Actualités du 14 au 18 octobre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
 

Budget de la sécurité sociale : sans soutien du Gouvernement, les fermetures d’officines vont s’accentuer

La Commission des comptes de la Sécurité sociale s’est réunie ce lundi matin en présence des ministres chargés de la santé et du budget. Dans son intervention, Philippe BESSET, président de la FSPF, a rappelé l’urgence d’un soutien de l’Etat aux pharmacies d’officine à la veille de l’examen du PLFSS pour 2025 : « Les grandes lignes du prochain budget de la sécurité sociale qui sont esquissées aujourd’hui ne nous inquiètent pas moins que les années précédentes. Le secteur de la pharmacie d’officine est en souffrance. Et à chacun des maux dont il souffre, il semble que les pouvoirs publics ne souhaitent apporter que l’exact opposé des solutions nécessaires. Au-delà de son appel répété à un changement de paradigme, indispensable à un système de santé de proximité efficient, la FSPF demande que soient autorisées, dans le PLFSS pour 2025, les remises sur les médicaments biosimilaires et hybrides. Elles assureront des économies intelligentes pour les comptes sociaux et une source de revenus supplémentaires au soutien de l’ensemble des pharmacies ».

Source : FSPF.

 

PLFSS 2025 : aucun article biosimilaire dans le texte

Les biosimilaires et la notion de remise associée n’apparaissent pas dans le texte du PLFSS. Federgy a notamment fait part aux députés de l’importance des biosimilaires et des SRA. Plus de 1500 amendements ont été portés par les différents députés. Le texte sera étudié en commission des affaires sociales à partir de lundi 21 octobre. On notera notamment deux amendements : un qui souhaite casser le maillage souhaité par LFI-NFP et un autre pour le moins surprenant qui souhaite interdire les groupements porté par le député Modem, médecin, Cyrille Isaac-Sibille, dans le cadre d’une soit disant « concurrence déloyale » et « financiarisation ». Même s’il a peu de chances d’aboutir, cela montre l’intérêt et la nécessité d’un syndicat de groupements pour défendre notre profession ! Federgy a rédigé un communiqué de presse pour s’opposer à l’interdiction des groupements et de ses membres ! « C’est scandaleux et infondé ! » a affirmé Alain Grollaud, le président de Federgy.

Lien vers les amendements:

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS1375

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS423

Lien vers le communiqué de presse de Federgy : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2024/10/CP-Amdt-Isaac-Sibille-VF.pdf

Lien vers l’article du pharmacien de France qui reprend la position de Federgy : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/1-523-amendements-quelques-bizarreries

 

lire la suite

Actualités du 3 au 11 octobre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La pharmacie en ligne d’attaque

Face aux menaces de dérégulation de la vente en ligne de médicaments, la profession s’organise. Un nouveau portail multiservice, créé par Federgy et soutenu par les syndicats représentatifs de la profession, devrait voir le jour en janvier 2025. « C’est un projet sociétal : l’achat sur Internet et la livraison à domicile sont des attentes de plus en plus fortes auxquelles nous nous devons de répondre avec une solution facile, efficace et garantissant sécurité et confidentialité », explique Alain Grollaud, président de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, Federgy. « C’est la solution la plus respectueuse du modèle de la pharmacie française et la plus à même de soutenir et de pérenniser notre maillage », assure Philippe Besset, président de la FSPF. Le portail, qui doit s’appeler Ma pharmacie en France, pourrait bien changer d’appellation. En cause : la start-up de livraison de médicaments Livmed’s, qui s’est hâtée d’enregistrer cet été le nom de domaine que les pharmaciens souhaitaient utiliser pour leur plateforme. En discussion avec Livmed’s pour tenter de le récupérer, les créateurs de Ma pharmacie en France n’excluent pas de l’abandonner pour en choisir un autre si les pourparlers n’aboutissent pas.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’Ordre des pharmaciens ne valide et ne soutient aucun dispositif ayant trait au domaine de la vente en ligne

La validation d’un portail numérique intervenant dans le secteur de la vente en ligne de médicaments n’entre pas dans les missions de l’Ordre qui ont pour finalité la protection de la santé publique et celle des patients, dans le respect des règles de droit français et de droit européen.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/communiques-de-presse/cp-declaration-de-l-ordre-national-des-pharmaciens-l-ordre-des-pharmaciens-ne-valide-et-ne-soutient-aucun-dispositif-ayant-trait-au-domaine-de-l

 

lire la suite

Réunion APSAGIR à PAris

APSAGIR s’est réuni cette semaine à Paris pour synchroniser et planifier les attentes de ses 11 groupements et de leurs pharmaciens libres et indépendants 💪
 
Des réunions et échanges intenses et cohésifs agrémentés d’une pause méritée. Un moment riche en cohésion et en bonne humeur !
Une équipe dynamique qui travaille main dans la main pour soutenir les pharmacies et offrir les meilleurs services à leurs patients .
Et si vous nous rejoigniez ?
 
