPO.

 

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Actualités du 11 au 15 mars 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

L’Assurance maladie, meilleure alliée des pharmaciens ?

Lors du débat du Moniteur des pharmacies consacré aux négociations conventionnelles actuelles, organisé le 9 mars 2024 lors du salon PharmagoraPlus, les sujets de la financiarisation et du maillage territorial ont été abordés. Pour l’Assurance maladie, il n’est pas question de laisser le réseau officinal aux mains de financiers ou de détricoter le maillage territorial. « L’Assurance maladie, le ministère et la Direction de la sécurité sociale sont convaincus de l’importance du pharmacien d’officine et de la préservation du monopole. Il faut faire la preuve du modèle qui existe. Les pharmaciens ont des arguments pour défendre le monopole pharmaceutique car leurs missions ont évolué. Ce n’est pas juste du corporatisme. Ce sera différent dans les discussions qui vont avoir lieu », a commenté Marguerite Cazeneuve. Et d’affirmer : « Je le dis aux professionnels de santé libéraux : l’Assurance maladie est votre meilleure alliée ». Quant au maillage territorial, Marguerite Cazeneuve a été catégorique : « C’est absolument essentiel. Je pense qu’il n’y a pas de débat ». L’Assurance maladie est d’ailleurs prête à mettre la main à la poche pour préserver le maillage officinal « quel qu’en soit le coût » ou presque selon Marguerite Cazeneuve. « C’est non négociable, on ne laissera pas des officines fermer dans des zones désertifiées ; on a besoin de cette offre de soins. On mettra les moyens pour soutenir ces officines », a-t-elle insisté.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

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Actualités du 4 au 8 mars 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Négociations conventionnelles : quelles avancées après 5 heures de débat ?

Après les réunions des groupes de travail, la restitution. Ce mardi 5 mars 2024, s’est tenue la première plénière des négociations de l’avenant à la convention nationale pharmaceutique. Tests rapides d’orientation diagnostique (Trod), accompagnements, territoires fragiles… autant de sujets débattus entre les syndicats de titulaires et la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam). Si certains ont fait consensus, d’autres plus chatouilleux attendront la prochaine plénière prévue autour du 20 avril prochain. Bilan de 5 heures de débat. Voici les principaux axes des discussions:

  • L’accompagnement des patients à travers les bilans partagés de médication
    Aujourd’hui, les pharmaciens sont payés 60 euros, 10 mois après le démarrage d’un bilan. « La Cnam a fait suite à nos demandes en acceptant de nous régler aux étapes clés du bilan : 25 % lors de la première phase, 25 % lors de la deuxième et 50 % à l’issue du bilan. Elle a même proposé une revalorisation globale de 5 euros la première année et de 10 euros la seconde », se satisfont en chœur Philippe Besset et Pierre-Olivier Variot. Enfin, l’assurance-maladie a prévu un nouvel accompagnement court pour les patients sous opioïdes (tramadol, codéine, opium..) autour de 5 euros.
  • Les Trod angines et cystites
    « Il s’agit du sujet le plus… épineux du débat », note Philippe Besset. Aujourd’hui, l’acte d’examen est rémunéré 6 euros. L’Assurance-maladie propose de le valoriser à 9 euros. Le pharmacien pourra bénéficier, en outre, de 5 euros supplémentaires d’honoraires de délivrance d’antibiotiques en cas de positivité du test. Les deux syndicats réclamaient une revalorisation à 25 euros.
  • Les territoires fragiles
    Afin de préserver le maillage actuel, l’Assurance maladie offre d’aider à hauteur de 20 000 euros des officines en difficulté sur des « territoires fragiles ».
  • La lutte contre la fraude
    La Cnam réclame une utilisation régulière d’Asafo. Le dispositif reste décrié par les professionnels car décorrélé du logiciel-métier. Si les pharmaciens ont sollicité la multiplication des ordonnances sécurisées, l’Assurance-maladie, elle, répète à l’envi : « Pas de carte Vitale, pas de tiers-payant ». A ce jour, aucun chiffre n’a été donné sur le volume de la fraude, en dépit des demandes des syndicats. 

Source : le moniteur des pharmacies.

 

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CYBERSÉCURITÉ : webinaire de sensibilisation

mardi 26 mars 2024 à 12h15
 

 

Dans le cadre de votre activité officinale, les outils numériques que vous utilisez peuvent être la porte d’entrée de cyber-attaques, dont l’enjeu est le recueil ou la collecte de données patients. Vous pouvez être la cible de hackers !

Des bonnes pratiques peuvent éviter de vous faire pirater.

 

Venez nous rencontrer à Pharmagora

Actualités du 26 février au 1er mars 2024

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Vente à distance de médicaments sans prescription : la Cour précise les conditions dans lesquelles un État membre peut interdire un service de mise en relation de pharmaciens et de clients pour la vente en ligne de médicaments

Les États membres sont en effet habilités à statuer eux-mêmes sur la vente de médicaments OTC via des plateformes Internet. Si les États membres sont seuls compétents pour définir les personnes autorisées ou habilitées à vendre à distance au public au moyen de services de la société de l’information des médicaments non soumis à prescription médicale, ils doivent également veiller à ce que les médicaments soient offerts à la vente à distance au public au moyen de services de la société de l’information et ne sauraient par conséquent interdire un tel service pour les médicaments non soumis à prescription.

Lien vers le communiqué de presse :

https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2024-02/cp240037fr.pdf

 

Dispensation adaptée : l’arrivée d’une Rosp sur le paracétamol ?

La pertinence de la délivrance, tel était le sujet de l’ultime réunion qui s’est tenue jeudi 29 février entre l’Assurance maladie et les deux syndicats représentatifs de la profession, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) dans le cadre de la négociation d’un avenant conventionnel. Très vite, la discussion a tourné autour du dispositif de la dispensation adaptée (DAD). Schématiquement, il s’agit de rémunérer le refus de délivrance. L’Assurance maladie souhaite que le dispositif soit restreint au paracétamol et à ses posologies « variables» . Pour inciter le pharmacien à ne pas hésiter à délivrer moins de boîtes qu’indiqué sur l’ordonnance prescrite par le médecin, une rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) a été proposée par l’Assurance maladie. Si le montant de cette dernière n’a pas encore été dévoilé par l’Assurance maladie, les deux syndicats sont plus que sceptiques sur le fait de limiter le DAD au paracétamol et refusent catégoriquement une Rosp. Ils réclament en effet un paiement immédiat. La suite mardi 5 mars 2024 avec une séance plénière de conclusion des travaux ménés dans le cadre de ces négociations.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

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