Actualités du 18 au 22 septembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS 2024 : vers la vente d’antibiotiques à l’unité…

En cas de pénurie, le gouvernement souhaite rendre obligatoire la délivrance de certains antibiotiques à l’unité. L’entrée en vigueur de cette mesure dépendra du passage au Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024, qui doit débuter fin septembre. Cette décision pourrait aussi contribuer à réduire le gaspillage, dans un pays où la consommation d’antibiotiques reste parmi les plus élevées d’Europe et confronté plus que jamais à des pénuries dont celles d’amoxicilline, un des antibiotiques les plus prescrits. Les pharmaciens s’interrogent sur les modalités pratiques de ce projet. « Découper les blisters, ce n’est pas la bonne réponse. [Pour la] traçabilité en numéro de lot, c’est une vraie galère », estimait récemment Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les conditionnements de produits pharmaceutiques sont régis par des normes strictes. Parmi les autres pistes de lutte contre les pénuries, le gouvernement prévoit d’encadrer le recours à des préparations officinales dans le cadre de plans blancs. Il prévoit également que les patients puissent obtenir un diagnostic en pharmacie en cas de soupçon d’angines ou de cystites, puis un éventuel traitement sans ordonnance si le test rapide d’aide au diagnostic se révèle positif.

Source : pharm-enews.fr

 

Médicaments : les labos saluent la nouvelle stratégie du gouvernement

Les laboratoires voient d’un bon œil le plafonnement des prélèvements effectués sur leur secteur. Ils vont cependant devoir encaisser la renégociation à la baisse du prix de certains médicaments. Cette « clause de sauvegarde » va être ramenée à 1,6 milliard d’euros en 2023 et 2024. Un « effort tout à fait important », a souligné le ministre de l’Industrie Roland Lescure, sachant que le secteur aurait dû débourser 1,7 milliard d’euros cette année et plus de 2 milliards d’euros l’an prochain. « Cela casse une dynamique délétère, avec des clauses de sauvegarde totalement imprévisibles et totalement confiscatoires », salue Jérôme Wirotius, vice-président du Gemme, le lobby des fabricants de médicaments génériques et biosimilaires. Motif de satisfaction supplémentaire pour l’organisation : le gouvernement a ouvert la porte à un plafonnement spécifique de la « clause de sauvegarde » pour les fabricants de génériques. Ceux-ci ne cessent de rappeler qu’ils ont des très faibles marges et soulagent la Sécurité sociale en offrant des médicaments moins chers. Les industriels vont tout de même devoir encaisser des baisses de prix imposées par les autorités sur les médicaments remboursés par la Sécurité sociale. Le gouvernement espère réaliser par ce biais 850 millions d’euros d’économies sur les dépenses de santé.

Source : les échos.

 

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Actualités du 11 au 15 septembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

L’ensemble des vaccins désormais soumis à prescription obligatoire

Alors que les pharmaciens sont désormais autorisés à prescrire et administrer les vaccins du calendrier vaccinal, l’agence du médicament a décidé de placer l’ensemble des vaccins, hormis les vaccins grippaux, sous prescription obligatoire. Et ce, afin d’harmoniser les conditions de prescription et de délivrance des vaccins. Côté rémunération, pour tous les vaccins désormais prescrits et administrés par le pharmacien, le tarif sera de 9,60 euros. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) précise ainsi que « le tarif “administration seule” de 7,50 euros reste valable lorsqu’il y a administration par le pharmacien sur prescription d’un autre professionnel de santé (médecin, etc.), ainsi que pour la vaccination contre la grippe, et contre le Covid dans le cadre des campagnes de vaccination ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Négociations tendues entre les laboratoires pharmaceutiques et le gouvernement

En passe de boucler son budget, le gouvernement doit faire face aux revendications des industriels du médicament très remontés contre « la clause de sauvegarde » prélevée chaque année sur le secteur. « Les mesures économiques et financières qui seront annoncées dans le prochain PLFSS seront déterminantes », a insisté fin août Thierry Hulot, le président du LEEM, représentant des industriels du médicament. Des arbitrages cruciaux sont attendus cette semaine par les laboratoires qui dénoncent depuis des mois la politique de régulation du médicament. A leurs yeux, l’État ponctionne le secteur d’une façon tellement déraisonnable que les industriels seraient de plus en plus tentés d’arrêter de commercialiser, voire de produire en France certains médicaments.