Cap’unipharm DPGS Excel Pharma 💊Achats 💉Services 🌺MDD 🤝Accompagnement Les Officinales OBJECTIF SANTÉ PHARMASUD Pharm&Free UNIPHARM GRAND OUEST ORPHIE -Tag Pharma et TRENTACTIV…
 
 

Officines écoresponsables : l’URPS vous accompagne !

OFFICINES ÉCO-RESPONSABLES : Webinaire n°1
mardi 15 octobre 2024 – 12h30

L’URPS Pharmaciens Hauts-de-France est consciente du rôle des pharmaciens d’officine dans la transition écologique et la promotion de la santé environnementale. De plus, en tant qu’acteur clé de l’offre de santé auprès des populations, le pharmacien doit s’approprier ces questionnements et mettre en œuvre des réponses à la hauteur des enjeux.

>> Plus d’information et inscription

Actualités du 30 septembre au 2 octobre 2024

GOUVERNEMENT et PLFSS 2025

 

Michel Barnier envisage de réduire la prise en charge des consultations médicales

Michel Barnier a profité hier de son discours de politique générale pour rendre hommage aux « aides-soignants, infirmiers, médecins » qui « ont toujours moins de temps pour soigner toujours plus de patients ». Le Premier ministre a réaffirmé son intention de faire de la lutte contre les déserts médicaux une « priorité ». Sans pour autant annoncer de nouvelles mesures d’ampleur. Il s’agit en effet surtout d’ »amplifier l’effort engagé » par ses prédécesseurs: déploiement des assistants médicaux, des bus de santé, des maisons pluriprofessionnelles de santé, de la téléconsultation, tout comme la mise en place d’un « cumul favorable emploi-retraite »» pour inciter les médecins à poursuivre leur exercice au-delà de l’âge légal. Il a également annoncé un « programme Hippocrate » afin d’envoyer les internes exercer dans les territoires médicalement sous dotés, mais sur la base du « volontariat ». Pour « regagner du temps médical », Michel Barnier entend renforcer les délégations de tâches entre médecins et autres professionnels de santé. La loi « infirmières, infirmiers », visant à mieux reconnaître leur expertise et élargir leurs compétences, est au programme. Les pharmaciens et les kinésithérapeutes pourraient voir aussi leur rôle élargi dans la prise en charge des patients. Selon Les Échos, le gouvernement envisage par ailleurs d’augmenter le « ticket modérateur » des consultations médicales. Ce reste à charge des patients, qui peut être remboursé par les mutuelles, pourrait ainsi grimper jusqu’à 40%, contre 30% actuellement. De quoi neutraliser la hausse de la consultation chez les médecins généralistes, qui passera de 26,50 € à 30 € en fin d’année. La Sécurité sociale entend ainsi économiser 1 milliard d’€. Par ailleurs, le Premier ministre a décidé de ne pas solliciter de vote de confiance. Le PS a déjà annoncé qu’il déposerait une motion de censure du gouvernement d’ici la fin de semaine.

Sources : Les échos, BTA.

 

Budget : Marc Ferracci prévient les industriels de la santé que des «efforts» seront nécessaires

Le budget tendu de la France et de la Sécurité sociale vont contraindre pouvoirs publics et industriels de la santé à « des efforts » et des « arbitrages difficiles », notamment sur les prix des produits, a prévenu mardi le ministre délégué à l’Industrie, Marc Ferracci. « Nous allons nous battre pour l’industrie de santé. Cela va supposer des efforts, des efforts partagés, des efforts à la fois sur les volumes, mettre en œuvre des mesures de bon usage » et « sans doute également sur les prix », a déclaré Marc Ferracci, dans un discours à l’ouverture des 13e « Rencontres du G5 santé », qui regroupent les huit principales entreprises françaises de produits de santé.

Source : Europe 1.

 

lire la suite

Octobre Rose

Parce que cela concerne tout le monde !

Actualités du 23 au 27 septembre 2024

GOUVERNEMENT

 

Une nouvelle ministre de la Santé et de l’Accès aux soins : Geneviève Darrieussecq

L’ex-ministre déléguée (MoDem) chargée des personnes handicapées, jusqu’en 2023, obtient un ministère de plein exercice, une demande des professionnels de santé. La nouvelle ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a cité l’accès aux soins et la prévention comme « axes majeurs » de sa future politique, tout en pointant les limites budgétaires de son portefeuille. « Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée », a-t-elle indiqué lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé lundi matin. Les enveloppes « augmenteront un peu », mais « jamais à la hauteur de ce que tout le monde espérait », a prévenu la sixième ministre de la Santé depuis 2022. Pour progresser sur l’offre de soins, le système de santé doit « certainement se décloisonner », a-t-elle précisé.

