GOUVERNEMENT
Déclaration de politique générale de François Bayrou
Le Premier ministre, François Bayrou, a tenu, mardi 14 janvier, sa déclaration de politique générale devant les députés. Devant un hémicycle comble, le Premier ministre a déroulé sa feuille de route, présentant plusieurs propositions pour la santé. « La santé est l’une des toutes premières préoccupations d’urgence » des Français, a affirmé François Bayrou, devant un hémicycle comble. « Nous avons tous été confrontés pour nous ou pour un proche à l’impossibilité de trouver un médecin généraliste, un spécialiste ou un dentiste », a-t-il ajouté, rappelant que l’hôpital connaît, lui aussi, « une crise ».Considérant que « la dette est une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social », François Bayrou a présenté, comme premier défi de son Gouvernement, de « se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l’Etat et de la Sécurité sociale ». S’agissant du PLFSS spécifiquement, le Premier ministre a mis en exergue « l’enjeu de soutenabilité de l’hôpital » et a alors indiqué que « le Gouvernement proposera une hausse notable de l’ONDAM ». A cette fin, « la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise. » François Bayrou a également indiqué que le PLFSS 2025 pourrait être l’occasion de revenir, éventuellement, sur la réforme des retraites. Il a présenté une méthode pour envisager de retravailler la réforme des retraites.
Sources : egora et BTA.
« Nous avons perdu le contrôle de notre système de formation », déplore Neuder qui veut mettre fin au numerus clausus
Invité lors de la cérémonie des vœux du conseil national de l’Ordre des médecins, le ministre en charge de la Santé et de l’Accès aux soins a tenu un long discours destiné à rassurer les médecins et dans lequel il a insisté sur « le rôle fondamental » des soignants dans la société. « Je veux que nous puissions supprimer le numerus clausus pour définir des besoins adaptés aux territoires en fonction des capacités de formation », a expliqué le ministre.
Source : egora.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
La financiarisation : sujet majeur de l’année 2025
Après le rapport de la mission d’information du Sénat adopté le 25 septembre 2024 à l’unanimité de ses membres avec 18 propositions à la clé, un rapport de la Cour des comptes est attendu pour le mois d’avril. Une enquête IGAS-IGF (Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances) a également été lancée cet été sur décision de Bruno Le Maire alors ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de la France, qui devrait être rendu avant la fin mars 2025. Cette enquête concerne à la fois la radiologie, la biologie, et la pharmacie. Dans ce contexte, les autorités ont tout intérêt à mettre en place des solutions de régulation et s’assurer de l’existence de fonds souverains au service des besoins de financement du secteur. Dans son rapport, la Commission des Affaires sociales du Sénat souhaite renforcer le contrôle ordinal et juridictionnel, en consacrant dans la loi la notion de « contrôle effectif » sur les sociétés des professionnels y exerçant et préciser la portée du principe d’indépendance sur les conditions de gouvernance des structures de soins. Pour le président de la FSPF, il conviendrait pour plus d’efficacité et de cohérence de « créer une autorité de régulation indépendante de l’Ordre ».
Source : pharm-enews.fr.
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