Source : les échos.

 

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Obligation d’évolution de vos logiciels métier dans le cadre du Ségur du numérique en santé : où en êtes-vous ?

Enquête flash

Dans le cadre de la mise à jour SEGUR des logiciels de Gestion d’Officine, certains pharmaciens nous ont indiqué rencontrer des difficultés.

Pour rappel, cette mise à jour vise à améliorer l’utilisation depuis votre logiciel métier, de l’ordonnance numérique, du Dossier Médical Partagé (DMP) et l’usage de la messagerie sécurisée de santé.

Votre éditeur a jusqu’au 20 Septembre pour mettre à jour votre logiciel.
 
Afin de recueillir vos retours, nous vous proposons de répondre à quelques questions en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Répondez à l’enquête flash “Ségur du numérique en santé”

Vos réponses nous permettront de faire remonter vos réalités de terrain, notamment à l’Assurance Maladie et à l’ARS.

Merci pour votre participation !

Actualités du 25 août au 8 septembre 2023

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Antibiotiques : la prescription par les pharmaciens est pertinente

Dans un communiqué commun en date du 6 septembre 2023, l’Ordre national des pharmaciens, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) affirment que « la prescription d’antibiotiques par le pharmacien est une réponse pertinente aux enjeux actuels de santé publique ». Pour la profession, la mesure annoncée par Elisabeth Borne le 31 août 2023, à savoir la prescription d’antibiotiques directement par les pharmaciens pour les angines et cystites après un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) positif, « repose sur des données probantes quant à son efficacité et sa sécurité, tirées d’expériences réussies dans d’autres régions du monde ». Jusqu’alors, les pharmaciens devaient obligatoirement faire partie d’une CPTS ou d’une MSP. 

Lien vers le communiqué de presse :

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2023/09/CDP_COMMUN_ATB.pdf

 

Les recommandations de la mission Borne contre les pénuries peinent à convaincre

Remises au gouvernement le 30 août, les 50 préconisations de la mission Régulation des produits de santé, mandatée par Élisabeth Borne en début d’année, seraient en train “d’inspirer les travaux en cours pour le prochain PLFSS”, rapporte Le Figaro. Ses auteurs précisent toutefois que nombre de leurs recommandations, “si elles sont mises en œuvre, auront leur plein effet dans quelques années”. Sur le terrain, les pharmaciens ne sont d’ailleurs pas convaincus.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/mission-borne-le-rapport-qui-appelle-a-un-new-deal-de-la-chaine-pharmaceutique

 

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Actualités du 21 au 24 août 2023

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Protocoles cystite et angine en officine : la prise en charge entre dans le droit commun