Pour en savoir plus sur son profil : https://www.ouest-france.fr/politique/genevieve-darrieussecq-ministre-de-la-sante-et-de-lacces-aux-soins-658dfcfe-7767-11ef-baa4-02fdc42b3515

Lien vers les priorités de l’USPO pour la Ministre : https://uspo.fr/nomination-de-la-nouvelle-ministre-de-la-sante-et-de-lacces-aux-soins-luspo-rappelle-les-priorites-de-la-profession/

 

Marc Ferracci devient ministre de l’Industrie

Cet intime du couple présidentiel intègre Bercy pour suivre les dossiers industriels. Economiste de formation, spécialiste des questions de travail et ancien conseiller de Jean Castex à Matignon, il a été élu député en 2022.Une nouvelle qui soulève la vigilance au sein de la profession. À Bercy, Marc Ferracci aura pour mission de piloter la réindustrialisation de la France.

Sources : le monde et le moniteur des pharmacies.

 

lire la suite

Information changement de règlementation pour la prescription du tramadol et de la codéine

À partir du 1er décembre, les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine devront être prescrits sur une ordonnance sécurisée. Le prescripteur devra inscrire en toutes lettres le dosage, la posologie et la durée du traitement. 

À partir de cette même date, la durée maximale de prescription de la codéine sera alignée sur celle du tramadol, à savoir 12 semaines (3 mois). Une nouvelle ordonnance sera nécessaire pour poursuivre le traitement. 

Pour l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ces nouvelles conditions de prescription et de délivrance doivent permettre :

  • de renforcer la sécurité d’utilisation de ces médicaments ;
  • et de prévenir le risque de dépendance, de mésusage et de falsification d’ordonnance associé à ces médicaments. 

Elles complètent un ensemble de mesures mises en place depuis 2017.

Pour en savoir plus, lire l’article sur vidal.fr 

 

Actualités du 16 au 20 septembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Livraison de médicaments à domicile : Livmed’s cherche des investisseurs ou un acquéreur

La start-up Livmed’s, qui édite une plateforme de livraison à domicile de médicaments avec ou sans ordonnance, a expliqué le 11 septembre à TICsanté qu’une levée de fonds de série A est « en cours » et confirmé « susciter l’intérêt de grands groupes français et étrangers » pour un éventuel rachat. Livmed’s a été créé en 2020 par Talel Hakimi, courtier en assurances de profession, et Mehdi Matyja, expert-comptable, qui se sont inspirés de leur vie pour imaginer ce service. Depuis l’âge de 10 ans, les deux amis étaient amenés à se rendre quotidiennement, ou presque, à la pharmacie pour se faire délivrer les médicaments de leurs mères, toutes les deux atteintes d’affection de longue durée (ALD), alors une fois adultes, ils ont cherché le moyen de répondre  »à ce qui est un véritable besoin », ont-ils expliqué à TICsanté lors de la création de leur société. L’entreprise prépare aujourd’hui une levée de fonds de série A, a-t-elle annoncé à TICsanté le 11 septembre, confirmant les informations du site L’Informé. Ce dernier rapportait mardi que la société « recherche des financements pour accélérer son développement » et n’écarte pas le scénario d’une vente, citant Amazon, Uber, La Poste Santé & Autonomie ou encore Cegedim comme potentiels acquéreurs.

Source : tic pharma.

 

Et si les petites pharmacies françaises mettaient KO les goliaths européens ?

Les services de l’État ont auditionné les syndicats de pharmaciens afin de récolter leurs attentes. Épisode 1 : échange avec la direction générale des entreprises (DGE) sur la financiarisation et Ma pharmacie en France. Mardi 17 septembre, les syndicats ont été reçus par la Direction générale des entreprises (DGE). Une rencontre « constructive » durant laquelle les sujets de la vente en ligne de médicaments et de la financiarisation des officines sont revenus sur la table : « Nos interlocuteurs nous ont réitérés leur ferme volonté de ne pas soumettre les médicaments sur ordonnance à la vente en ligne, se félicite Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Ils semblent par ailleurs se satisfaire pleinement de notre projet de portail numérique Ma pharmacie en France, qui va rendre plus compétitives les officines françaises face aux plateformes européennes qui opèrent sur le marché français. » Le patron de l’USPO a profité de cette rencontre pour rappeler les lignes rouges de la profession : pas de plateformes ni de locaux déportés. Également évoquée, l’épineuse question de la financiarisation des officines a mis tout le monde d’accord : « Il n’y aura pas d’ouverture possible du capital des pharmacies, ça ne bouge pas. La DGE comprend parfaitement l’importance pour les pharmaciens comme pour les patients de protéger les officines de toute menace de financiarisation », assure Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

lire la suite