La prise en charge par le pharmacien d’officine de la pollakiurie et des brûlures mictionnelles non fébriles chez la femme de 16 à 65 ans et celle de l’odynophagie pour les patients de 6 à 50 ans, dans le cadre d’une structure d’exercice coordonné ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), entre dans le droit commun suite à la publication d’un arrêté publié dans le « Journal Officiel » du 24 août. Depuis le mois de mars, les pharmaciens intégrés aux CPTS peuvent donc déployer les protocoles de coopération cystite et odynophagie. Il manquait toutefois un texte pour entériner dans le droit de commun la prise en charge de cet acte par le pharmacien. « Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions pas le texte qui permettait à l’assurance-maladie de payer cet acte, rappelle Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) Pour qu’il n’y ait pas d’interruption, le ministère de la Santé (dirigé alors par François Braun) avait pris un engagement pour que la prise en charge par le pharmacien se poursuive en attendant la publication des textes réglementaires. Avec la publication de l’arrêté du 17 août, c’est désormais le cas, c’est le texte que l’on attendait », explique-t-il. Ce dernier arrêté précise en effet que « le protocole de coopération entre les professionnels de santé est financé par l’assurance maladie, durant la période de validité du protocole ». Dans les faits, l’arrêté du 17 août ne va rien changer pour les pharmaciens d’officine, vu que la prise en charge de ces protocoles de coopération était assurée grâce à l’engagement pris par François Braun. La rémunération de l’équipe est toujours fixée à « 25 euros par patient entrant dans le protocole ». Maintenant que ce texte est publié, Philippe Besset attend d’autres évolutions. « Ce que l’on souhaite désormais c’est que l’on fasse entrer dans le droit commun la possibilité pour le pharmacien de réaliser un acte de délivrance protocolisé suite à un TROD, sans l’obligation de coopération qui s’applique aujourd’hui », avance le président de la FSPF.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

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Actualités du 14 au 18 août 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Retour du Covid-19 en France : le ministre de la Santé « reste vigilant » même si « la circulation du virus est faible »

Même si la circulation du virus est encore « faible », Aurélien Rousseau insiste sur l’importance des gestes barrières, qui « doivent rester des réflexes pour se protéger et protéger les autres ». « Les autorités sanitaires n’ont pas baissé la garde, elles sont vigilantes » mais « les modalités de surveillance ont été adaptées pour tenir compte de l’évolution de la situation : le Covid est désormais une des infections respiratoires aiguës virales à côté de la grippe et du VRS » (à l’origine des bronchiolites), a plaidé la DGS. Le ministre de la Santé a également insisté sur les gestes barrières, qui « doivent rester des réflexes pour se protéger et protéger les autres. C’est vrai cet été et ça sera vrai cet automne ». « Quand on a des symptômes, le réflexe du masque doit s’imposer », a-t-il insisté. Il a souligné que « cet automne nous pourrons aussi compter sur la vaccination correspondant au virus tel qu’il a été identifié. Et nous devrons protéger en priorité les personnes fragiles. » La campagne de vaccination, programmée « à partir de mi-octobre », couplera Covid et grippe, a précisé la Direction générale de la santé.

Lien vers l’article : https://www.huffingtonpost.fr/science/article/retour-du-covid-19-en-france-le-ministre-de-la-sante-reste-vigilant-meme-si-la-circulation-du-virus-est-faible_221708.html

 

Rétrospective 2023 : le point de vue de la FSPF et ses propositions

Philippe Besset, président de la FSPF a fait une vidéo avec son équipe sur les derniers changements de la profession et ses propositions pour les négociations conventionnelles à la rentrée.

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/QoChOG8zC2E

 

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Décret sur la prescription des vaccins – Formation Atoopharm

Chers adhérents,

Le décret autorisant les pharmaciens à prescrire les vaccins est enfin publié !

La mise en œuvre de cette nouvelle mission à fort enjeu de santé publique est conditionnée par la réalisation d’une formation obligatoire .

Nous avons sollicité notre partenaire formation ATOOPHARM pour vous faire bénéficier d’une OFFRE UNIQUE qui vous permettra non seulement de remplir vos obligations de formation mais aussi d’être accompagné(e) sur cette nouvelle mission jusqu’au 31 mars 2024 grâce à un accès illimité à 19 modules sur les vaccins pour réactualiser au long cours vos connaissances.

Nous vous proposons une offre privilégiée pour toute commande passée directement sur le site de notre partenaire ATOOPHARM dès ce jour et ce jusqu’au 30/09/2023.
Le programme est conforme au décret et accessible dès ce jour et une attestation qui sera à adresser à l’ARS sera fournie dès sa réalisation.

Pour bénéficier d’une remise de 5 % + les frais d’accès de dossier offerts + un nombre illimité de modules sur les vaccins jusqu’au 31/03/2024, veuillez vous inscrire ici et saisissez le code de remise APSARAVAC.

Vous pourrez obtenir un financement par le FIF PL et/ou l’OPCO EP selon les conditions de financement et d’indemnisation des organismes payeurs et sous réserve du respect par le client des conditions d’attribution fixées par les organismes payeurs.

L’équipe ATOOPHARM reste à votre écoute au 02 35 33 44 97 ou contact@atoopharm.fr. 
Bien cordialement,

L’équipe APSARA
03 26 04 64 62

Le Groupe Apsara : DPGS – Pharm&Free – Pharmasud – Unipharm Normandie IDF – Unipharm Grand Ouest – Unipharm Loire Océan – Unipharm 33

Actualités du 31 juillet au 11 août 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Le pharmacien peut prescrire des vaccins !

Depuis le 10 août 2023, les officinaux (et étudiants en pharmacie de 6e année) peuvent enfin prescrire et administrer tous les vaccins recommandés au calendrier vaccinal chez les personnes à partir de 11 ans, ainsi que les vaccins contre la grippe saisonnière aux personnes à partir de onze ans ciblées ou non ciblées par les recommandations vaccinales, selon un décret et un arrêté publiés au « Journal officiel » du 9 août. Une seule exception : les officinaux ne sont pas habilités à prescrire et injecter les vaccins vivants atténués chez les personnes immunodéprimées, précisent les textes. Côté rémunération, la prescription suivie de l’injection est tarifée 9,60 euros. S’il y a seulement une administration de vaccin, le tarif est de 7,50 euros. Pour être autorisé à vacciner, le pharmacien devra être préalablement formé à la vaccination (formation de 10,5 heures de théorie et de 7 heures de pratique) et ensuite déclarer son activité d’administration ou de prescription et d’administration de vaccins auprès de l’Ordre des pharmaciens. Les syndicats représentatifs de la profession – la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) – se réjouissent tous les deux de cette possibilité de prescrire et vacciner qui était tant attendue. Comme le rappellent l’USPO et la FSPF, un doute reste à lever sur la question des vaccins du voyageur, pas prévus pour l’instant dans les textes. « J’ai demandé à la HAS pourquoi cela était limité aux vaccins du calendrier vaccinal, explique Philippe Besset. En fait, la HAS n’est pas compétente pour donner son avis sur des vaccins qui sont en dehors du calendrier vaccinal. Elle ne peut donc pas se prononcer sur les vaccins du voyageur. Je vais voir avec le ministère si nous pouvons le faire ou non, si nous avons besoin d’un texte ou non. C’est à creuser. » Du côté de l’USPO, on s’interroge aussi sur la possibilité de voir les pharmaciens vacciner les moins de 11 ans dans un avenir plus ou moins proche. Philippe Besset tient également à attirer l’attention sur deux autres évolutions permises grâce à ces textes. « Le pharmacien pourra venir en appui pour la vaccination HPV dès que les collèges la mettront en place à la rentrée, avec une rémunération de 48 euros de l’heure. Les officinaux vont également pouvoir assumer la partie “suivi du calendrier vaccinal” des plans de prévention pour donner suite aux entretiens aux âges clés de la vie qui seront lancés à l’automne. Le pharmacien cotera d’abord l’entretien, qui doit durer 30 minutes (30 euros sont évoqués), puis la prescription et l’administration du vaccin dans un second temps », détaille le président de la FSPF.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers les textes officiels :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949119

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047948973

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949107

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949091

 

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Actualités du 24 au 28 juillet 2023

ACTUALITES PHARMACEUTIQUES

 

Aurélien Rousseau réfute tout “conflit d’intérêts” lié au poste de son épouse à la Cnam

Circulez, il n’y a rien à voir. C’est en quelques mots le message d’Aurélien Rousseau au sujet du potentiel conflit d’intérêts lié aux fonctions de son épouse Marguerite Cazeneuve, numéro deux de la Cnam. Lors de son tout premier déplacement public, le nouveau ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a réfuté tout conflit d’intérêts lié aux fonctions de son épouse. Marguerite Cazeneuve est directrice déléguée à la Caisse nationale d’Assurance maladie, déléguée à l’offre de soins. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a rendu son verdict : elle estime que la fonction de Marguerite Cazeneuve ne crée pas en elle-même de conflit d’intérêts et que le décret de déport suffira à les prévenir. En effet, un décret publié ce 26 juillet au Journal officiel vient déporter Aurélien Rousseau de toutes les « décisions de toute nature concernant directement ou indirectement la situation professionnelle de sa conjointe Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de la Caisse nationale d’assurance maladie », peut-on lire sur le texte. Un déport du ministre qui devra aussi concerner l’ensemble des décisions liées au laboratoire Lilly France, où la belle-mère d’Aurélien Rousseau a exercé.

Sources : egora et la revue pharma.

Lien vers le décret :  https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047882110

 

Alimentation du nourrisson : rappel de l’interdiction de publicité et de promotion à l’officine

La publicité et la promotion à l’intention du grand public des préparations pour nourrisson (“laits premier âge”) et des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales (DADFMS) pour nourrissons sont prohibées, quelle que soit leur forme. Quels produits sont concernés ? Les préparations pour nourrisson (0-6 mois) que sont les laits premier âge standards, AR (anti-régurgitations), HA (hypoallergéniques) etc. Les DADFMS pour nourrissons (0-12 mois) utilisées par exemple lors d’allergie aux protéines de vache, pour les nourrissons prématurés ou  de faible poids de naissance, dans les diarrhées aiguës ou l’intolérance au lactose. Pour rappel, les préparations à base d’hydrolysat de protéine ainsi que les DADFMS pour les nourrissons jusqu’à 6 mois relèvent du monopole pharmaceutique.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/alimentation-du-nourrisson-rappel-de-l-interdiction-de-publicite-et-de-promotion-a-l-officine

 

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Ouverture du RPPS aux préparateurs

Bonne nouvelle pour les préparateurs en pharmacie ! Le RPPS, Répertoire Partagé des Professionnels intervenant dans le
système de santé s’ouvre dorénavant à cette profession. Une vraie reconnaissance pour le métier de préparateurs qui verront ainsi leur rôle élargi dans l’accès à de nouveaux services numériques en santé.

 

>> Voir le document de présentation

 

Actualités du 13 au 21 juillet 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS 2024: les industriels discutent de la place des biosimilaires

La Lettre A en dit un peu plus sur les coulisses des discussions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, en s’intéressant au lobbying actif du Gemme, qui représente les industriels du générique, en faveur des médicaments biosimilaires. Si la Direction de la sécurité sociale (DSS) rechigne à influencer les prescriptions des médecins, elle envisage en revanche d’élargir la liste des médicaments substituables par des biosimilaires en pharmacie. Deux blockbusters pourraient ainsi rejoindre les trois familles de traitements déjà concernées par la substitution. Il s’agit de l’adalimumab (Humira®), anticorps monoclonal d’AbbVie; et du bevacizumab (Avastin®), un anti-cancéreux de Roche. Le gouvernement envisage en outre la mise en place d’un mécanisme de tiers payant pour inciter les patients à choisir le biosimilaire. Dans ce cas, un patient qui refusera le produit “bio-équivalent” prescrit par son médecin devra avancer les frais et donc faire une feuille de soins pour se faire rembourser. L’idée a été poussée par le patron de la sécu, Franck Von Lennep. Les industriels du biosimilaire veulent également faire bénéficier aux pilules “made in France” de tarifs d’achats plus élevés par le Comité économique des produits de santé (CEPS), qui négocie les commandes des hôpitaux. Selon le journal, un rendez-vous devrait ainsi être fixé au cabinet du ministre de la Santé pour intégrer à l’article 65 de la loi de financement de sécurité sociale – qui limite l’octroi de “bonus” aux seules molécules innovantes – les médicaments matures, biosimilaires et génériques compris.

Source : La Lettre A.

 

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